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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 16:37

 

L’Occident.

 

Idéologie et organisation.


 

  L'Europe dite "occidentale" en bleu 

300px-Scripts in EuropeNous entendons ou lisons très souvent dans les médias dominants le qualificatif de pro occidental appliqué à tel ou tel état, tel ou tel politicien. Ce qualificatif semble à l’écoute de l’auteur d’une telle « information », désigner le bon face au méchant. Le bon emportant la totalité des qualités de bon, l’autre le pro russe, le pro syrien, le pro iranien, l’ennemi est le méchant intrinsèque et invétéré. Ainsi nul besoin n’est d’argumenter, de prouver, de démontrer quoi que ce soit, du qualificatif pro occidental découle, l’ensemble de ce qu’il faut savoir de la dite « information ».  Celui qui devient pro occidental le méritant, entre dans une catégorie politique ou lui sera offert tous les attributs dus à son nouvel état de bon. Toutes ses actions même les pires, surtout les pires  seront considérées comme relevant de la défense du « monde libre et de la démocratie », entrer dans ce camp est s’assurer de l’impunité la plus totale pour tous tortionnaires, fascistes,  massacreurs industriels à 5000 mètres d’altitude, corrompus colorés, tous se précipitent afin de mériter le glorieux qualificatif. Le parti phalangiste libanais des Gemayel pourtant ouvertement fasciste, pro occidental, les nouveaux régimes des pays baltes réhabilitant la Waffen SS, pro occidental, le régime colonialiste israélien, pro occidental, (l'ancien) régime mafieux ukrainien, pro occidental ainsi peuvent être considérés les régimes d’ex républiques soviétiques d’Asie centrale dirigées par des dictateurs issus de l’ancien régime et pouvant passer d’un camp à l’autre du jour au lendemain suivant telle ou telle décision «pro occidentale» prise ou non.

 

Ce qualificatif représente pour tout un chacun quelque chose de lourd et d’évident.

 

Le terme d’occident et d’occidental en dehors de l’aspect purement géographique qu’il a pratiquement perdu, supporte un certain nombre d’informations et d’affirmations d’ordres politiques. Il est utilisé surtout depuis les accords de Yalta en 1945 qui consacrèrent le partage du monde en deux zones d’influence. Une, sous domination étasunienne ou anglo-étasunienne. L’autre sous domination soviétique.

 

yalta map 700


De ces deux zones regroupant des intérêts nationaux impérialistes en affrontement, furent tirées des civilisations se voulant différentes. Chacune d’elle étant en accord avec l’autre pour spécifier qu’il défendait un monde différents de l’autre et que ces deux mondes étaient incompatibles, là était affirmé l’objet de l’affrontement; le capitalisme contre le socialisme. Dans cette nouvelle guerre parfois froide parfois chaude, chacun s’est efforcé à présenter l’autre comme étant le mal, l’empire du mal comme on disait aux USA. Chacun dans ce conflit présentait l’autre par ses aspects néfastes ne retenant qu’eux et effaçant le reste, c’était simple on ne peut plus simple, pratiquement tout le monde choisissait son camp imbu des seuls aspects positifs qu’il y trouvait.

 

D’un côté l’occident ou monde libre, défendant la libre entreprise et le capitalisme, défendant la liberté de réunion et d’association, la démocratie, les élections libres. Mais entreprenant des guerres coloniales ou impérialistes d’une extrême barbarie et s’opposant à l’émancipation des peuples du colonialisme.

 

 

De l’autre l’Est, on ne dira pas orient qui présente une autre connotation, l’Est ou le socialisme (appelé improprement communisme par ses adversaires), pays de l’égalité et du partage, pays du droit pour chacun d’avoir un travail et un revenu, l’accès à la santé et aux soins pour tous. Mais sans liberté d’association et de réunion, une répression politique continu dans une extrême violence, le Goulag et un égalitarisme de bas niveau. Pour les uns l’Occident capitaliste n’était que l’impérialisme avec ses guerres et rien d’autre, pour les autre l’Est « communiste » n’était que le Goulag et rien d’autre. Chacun prétendant que l’autre était le mal, mal découlant de son prétendu système sociale différent, le capitalisme ou le socialisme. Combien de morts d’un côté comme de l’autre dues aux violences politiques et guerrières ? Il y eu le Livre Noir du Communisme mais jamais le Livre Noir de l’Impérialismes combien de morts on fait les guerres de Corée, d’Indochine, d’Algérie, du Vietnam, toutes les répressions en Amérique latine du Chili de l’Argentine du Guatemala du Nicaragua ? Qui a tué plus que l’autre ? Plusieurs millions de morts dans chaque camp !

Cette séparation en deux camps l’Est et l’Ouest a donc été particulièrement marquée et violente depuis 1945.       

L’Occident représentait quelque chose de parfaitement identifiable pour chacun.

Cet Occident, nouvelle patrie fut pour ses défenseurs et laudateurs l’occasion d’en bâtir une mythologie puisée dans l’Histoire afin d’en affirmer son caractère blanc et chrétien face à l’autre, arabe, jaune, russe sorte d’ « untermenschen » athées ou musulmans.

 


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L’Occident politique naît avec la scission de l’empire Romain au 3ème siècle. L’empereur Constantin se fait chrétien et s’installe en Grèce à Constantinople tandis que se perpétue un empire romain d’Occident. Celui-ci sera ravagé par les Germains au 5ème siècle et va disparaître au profit de royaume germaniques bâtis sur l’Empire d’Occident défunt tandis que perdure l’Empire d’Orient. Seule l’organisation de l’Eglise romaine va subsister et le pape de Rome sera le continuateur idéologique de cet empire et le fédérateur des royaumes germaniques devenus chrétiens. L’empire romain d’Occident sera même reconstitué par Charlemagne qui sera couronné empereur à Rome en 800. Tandis que l’église Romaine d’Occident obéit au pape, l’église romaine d’Orient se différencie peu à peu dans ses rites et reste sous l’influence de l’Empereur d’Orient à Constantinople.


La papauté romaine rassemble donc les états d’Europe occidentale et forme une sorte d’unité idéologique. A la fin du 11ème siècle afin de parfaire la paix de Dieu le pape Urbain II prêche la croisade pour libérer le tombeau du christ à Jérusalem. Les chrétiens d’Occidents se coalisent afin de mener ce combat contre les musulmans, combat de reconquête déjà entrepris en Espagne contre ces mêmes musulmans. Au 13ème siècle les chevaliers chrétiens occidentaux vont également s’engager dans une croisade contre les russes orthodoxes, les chevaliers teutoniques vont se lancer à la conquête de l’Europe de l’est, tandis que les armées occidentales prennent Constantinople, la fracture entre chrétiens occidentaux et orientaux est consommée marquant ainsi une fracture durable.  


religion-Europe.JPG

Catholiques et protestant= occidentaux.         Orthodoxes et musulmans = orientaux

 

 

Ainsi s’affirme l’image d’un guerrier chrétien romain, latin ou Franc allant à la conquête du monde musulman ou orthodoxe Oriental. Le mythe de l’Est ennemi est établi pour des siècles.

Ainsi d’anciennes fractures peuvent servir au 20ème siècle pour légitimer un combat séculaire de l’Occident chrétien contre l’Orient vu comme l’autre différent, le métèque. Cet Occident prend un corps mystique et mythique utilisé par les fascismes hitlériens et mussoliniens. La défense de l’Occident deviendra un mot d’ordre de l’extrême droite au 20ème siècle un mouvement fasciste prendra même le seul nom d’Occident.

 

Mais aujourd’hui, les croisades terminées depuis longtemps, le socialisme passé de mode, plus aucun état sauf de très rares exceptions ne se réclame de sa construction. Le capitalisme, la libre entreprise triomphent partout, la Russie s’est dotée d’un régime politique à l’occidentale et la Chine est devenue la patrie du capitalisme sauvage. A l’effondrement de l’Union Soviétique tout le monde semblait penser qu’une nouvelle ère de paix allait s’instaurer et certains prédisaient même la fin de l’Histoire tant qu’il n’y avait plus aucun objet de discorde, le vieil antagonisme socialisme capitaliste n’existant plus.

Mais non !         

 

L’ancienne rhétorique politique est toujours en vigueur écouter ou lire des informations aujourd’hui c’est plonger dans le passé, rien ne semble avoir changé.

 

L’Occident, le monde libre est toujours aussi propre et l’ignoble Russie toujours aussi ignoble les moudjahidins arabes sont toujours des terroristes poseurs de bombe et le péril est toujours jaune. 


S’il ne s’agit plus de l’antagonisme entre deux mondes parfaitement contradictoires évoqués durant 50 années. Il s’agit d’autre chose.


Il faut en premier lieu remarquer que la propagande des deux bords qui dura si longtemps sur cette prétendue opposition radicale entre deux systèmes sociaux n’était que mensonge.

 

Comment décrire l’Occident aujourd’hui, quelle réalité recouvre t-il et quelle fut sa réalité depuis 1945 prolongeant une autre réalité bien plus lointaine sans prétendue lutte pour la liberté d’entreprendre et la démocratie.

 

L’Occident aujourd’hui:

   

Il y a le chef, la superpuissance occidentale, les USA qui représentent le noyau et le maître incontesté de cet Occident autour duquel vont graviter différents satellites en orbite plus ou moins proches selon les circonstances politiques du moment et les besoins géostratégiques et idéologiques du maître.  Sans USA point d’Occident tant ce concept s’est aujourd’hui fondu, identifié à ce pays jusque dans les moindres habitudes culinaires, vestimentaires, linguistiques, techniques, militaires, économiques, la liste serait longue dans la description des éléments de mode de vie ayant contaminé les autres nations occidentales et le reste de la planète. Souvent il s’agit de recules importants comme l’usage qui se généralise des systèmes de mesure archaïques toujours en vigueur aux USA ou les habitudes de transcriptions chiffrées.  

 

 

800px-Westerncultures map2

Pays de culture dite "occidentale" dans le monde

 

 

La superstructure idéologique occidentale est variable dans ses composantes les plus visibles et dans le temps, mais elle possède une ossature solide qui va permettre aux hommes qui supportent le mieux ce concept de se reconnaître et de se coaliser pour tenter de dominer le reste du monde.

 

L’ossature idéologique de l’Occident est l’idée que les hommes ne naissent pas égaux, qu’il y a une élite chargée par une puissance supérieure Dieu ou la Nature de gouverner le monde.

Autour de cette idée simple, justifiant le pouvoir d’hommes d’élite sur les autres hommes vont se bâtir différentes idéologies explicites, idéologies pouvant selon les circonstances s’associer.

 

Le noyau dur de cette idéologie est   nazie, qui reconnaît l’existence d’une race supérieure, les germains dont les anglo-saxon seraient une composante. L’Occident est nettement de droite et les activistes, les hommes de confiance, les plus convaincus et donc les plus efficaces de cet Occidents blanc et chrétien ont toujours été des gens se situant politiquement à l’extrême de la droite. Cette ossature idéologique au sein de la superpuissance occidentale, les USA a affecté l’élite de ce pays au point que nombreux furent les grands industriels étasuniens comme Ford et Rockefeller à financer le nazisme allemand et ce fut Prescot Bush le grand père de l’actuel président US, grand ami du fondateur du parti nazi américain qui fut chargé de collecter les fonds.    

 A ce fond nazi vont s’associer d’autres idéologies proches et non contradictoires. Toutes ces idéologies se recouvrent comme les pelures d’un ognon, chaque couche proche de la précédente est proche de la suivante. Après le noyau nazi vient, du  racisme endémique sudiste, des idéologies proches avec des organisations comme le Klu Klux Klan, le White Power, ou le mouvement milicien. Les hommes des services actions des services secrets étasuniens sont principalement recrutés dans ce groupe car jugés de confiance. Après ce groupe et sans contradiction avec lui viennent les idéologies d’essence bibliques. Les WASP (White Anglo-Saxon Protestant) élite ethnique étasunienne se réfèrent à la bible (ancien testament), livre de référence officiel des USA. De cette élite seront issus tous les présidents étasuniens à une seule exception vite avortée.

Les WASP se prétendent les descendants des Quaker puritains contraints de fuir l’Angleterre au 17ème siècle, se croyant peuple d’Israël  ils pensèrent trouver sur le continent américain une nouvelle terre promise. Cette terre qu’ils baptisèrent "l’Amérique", nouvel Israël, car pensèrent-il tous le continent devait leur appartenir, fut désigné par Dieu pour les accueillir eux, le peuple élu, (dixit GW Bush). C’est dans une violence inouïe et sans états d’âme qu’ils s’approprièrent une partie du continent pour en chasser les peuples non anglo-saxons, les amérindiens, espagnols et français. Dans ces combats continentaux américains et racistes, avec l’affirmation de leur pouvoir, germa dans l’esprit de ces «WASP », s’assimilant au peuple d’Israël, peuple élu de Dieu, l’idée qu’ils devaient dominer le monde, un fusil dans une main et la bible dans l’autre. Aujourd’hui la référence biblique et militaire est plus que jamais affirmée comme ossature idéologique étasunienne comme le démontre l’implantation officielle dans les armées US de l’ICEJ (International Christian Ambassy Jerusalem) voir       http://www.voltairenet.org/article150747.html.

 

A la religion évangélique et de l’idée que les anglo-saxons, peuple élue de Dieu, véritable peuple d’Israël, vont s’associer l’idée Sioniste et l’Impérialisme Britannique.  

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L’Occident a toujours été antisémite et l’est toujours, pour les WASP le véritable peuple d’Israël évoqué dans la bible c’est eux et non les Juifs. Pour l’Occident les Juifs peuple sémite demeurent une race inférieure ils ne peuvent être élus de Dieu et leur religion bien que biblique fait fausse route, cependant l’idée sioniste concoctée par l’Empire Britannique et non par les Juifs va servir ces intérêts britanniques d’abords, puis étasuniens ensuite dans une région riche en ressources pétrolières.


Un syncrétisme plus ou moins bien ficelé va se réaliser entre sionistes britanniques, étasuniens et sionistes juifs. Ce syncrétisme s’organise dans l’association des Chrétiens Sionistes. Cette organisation professe une idéologie apocalyptique et eschatologique dans laquelle il est dit que la fin du monde, ou des temps, l’Armaguédon proviendra de la terre d’Israël, et que le peuple élu, peuple d’Israël dans lequel se reconnaissent les WASP sera seul préservé de l’anéantissement par Dieu qui le fera monté au Ciel et le rétablira sur terre après que la totalité des autres hommes non élus de Dieu eut été éliminé. L’élitisme fascisant de cette théorie est aujourd’hui l’idéologie officielle de l’Occident américaniste.

 

La démocratie et les droits de l’homme détournés en faveur de l’élitisme, dernière couche du complexe idéologique occidental ou comment faire de l’idée de démocratie et de droit de l’homme une arme de combat contre ces mêmes idées.

 

C’est en Europe occidentale que se réalisa la première révolution industrielle aux 12, 13 et 14ème siècles révolution au cours de laquelle naquit des idées de révoltes et d’émancipation des peuples soumis au travail par d’autres hommes. Cette gestation amena des prises de conscience en Europe sur la nécessité de la liberté individuelle, sur la supériorité du droit et de la loi, enfin sur la supériorité de la République comme mode d’organisation de l’humanité. Au 19ème siècle avec la 2ème révolution industrielle, les idées de liberté, de démocratie et de république s’affirmèrent et des droits émancipateurs furent conquis de haute lutte par les travailleurs des différentes nations d’Europe occidentale et des USA. Les pouvoirs monarchiques et despotiques durent reculer face aux pressions révolutionnaires et populaires. Cependant l’émancipations des peuples d’Occident s’accompagna toujours d’une reprise en main et d’un instrumentation de ce qui était concédé afin de reconstituer le pouvoir élitiste en partie perdu.

La guerre de 14-18 et son holocauste éliminèrent toutes idées d’union des travailleurs des pays d’Europe occidentale en les jetant dans la guerre. Les marchands de guerre et de canon tinrent le haut du pavé et purent rapidement récupérer ce qu’ils avaient du concéder. L’action du despotisme élitiste face à la démocratie a toujours été de la vider de ses aspects dangereux pour lui et de n’en faire qu’un mot vide de sens.

 

Comment procède t-il ?

Ne permettre qu’aux richissimes élites l’accès aux niveaux politiques pouvant se traduire par un pouvoir. Seuls des hommes soutenus par de très riches élites sont au pouvoir en Occident. La liberté d’expression confisquée par les élites richissimes. Tous les titres de presse sont possédés par cette élite qui peut ainsi normaliser l’information selon son intérêt. La réduction des choix politiques proposés à deux, ce qui n’est pas loin de un. Les choix proposés de deux partis élites en accord sur l’essentiel, démocrates contre républicain, travaillistes contre conservateurs, gauche contre droite etc… vide la démocratie de son sens qui est normalement le pouvoir du peuple établi par le débat de multiples idées.

La promotion d’un néo despotisme avec la « présidentialisation » des démocraties ne donnant plus le pouvoir qu’à un seul homme totalement aux mains des élites WASP, c’est le cas actuel de la France avec « Sarko l’américain » et de bien d’autres pays en Europe.


Ainsi la promotion d’une démocratie vide de sens là ou elle n’existe pas ou peu permet à l’Occident de placer ses hommes corrompus la ou un pouvoir ne lui est pas totalement acquis c’est ce qui s’est passé avec les « révolution colorées » dans l’espace de l’ancienne URSS.

Ainsi toute les idéologies de l’Occident même quand elles semblent humanistes ne concourent qu’a un seul but, assurer le pouvoir de « l’Amérique » désignée par Dieu pour gouverner le monde et d’elle seule, « Amérique » bien sure gouvernée par les seuls WASP peuple élu. Toutes ces pelures idéologiques enlevées une à une nous mènent toujours au noyau Nazi véritable idéologie de l’Occident.

Ce système veut gouverner le monde en provoquant la peur, la haine et la répulsion de l’autre. Comme les nazis qui ont organisé l’incendie du Reichstag et en ont accusé les juifs et les communistes d’avoir commis ce crime, l’Occident fabrique terroristes, attentats et guerres meurtrières pour le seul service de la puissance étasunienne. 

 

Les satellites adhérant activement à la superstructure idéologique de l’Occident fabriquée aux USA.

 

Il y a d’abord les complices actifs que sont la Grande Bretagne et Israël. Les élites sionistes israéliennes et britanniques adhèrent évidemment totalement à cette idéologie Occidentale du peuple élu, elles en sont souvent les inspiratrices et les parties prenantes. Cependant leur pouvoir de décision quand aux actions à mener sur le « reste du monde » est totalement nul,  seules les USA commandent. Ceci pose pour eux et pour leurs peuples un grave problème de souveraineté national dont l’inexistence ne peut créer à terme que de graves tensions. Puis viennent quelques confettis WASP de l’ex empire britannique comme l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Canada, états assujettis espérant jouer un rôle de second couteau local sous-traitant les actions du maître. Ces états, non laïques, se référant officiellement aux concepts bibliques de l’ancien testament ont mis en commun leurs moyens régaliens pour peser sur le monde, ainsi le réseau d’espionnage Echelon les rassemblent au service de « l’Amérique ».

Les satellites assujettis de la vielle Europe occidentale adhérant de loin au concept.

 

Si les états de la vielle Europe occidentale sont à l’origine de l’idée qu’un Occident chrétien devait dominer le monde le concept leur a échappé pour devenir quelque chose de différent sous l’adjonction puis l’emprise de l’idéologie biblique étasunienne. Les états de la vielle Europe occidentale ne peuvent donc que se contenter de suivre en traînant plus ou moins les pieds tiraillés entre des élites adhérant au concept étasunien avec enthousiasme (voir Sarko l’Américain) et des peuples méfiants voir hostiles comme le montre le « non » des français à l’ « européisme » avatar local de l’américanisme.

Cependant l’élite « européiste » ne désire pas être en reste et œuvre à parfaire la construction idéologique de l’Occident en espérant édulcorer la violence étasunienne par un apport se voulant humaniste propre à entraîner ces peuples d’Europe se méfiant historiquement des fascismes ouverts ou larvés. Ainsi la gauche « européiste » est elle mobilisée pour servir de cache misère à une idéologie aux fondements Nazi. Ces caches misère sont une idéologie anti musulmane développée à partir d’une instrumentation de la laïcité et de la tolérance permettant par exemple au travers de la provocation dite des « caricatures de Mahomet » de promouvoir impunément un graphisme antisémite ressemblant à ce que les pire feuilles fascistes d’avant guerre pouvaient produire. Ces caches misère sont également une promotion d’une démocratie vidée à blanc de son sens ou seuls les élites friquées et corrompues peuvent accéder aux pouvoirs. Arme cache misère utilisée contre les états ne voulant pas se soumettre totalement aux intérêts de l’élite étasunienne glorifiée et magnifiée et ne voulant pas leur offrir en cadeau : pétrole gaz, minerais et autres richesses nationales. Tous ces résistants à l’Occident, de la Chine à la Russie, du Venezuela au monde arabe sont les cibles autant de l’extrême droite conservatrice et fascisante étasunienne que d’une gauche européiste lui étant soumise.

 

 L’attitude collaborationniste de cette élite européiste de droite comme de gauche ne peut que rappeler de sombres moments, quand on disait en France préférer Hitler au Front Populaire. Le Générale de Gaulle dénonçait dans le « parti de l’étranger » ceux qui toujours complotent pour abaisser et corrompre la France. Fustiger, dénigrer la France et son idéologie laïque et républicaine profondément antioccidentale est l’œuvre la plus courante des élites américanistes et européistes depuis que cette France républicaine existe. Cette France (Ma France comme disait Jean Ferrat) est une épine dans le pied « occidental », épine dont on espère une infection puis une salutaire amputation.

 
L’idéologie politique occidentale n’est pourtant pas bâtie sans contradictions, et les habitudes contestataires des peuples d’occident face à leurs élites, principalement en France (ma chère France) peuvent mettre en échec le  complot biblique et ses différents avatars.

 

PS

Dans les articles écrits après celui-ci je montre avec  La France, L'anti France et le Syndrome de Fachoda, comment l'idéologie française est, et a toujours été la plus éloignée qui soit de l'idéologie anglo-saxonne.

Aujourd'hui il est temps de libérer la France de l'emprise anglo-saxonne, il est temps car leur système financiariste et comunautariste  nous mêne au gouffre autant qu'ils y aillent sans nous.

 


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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 18:41

Les « ismes » de la langue de bois

 

Capitalisme.

 

Terme inventé par Karl Marx pour décrire un état socio-économique existant depuis le 13e siècle. Ainsi Marx découvrit le Capitalisme comme Christophe Colombes découvrit l’Amérique.

Cet état socio-économique est celui du rapport entre la marchandise, l’argent et le travail. Ce rapport est marqué par des tendances et des contradictions que Marx décrit dans son maître ouvrage « Le Capital ». Marx conclu que les contradictions du Capitalisme trouveront une résolution dans sa fin qu’il pressentait prochaine.

Les tendances et contradictions du capitalisme sont pourtant réelles et bien lourdes à porter.

Baisse continuelle de la valeur des marchandises produites, baisse du taux de profit, paupérisation des salariés donc des consommateurs donc des marchés, concurrence insupportable entraînant des fusions pour l’amoindrir, tendance monopoliste et impérialiste s’opposant à son dynamisme novateur originel. Si les dites tendances et contradictions devaient aboutir rapidement comme prévu, il est certain que ce Capitalisme aurait disparu avant même que  Marx n’ait pu l’étudier. Mais il persiste !

Le Capitalisme à l’origine décrit comme étant seulement un état des choses, s’est transformé par la grâce de ceux qui pense que cet état est trop lourd à porter, en idéologie politique, en intention, ce « capitalisme » serait incarné, il y aurait un complot capitaliste. Avec cette incarnation supposée vient la facilité du combat le plus efficace qui soit, le combat moral, il n’est pas bien du tout d’être capitaliste.  Le Capitaliste supposé se trouve paré de péchés très graves. Il aime l’argent, il vole le temps, il jouit et tous autres choses aussi salaces. L’église a fermement condamné le capitalisme dès son apparition. Les marchands, (avant Marx les capitalistes s’appelaient marchands) étaient souvent excommuniés, ce n’était pas une activité de chrétien. Les juifs pouvaient assurer cet office jugé quand même nécessaire. Le Juif capitaliste a même vendu le fils de Dieu c’est dire s’il est méchant. Ainsi Juifs et Capitalistes seront longtemps unis dans la vindicte populaire. Cette association sera avantageusement utilisée par d’autres « ismes ». Les termes « capitalisme » et « capitalistes » ne sont utilisés que par l’idéologie de gauche. L’idéologie de droite ignore l’existence du capitalisme, pure invention  marxiste. L’idéologie de droite utilise un autre terme plus avenant pour décrire la même chose,  « Libéralisme ».

 

 

Libéralisme.

 

Contrairement au  « capitalisme » qui désigne à son origine un état de chose, le libéralisme désigne une idéologie politique. Celle-ci est apparue en Angleterre au 18e siècle. Elle se propose d’assurer le maximum de libertés pour le maximum d’individus. L’action politique du libéralisme se déploie dans deux directions. Les libertés individuelles par la propre jouissance de son corps « habeas corpus », et la liberté d’entreprendre. Ce libéralisme est le moteur idéologique de la lutte des bourgeois contre l’ancien régime. Le libéralisme historique apparaît selon trois traditions : une tradition britannique la première, une tradition républicaine américaine qui engendre la révolution d’indépendance, puis la tradition française, républicaine et laïque. L’ensemble des traditions libérales emprunte beaucoup au libéralisme britannique. Si le libéralisme propose que tout un chacun dispose d’un maximum  de liberté, il définit un régulateur social pour que cet exercice de la liberté ne se traduise pas par la loi du plus fort. Dans le monde anglo-saxon ce régulateur serait plutôt la morale, la religion. Dans le libéralisme de tradition française le régulateur serait plutôt la loi élaborée par les citoyens établissant entre eux un contrat social. Si dans le monde anglo-saxon le contrat social serait plus de nature implicite, dans le monde français, il devrait être exclusivement explicite. Ainsi la République française ne reconnaît aucune autre coalition que celle formée par l’ensemble des citoyens, elle dénie toute intention inférée par l’existence d’un groupe pseudo-ethnique ou social. Pour la République libérale de tradition française le « Capitaliste » en tant que groupe ethnique n’existe pas.

Si à son origine le libéralisme politique était classé à gauche à partir du milieu du 19e siècle, en fait dés l’apparition des idées socialistes il fut relégué à droite. En effet au moment ou les idées « marxistes », socialistes ou communistes, veulent entraîner le peuple dans le combat contre le « capitalisme », le combat pour la liberté qui marqua profondément l’action des républicains du 18e siècle n’apparaît plus à gauche comme le combat principal. Dés lors la gauche ne combat plus que pour assurer le pouvoir d’une classe sociale contre une autre. Ainsi la droite peut facilement reprendre à son compte le combat pour les libertés individuelles. Dans la lutte idéologique l’opposant au « marxisme » elle qualifie de « libérale » le type de société que la gauche qualifie de « capitaliste ». Au 20e siècle, la gauche, dominée idéologiquement par le Parti Communiste et l’URSS n’a plus la Liberté dans ses objectifs politiques, elle entérine sans état d’âme la définition de son ennemie, pour elle, effectivement la société « capitaliste » est identique à la société «libérale». Capitalisme état social de fait et Libéralisme, intention politique, s’unissent dans la conscience populaire. La gauche combat maintenant ouvertement le Libéralisme et les libertés individuelles. Après que les idées socialistes aient engendré l’URSS, le combat de la gauche contre le Libéralisme consacre définitivement sa défaite idéologique.

 

 

Les extrêmes « ismes » fâcheux et fachos.

 

Il est claire que la société marchande, capitaliste, libérale, monétaire, de consommation, etc., chacun peut l’appeler comme il l’entend, n’est pas tendre. Il est clair que tirer son épingle du jeu dans cet épouvantable chaos n’est pas facile. Il est clair que le monde vit dangereusement dans son développement explosif.

Pour un « capitaliste », être confronté perpétuellement à des concurrents est rageant, être confronté continuellement a des salariés qui réclament toujours plus est énervant, être en but à des grèves est consternant, avoir la faillite comme horizon possible est déprimant. Pourquoi ne pas inventer un ordre social ou tous ces inconvénients auraient disparus ? Bill Gates y est bien arrivé lui ! Une seule entreprise,  plus de salariés mais  des esclaves, un seul pouvoir.  Ein Reich, Ein Volks, Ein Führer  et plus d’emmerdes !  J’efface !

Pour un salarié, avoir un patron est stressant, se battre pour son salaire est fatigant, craindre le licenciement est déprimant. Et toujours l’innovation et toujours réfléchir,  construire, changer si non disparaître, prolétaires de tous les pays unissons nous et qu’on en finisse ! J’efface !  

Les effaceurs arrivent avec les « ismes » fâcheux, fascisme, nazisme, socialisme, communisme. Que peuvent avoir de commun ces « ismes » fâcheux se présentant pourtant comme les pires ennemis ?

Ils effacent ce qui pose  problème, c’est à dire la négociation du contrat social ils en suppriment les éléments qui les gênent. L’adversaire est trop dur, on organise sa disparition, on aura plus à négocier, fini la lutte des classes.

 

Fascisme et nazisme viennent de droite.

But recherché.

Supprimer la grève en supprimant les syndicats et l’organisation politique des salariés, concentrer l’économie aux mains d’une minorité docile à un Etat centralisé, réguler voir supprimer la concurrence en organisant des cartels. Organiser un égalitarisme par le bas afin de diminuer les salaires, préserver une élite sociale nomenclaturée pour défendre le régime et si possible créer un corps d’esclaves non rémunérables formé par les opposants.

Moyen.

Désigner un ennemi à combattre suffisamment diabolique pour le peuple, les judéo-communistes afin que pour le préserver, un pouvoir fort et centralisé apparaisse nécessaire. Dans ce combat unir le peuple avec une idéologie transcendantale imposant une organisation totalitaire de la société pour générer des comportements conformes.

L’ennemi doit être diabolisé en faisant appel aux fantasmes les plus profondément ancrés des mythes populaires. Les Juifs maîtres de l’argent, les ploutocrates saigneurs du peuple, les capitalistes apatrides, les allogènes travaillant pour l’étranger sont des ennemis efficaces, surtout quand on arrive à concentrer toutes ces horreurs sur un seul, le Juif. La référence ethnique est ici largement explicitée.

On peut quand même distinguer  différents types de fascismes plus ou moins horribles car ne parvenant pas tous à imposer une organisation totalitaire. Il n’est pas facile d’unifier totalement une idéologie avec l’ensemble du corps social. Par exemple les fascismes méditerranéens moins ethniques ne pourront rivaliser avec le nazisme allemand organisateur de l’holocauste. Il est important de discerner cette différence car ces deux types de fascismes furent qualitativement très différents. Les Juifs français  iront se protéger du régime de Vichy en Italie fasciste et en Espagne Franquiste.  

 

Socialisme et communisme viennent de gauche.

 

But recherché.

Supprimer le patronat, et la marchandise, concentrer l’économie au sein d’un Etat centralisé, organiser un égalitarisme de bas niveau afin de supprimer toute concurrence entre individu. Préserver une élite sociale nomenclaturée pour défendre le régime et si possible créer un corps d’esclaves non rémunérable formé par les opposants.

 

Moyen.

Désigner un ennemi à combattre suffisamment diabolique pour le peuple, les capitalistes fachistes, ainsi justifier un pouvoir fort et centralisé.

Unir le peuple avec une idéologie transcendantale imposant une organisation totalitaire de la société pour générer des comportements conformes.

L’ennemi doit être diabolisé en faisant appel aux fantasmes les plus profondément ancrés des mythes populaires. Les maîtres de l’argent, les ploutocrates saigneurs du peuple, les capitalistes apatrides.  Aucune référence ethnique n’est explicitée, pourtant elle apparaît souvent comme implicite,  elle apparaîtra clairement chez les socialistes français du 19e siècle et en URSS.

Les « ismes » fâcheux cherchent à instrumentaliser les comportements horribles de l’autre, (c’est facile), afin de justifier des restrictions de liberté, GPU contre Gestapo, Livre Noir du Communisme contre Holocauste. Pas de libertés pour les ennemis de la Liberté ! Un Etat fort et coercitif s’impose donc pour se préserver, la sécurité avant tout.

 

Les « ismes » fâcheux ont en commun de vouloir restreindre la dynamique chaotique de l’argent et de la marchandise en cherchant à amputer certains éléments. Ce faisant ils font retomber l’anthalpie  ordonnatrice en entropie amorphe. Ils refroidissent le chaos sociale en ordre glacé et bien sure cela ne marche jamais, mais que d’horreurs !

 

Cependant, il faut  être juste on ne peut raisonnablement vouer aux mêmes gémonies fascistes et communistes car leurs intentions sont différentes. Les fascistes ont de mauvaises intentions, ils sont inhumains,  racistes, xénophobes et élitistes. Les communistes eux n’ont que de bonnes intentions, celles dont l’enfer est pavé. Ils défendent les opprimés, les sans papiers, les mal-logés, ils sont humains et sympathiques, quand ils n’ont pas le pouvoir. Alors, ne serait ce que l’intention qui soit pernicieuse ?   Les Républicains de 93 ont engendrés la Terreur en qualifiant ethniquement la noblesse pour l’éliminer physiquement et ainsi perpétrer un génocide en toute conscience.  

 

L’histoire nous montre en effet sans conteste que l’intention est fâcheuse. Créer une utopie de toute pièce, ce n’est pas grave, mais vouloir la réaliser, voilà le drame ! Elle ne correspond jamais avec l’état de la société du moment.

 

Les libéraux ne peuvent vouloir réaliser des utopies, leur attitude ne peut être que la défense des libertés, celles qui laisse le chaos social établir par lui-même l’ordre convenable. Observez, cela marche toujours de la sorte !

 

 

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 18:20

5- Les rapports de plusieurs pays ou groupes nationaux avec l’impérialisme.

 

5-1- Cas d’Israël

 

Israël est le seul pays non anglo-saxon engagé sans retenue au côté de l’impérialisme. Israël fut créée en 1947 par une population majoritairement européenne de juifs ayant subies les persécutions nazies. La colonisation de la Palestine par des européens ne pouvait engendrer qu’une réaction de défense des populations locales. Qui souhaiterait être colonisé ? A ces réactions de défense le colonisateur ne pu répondre que par plus de violence encore. Un conflit sans fin naquit. Ce conflit colonial présente une caractéristique particulière qui en assure sa durée. Le colonisateur justifia sa violence par celle qu’il avait subie comme si elle lui offrait un droit, une excuse. Dans la continuité les enfants des martyrs juifs poursuivirent comme engagé à perpétuité dans un droit à l’exaction au nom de celle subie par leurs aïeux. Qui oserait porter l’opprobre aux enfants de la Shoah ? Toute critique de cette violence se vit noyée par la terrible accusation de vouloir reprendre l’holocauste. Cette perpétuelle invocation des martyrs d’hier qui seraient au côté du colonisateur d’aujourd’hui s’est trouvé devenir une fantastique aubaine pour l’impérialisme. L’instrumentalisation des camps de la mort nazis voila une arme redoutable aux mains du fascisme impérialiste. Les anglo-saxon ont vite compris l’intérêt de se solidariser avec le colonialisme sioniste car du même coup ils en avaient l’espoir de se dissimuler eux aussi derrière le massacre industriel et étouffer toute critique par la « terrifiante accusation ». Pourtant, cet ignoble  procédé porte gravement atteinte à l’intérêts des juifs du monde. Les exactions de l’armée d’Israël sont commises explicitement au nom des juifs, l’état théocratique israéliens voulant entraîner les juifs du monde dans sa politique colonialiste.  Ce faisant, les victimes du sionisme et ceux qui les soutiennent sont fondés d’avoir quelques griefs envers les juifs. Un antisémitisme politique risque ainsi de naître permettant aussi à l’impérialisme à encore mieux diaboliser ses ennemis. Le colonialisme israélien  est aujourd’hui activement soutenu par l’impérialisme car il lui sert de gendarme dans une région riche en pétrole. L’impérialisme aime jouer avec les conflits locaux en montant les populations les unes contre les autres, cependant les anglo-saxon préfèrent être eux même présents dans cette région stratégique, la « joint venture » entre sionisme et anglo-saxon durera-t elle longtemps? Rien n’est moins sur, une fois bien implanté, l’impérialisme pourrait parfaitement changer de cheval ne laissant qu’un grave ressentiment envers les juifs.

Faire porter le poids des terribles actions de l’impérialisme par les juifs, ce serait la plus  belle des manoeuvres accomplie par les héritiers du nazisme.              

    

5-2- Cas de la France.

 

La France fut jusqu’il y a peu de temps un impérialisme rallié et subordonné dès 1945 à l’impérialisme anglo-saxon. Son rôle, dès ce ralliement était de contenir le « communisme » c'est-à-dire l’empire soviétique dans les colonies françaises, comme en Indochine et en Algérie. La bonne vielle 4ème République ayant failli dans cette tache en Indochine et pour ne pas risquer une pareille défaite en Algérie, les anglo-saxon ont préféré la remplacer par le Général De Gaulle.

De Gaulle pratiquement dés son arrivée au pouvoir estima que cette tache de mercenaire de l’impérialisme n’était pas dans l’intérêt de la France et se rallia à la volonté du peuple français pour accorder l’indépendance à l’Algérie. Dés cet instant le Général de Gaulle devint un des pire ennemis des anglo-saxon qui essayèrent plusieurs fois de l’assassiner par l’intermédiaire de l’organisation dite OAS créée sous leurs bons offices.

Il arrive parfois à l’impérialisme de commettre des erreurs en ne choisissant pas le bon cheval, en général cette erreur est réparée par la disparition du dit mauvais cheval. En France, les évènements de mai 1968, avec leur cohorte de gauchistes venus d’on ne sait d’où et disparus juste après ont eu finalement raison du Général et de la posture anti-impérialiste de la France. Il aura fallu 6 ans seulement pour que l’impérialisme se débarrasse du général De Gaulle.

La France est évidemment soumis au même régime de souveraineté limitée comme les autres pays du pacte atlantique, cependant, deux traditions politiques, une de droite et une de gauche forgés dans la résistance au nazisme ont défendu depuis 1945, l’indépendance nationale face aux anglo-saxon. En effet la France de l’après guerre possédait un puissant Parti Communiste à gauche, mais également un puissant Parti Gaulliste à droite.  La France a par exemple pu se doter d’une industrie militaire efficace capable de concurrencer celle des anglo-saxon, celle-ci a également servi de base a une certaine influence alternative, à un message non aligné donné au monde. Le discours  de Phnom Penh, le « Vive le Québec Libre » du général De Gaulle ont sonnés désagréablement aux oreilles de l’impérialisme. Aujourd’hui, le discours très applaudi à l’ONU de Dominique de Villepin défendant le droit international, la non participation de la France à la guerre d’agression contre l’Irak, comme également le succès du Réseau Voltaire et de Thierry Meyssan concernant la mise à nu du complot du 11 septembre 2001 ont largement indisposés l’impérialisme. Ces traditions indépendantistes de droite et de gauche ont amenés les anglo-saxon à considérablement renforcer leur dispositif de surveillance et d’influence en France par rapport à ce qui existe dans les autres pays. Les anglo-saxon cherchent surtout à détruire l’industrie militaire et aérospatiale française terriblement concurrentielle. Ce faisant, ils cherchent à faire échouer l’achat de matériel militaire français sophistiqués par un quelconque Etat, à cet effet, ils utilisent tous les moyens que leur donnent le réseau d’espionnage Echelon pour connaître les offres françaises et les contrer ou, s’ils ne sont pas ouvertement en concurrence, ils mettent en avant des argumentation moralistes sur de telles ventes, tout en se réservant la possibilité de vendre par eux-mêmes. C’est actuellement le cas avec la Chine ou après avoir décrété un embargo, ils prétendent interdire ce marché à l’industrie française et ainsi de la mettre en difficulté, voir de la mettre en faillite pour parachever leur emprise sur la France. Une autre opposition  offerte par la France à l’impérialisme réside dans son système légale et social. En effet ce système est fondé sur la laïcité, c'est-à-dire la neutralité idéologique de l’Etat, ainsi chaque citoyen est reconnu en dehors de sa religion ou de ses origines géographique. Ce système ne permet donc pas à l’impérialisme de susciter à l’intérieur du peuple français divisions et guerres civiles. La généralisation du système laïc français à la planète serait une catastrophe pour l’impérialisme qui perdrait ainsi un précieux outil de pouvoir. C’est donc la raison pour laquelle, très régulièrement la France est durement critiquée par l’impérialisme l’accusant de persécuter les religions, essayant de porter la confusion entre neutralité idéologique de l’Etat et critique des religions.  Un complot a même voulu faire croire à une recrudescence de l’antisémitisme en France. Quelques provocations on permis à la presse de l’impérialisme tant en Israël qu’aux USA de se déchaîner contre la France et son gouvernement.

 

 

5-3- Cas de la Chine.

 

Les rapports entre la Chine et l’impérialisme, sont intimes, complexes et ambigus. La Chine offre à la fois une opportunité d’alliance avec l’impérialisme tout en s’y opposant. De la manière dont sera résolu cette contradiction  résidera l’avenir du dernier impérialisme.

La Chine offre à l’impérialisme un certain nombre d’avantages. Le premier avantage est le pays atelier à très faible coût de production. Comme expliqué précédemment les classes ouvrières des pays occidentaux on réussi à force de lutte à acquérir un grand nombre d’avantages. Des salaires élevés, des avantages sociaux comme les indemnités de chômage, l’assurance d’une retraite, une médecine largement subventionnée voir gratuite. Ces avantages sont garantis par des droits d’association syndicale et de grève. Tous ces avantages pèsent bien sûre sur les profits. L’accession de la Chine au capitalisme, fut une divine surprise pour l’impérialisme, qui trouva dans ce pays des salaires très bas, des droits sociaux inexistants, un système légal inexistant du au déficit de tradition syndicales et de luttes ouvrières. Il délocalisa massivement  ses industries manufacturières dans ce pays et accru ainsi de considérables profits. Les délocalisations massives vers la Chine de bon nombre de fabrications génère une pression sur les avantages acquis par les travailleurs occidentaux induisant une véritable concurrence entre classe ouvrière chinoise et classes ouvrières occidentales ce qui ne peut que satisfaire l’impérialisme. Les «non» français et néerlandais au référendum sur la constitution européenne trouvent leurs source dans le reproche fait par les travailleurs de ces pays à l’Union Européenne de ne pas suffisamment les protéger contre la concurrence chinoise jugée déloyale.

L’autre avantage offert à l’impérialisme est l’immense marché chinois pour les matières premières et par conséquent l’offre d’un terrain favorable à la spéculation haussière sur ces matières premières. Une justification, bien entendue mensongère, à la hausse du pétrole brut, serait la consommation chinoise de 7 millions de barils de pétrole jour. Cependant les profits réalisés par cette hausse artificielle à plus de 65 USD le baril génèrent des profits considérables et inégalés s’ils sont comparés avec d’autres sources de bénéfices qu’ils soient industriels ou spéculatifs. 

L’impérialisme trouve donc en Chine un terrain favorable et compréhensif ou la culture anglo-saxonne se répand rapidement. Cette symbiose amène la Chine à soutenir la monnaie de l’impérialisme c'est-à-dire l’impérialisme lui-même en attachant sa monnaie au dollar et en acquérant un grand nombre de bons du trésor états-unien. L’idée chinoise étant de soutenir la valeur du dollar afin de soutenir la valeur de ses exportations libellées en dollar. Aujourd’hui un grand nombre d’observateurs pensent qu’une véritable alliance stratégique entre la Chine et l’impérialisme est en cours de consolidation.

Cependant, une tendance contradictoire à cette alliance existe belle et bien et s’accélère. Bien entendu, si l’impérialisme est globalement satisfait de ses rapports avec la Chine, il cherche à accroître son contrôle sur ce pays en faisant peser sur lui un certain nombre de menaces et de pressions. La Chine prétendument « communiste », si elle n’a pas de traditions revendicatives et de luttes ouvrière possède par contre de solides traditions indépendantistes, ayant eut durant deux siècles tous les impérialismes de la terre à combattre. Le maoïsme pris en occident souvent pour du « communisme », n’était qu’un nationalisme exacerbé il a permis aux chinois surtout d’assurer leur indépendance politique. L’ensemble des pressions exercées sur la Chine indisposent les chinois et envenimes les rapports avec l’impérialisme.

Les points de friction.

Taiwan sous totale emprise impérialiste sert comme abcès de fixation et d’élément provocateur à l’encontre des chinois. En cas de nécessité l’impérialisme se réserve toutes provocations dans le détroit de Formose permettant de susciter un conflit auquel la Chine n’est pas préparée.

Les autorités japonaises n’ont pas reconnu leurs crimes commis sur le sol chinois durant la deuxième guerre mondiale, empêchant ainsi tout rapprochement économique et politique entre les deux pays. Il parait évident que l’intérêt du japon serait de reconnaître ses crimes et s’excuser comme l’a fait l’Allemagne. On ne peut que penser que le Japon sous totale dépendance anglo-saxonne n’est pas libre de son attitude. En effet un rapprochement sino japonais serait un cauchemar pour l’impérialisme, ces deux pays détenant une très grande quantité d’avoir en USD et serait selon leurs intérêts tentés de s’en débarrasser. Les récentes manifestations antijaponaises de Shanghai ont été fomentées par l’impérialisme, ce qui était également une manière aussi de tester ses capacités de mobilisation en Chine en vue d’une éventuelle révolution colorée.

L’Asie centrale ex soviétique, à la frontière ouest  de la Chine est maintenant constellée de bases militaires états-uniennes, celles-ci ont été installées sous le prétexte d’une lutte contre un terrorisme piloté de Londres et de Washington. Si la Chine a feint de croire à une menace terroriste musulmane, elle a vite compris que la véritable menace résidait dans un encerclement militaire états-unien et que d’évidence ces immenses bases étaient dirigées contre elle. Le groupe de Shanghai, constitué de la Russie de la Chine et des ex républiques soviétiques d’Asie centrale a demandé à l’impérialisme de plier bagage. Bien évidemment l’impérialisme n’est pas prêt de vider les lieux.

L’Iran proche, est devenu un des principaux pourvoyeurs en hydrocarbure de la Chine. La menace d’une attaque nucléaire que fait peser l’impérialisme sur l’Iran inquiète à juste titre la Chine, une telle attaque pourrait la couper de ses approvisionnements privilégiés en Iran et serait également le prototype d’une guerre nucléaire dirigée contre elle.     

 Les révolutions « colorées » menées dans les ex républiques soviétique et notamment au Kirghizstan pourraient  être fomentées en Chine si la politique Chinoise devait un jour déplaire à l’impérialisme.

La Chine, comme tout pays cherchant à conserver son indépendance désire se doter d’un armement moderne notamment pour tenter de contrer la menace de guerre asymétrique que pourrait lui imposer l’impérialisme. La Chine  a cherché tout d’abord auprès d’Israël des collaborations techniques sur des armements sophistiqués tel que les guidages d’aéronefs automatiques. L’impérialisme à fait échouer cette collaboration allant jusqu'à payer les dédits des contrat non effectués par Israël.  Aujourd’hui la Chine se tourne vers la France pour tenter d’acquérir ce type de technologie. Tout est fait par l’impérialisme pour éviter une telle collaboration, les services secrets de l’impérialisme en alerte font échouer toute tentative de négociation et d’achat. 

La multiplicité aujourd’hui des contentieux entre la Chine et l’impérialisme anglo-saxon oblitère leurs excellentes relations économiques. La Chine est contrainte maintenant de se tourner vers les ex ennemis d’hier que son l’Inde et la Russie en passe de devenir des alliés privilégiés. De récentes manœuvres militaires sino-russes ont marqué un spectaculaire rapprochement entre ces pays. Dans le même temps la Chine s’approvisionne en armement lourd auprès de la Russie bien que cette dernière ne lui offre pas encore sa technologie la plus avancée.

Qu’en sera-t-il demain la Chine et son intelligentsia gorgée de dollars se pliera-t-elle aux exigences de l’impérialisme ou se réveillera-t-elle vraiment pour prendre la tète de la révolte ? 

L’impérialisme engagera-t-il une guerre nucléaire contre la Chine en 2012 comme il est dit dans certain « think tank » proche du pouvoir impérialiste comme le « Project For a New American Century » .Il est certain que la Chine détient à elle seule le pouvoir d’anéantir l’impérialisme si elle le désire, rien qu’en achetant son pétrole dans une autre monnaie que le dollar.

 

5-4-Cas de la Russie.

 

La Russie fut au 19ème siècle et au début du 20ème siècle un impérialisme particulièrement actif en Asie et en Europe orientale. L’URSS hérita de l’impérialisme tsariste et le transforma en empire stable. L’empire soviétique s’opposa naturellement à l’impérialisme anglo-saxon car il ne pouvait se satisfaire de sa concurrence. L’impérialisme anglo-saxon combattit l’empire soviétique car il ne pouvait non plu se satisfaire de concurrence. La « guerre froide » justifiée dans les deux camps par des idéologies totalement vides de sens, n’était que l’opposition entre deux impérialismes, dont l’un, le soviétique était achevé. Les mouvements anti-impérialistes ayant les anglo-saxon et leurs alliés sur le dos s’associaient à l’empire soviétiques, les peuples opprimés par l’empire soviétique espéraient le soutient de l’impérialisme anglo-saxon, quoi de plus naturel ? L’impérialisme anglo-saxon a-t-il vaincu l’empire soviétique ? Ou bien le peuple russe majoritaire dans cet empire s’en est-il, seul débarrassé ? Bien que l’impérialisme anglo-saxon se soit rapidement engouffré dans l’empire déliquescent, il dut s’arrêter au seuil du territoire Russe. Après une tentative quasiment réussie sous la gouvernance de Boris Elstine et de ses « oligarques », la Russie a su conserver son indépendance. Elle se trouve être aujourd’hui la cible principale de l’impérialisme anglo-saxon car ses richesses en pétrole et gaz ne peuvent engendrer chez lui, qu’une inextinguible convoitise. L’impérialisme met donc « le paquet » pour s’assurer le contrôle de la Russie. Tous les moyens « froids » décrits plus haut sont donc utilisés contre ce pays.              

D’abord il y a le contrôle étroit des voisins afin que leurs territoires puissent servir de base à toutes incursions ou manœuvre, ainsi ils coupent également ce pays de sa sphère d’influence traditionnelle, d’alliés et de territoire ou faire passer des oléoducs pour écouler le pétrole vers les marchés extérieurs. Si cette politique de l’impérialisme a très bien fonctionné à l’ouest de la Russie, elle piétine à l’est. En effet l’impérialisme s’est assuré du contrôle étroit de tous les voisins européens de la Russie, Ukraine, Pays Balte, Géorgie, Pologne, etc… en n’hésitant pas dans beaucoup à y réhabiliter le nazisme ennemi traditionnel des russes, les sionistes alliés de l’impérialisme ne trouvent pourtant rien à y redire.

Sur le front est, quelques difficultés semblent surgir pour l’impérialisme. Après avoir pris pied en Asie centrale et y avoir construits bon nombre de bases militaires, sous le prétexte fallacieux de combattre le « terrorisme », l’impérialisme se trouve face à l’opposition de la totalité des pays d’Asie Centrale ex républiques soviétique. Le « groupe de Shanghai » composé de ces ex républiques soviétiques, de la Russie et de la Chine, rassemblé au moment ou chacun de ces pays a cru devoir croire la fable du « terrorisme islamique », ce groupe a récemment demandé le démantèlement des bases impérialistes et le départ de ses armées. Ce revirement est d’une importance capitale, car il montre le changement de posture des deux grandes puissances de la région que sont la Russie et la Chine face à l’impérialisme, postures devenant méfiance pour la Chine et de défense pour la Russie.

La Russie est donc présentement en posture de défense face à l’impérialisme. Après la prise d’otage de Beslan dont les russes affirment détenir les preuves qu’elle a été fomentée par les anglo-saxon à partir de la Lituanie. Après les attentats «terroristes» de Londres au moment de la présence en Grande Bretagne de Vladimir Poutine, attentats d’une organisation tellement ridicule et bâclée que son organisation  par les services de l’impérialisme a sauté aux yeux des services russes. Un véritable casus belli est-il né maintenant entre impérialisme et Russie ? Cependant, la Russie vend toujours son pétrole en dollar, monnaie de l’impérialisme, cette abondance de russo-pétro-dollars ne peut que créer des liens avec l’impérialisme et facilite la corruption des élites.   

Comment évoluera ce casus belli ? L’impérialisme ira-t-il jusqu’au bout de sa démarche agressive ? Une guerre chaude est-elle envisageable après le début maintenant avéré d’une nouvelle guerre froide ?  La Chine, la Russie cibles ambitieuses de l’impérialisme se laisseront-elles engloutir ?       

    

5-5- Cas de l’Allemagne

 

L’Allemagne devenue impérialiste à la fin du 19ème siècle a cherché à s’implanter en Afrique. L’Allemagne a trouvé là une forte opposition des impérialismes d’alors, français et britannique. Les ambitions de l’Allemagne en Europe associées à l’empire déliquescent austro-hongrois ont fini par engendrer  la plus terrible guerre impérialiste de l’humanité. L’Allemagne vaincue n’avait plus d’ambitions africaines, elle pu renaître en concentrant ses activités industrielles sur son propre territoire, face à une France et une Grande Bretagne se perdant dans les spéculations financières coloniales. Le nationalisme allemand réveillé  par l’inique traité de Versailles et l’occupation de la Ruhr par les français a pu donner naissance au nazisme. Ce nazisme suscita rapidement un grand intérêt chez les anglo-saxon qui y virent un moyen intéressant de lutte contre ce qu’ils appelaient le « bolchevisme ». « Monsieur le chancelier Hitler » trouvait grâce aux yeux de l’intelligentsia anglo-saxonne qui ne manqua pas de l’alimenter en forts moyens financiers. 

Bien que l’intelligentsia états-unienne pencha naturellement pour l’hitlérisme, l’implication de la Grande Bretagne dans une guerre de type impérialiste avec l’Allemagne, contraint de mauvais gré les USA à entrer tardivement dans la guerre à ses côtés tout en ménageant ses nombreux intérêts industriels allemands. A peine le conflit terminé, l’impérialisme effaça cette fâcheuse parenthèse en acquérrant l’aide des criminels nazis et des services de renseignements hitlériens pour prolonger le conflit contre l’empire soviétique et renforcer ses divers moyens de coercition notamment en Amérique Latine. L’Allemagne coupée en deux par l‘impérialisme anglo-saxon d’une part et l’empire soviétique de l’autre ne joua aucun rôle majeur jusqu'à sa réunification. A partir de l’unité retrouvée l’Allemagne tenta sur le champ de jouer un rôle en Europe centrale (Mittle Europa), cette tentation la fit se glisser dans les oripeaux du Saint Empire et sa diplomatie européenne chercha a se ménager des zones d’influences pour elle traditionnelles. A cet effet l’idéologie pangermaniste en résurrection s’attaqua et peut être s’attaque toujours aux états nations européens historiques créés à la suite des défaites militaires successives de l’Allemagne. C’est ainsi que l’Allemagne oeuvra activement pour la partition de la Yougoslavie, état le plus symbolique en Europe de ses défaites passées. Dans cette action l’Allemagne se trouva en parfait accord avec l’impérialisme anglo-saxon. Continuant à œuvrer, le pangermanisme proposa et peut être propose toujours de partitionner l’Europe en régions ethniques et culturelles au dessus des états. Ce pangermanisme, activement soutenu par les Verts «écologistes» milite pour l’atomisation de l’Europe et la fin des états nations, ainsi dans ce schéma, l’Alsace Moselle partie du territoire français occupée par l’Allemagne de 1871 à 1918, serait récupérée par un zone d’influence germanique, rapidement transformé en état (pour l’Allemagne ethniquement stable). Ainsi l’Allemagne finance tous les mouvements autonomistes et indépendantistes d’Europe avec la bienveillance de l’impérialisme anglo-saxon. Bien évidemment ce plan discret va à l’encontre des intérêts  de la France et de sa laïcité qui ne lui permet pas de se définir comme état ethnique contrairement à ce que les pangermanistes veulent accomplir en Allemagne et en Europe.

Cependant, l’Allemagne cherchant à se ménager une place dans le concert des nations, en conformité avec sa puissance industrielle et culturelle, finit par indisposer l’impérialisme. La docilité de l’Allemagne n’est plus ce qu’elle était et son commerce florissant avec la Russie et la Chine inquiète surtout quand ce commerce s’accompagne d’excellentes relations diplomatiques avec ces pays dans le collimateur de l’impérialisme. L’impérialisme anglo-saxon a donc engagé des actions de déstabilisation de l’Allemagne ce plan consiste à supporter les partis néonazis d’une part et les mouvements issus des immigrations turques et kurdes de l’autre afin de fomenter des troubles. Tel que l’indique Ernst Von Bullow dans ses différents ouvrages l’impérialisme cherche à faire accroire que l’Allemagne est encore sous influence nazie pour qu’elle puisse mieux être isolée et manipulée. Bien qu’il existe de solides divergences d’ordre géopolitique européenne entre l’Allemagne et la France, l’attitude de défiance et de rebuffade des gouvernements Chirac et Schroeder à l’encontre de l’impérialisme anglo-saxon ont amené ces deux pays à rapprocher leur diplomatie et de rapprocher cette diplomatie commune de celle de la Russie et de la Chine. Cet axe Paris Berlin prolongé vers Moscou et Pékin inquiète fortement l’impérialisme qui ne ménagera pas sa peine pour qu’il soit rompu. L’arrivée au pouvoir en Allemagne comme en France de politiciens qui lui soient dociles est ardemment souhaité et activement préparé par l’impérialisme anglo-saxon. Angela Merkel en Allemagne et Nicolas Sarkosy en France sont activement pressentis pour jouer ce rôle.

 

5-6- Cas du monde hispanique.

 

Le monde hispanique s’érige en nation à l’instar du monde anglo-saxon. Constitué des pays de langue espagnole s’associant naturellement aux pays de langue portugaise, cette nation en émergence représente un effectif considérable, supérieur en nombre au monde anglo-saxon. L’Espagne, première nation historiquement impérialiste entreprend depuis longtemps des actions d’influence culturelles en direction de ses anciennes colonies d’Amérique Latine. A cet hispanisme culturellement dense s’associe en Amérique du Sud  l’idéologie bolivarienne. Le bolivarisme, du nom du Général  Simon Bolivar qui dirigea au 19ème siècle les insurrections indépendantistes est proche de l’idéologie républicaine française, le bolivarisme cherche à unir les pays d’Amérique Centrale et du Sud afin de défendre leurs intérêts communs face au colonialisme. Colonialisme espagnol hier, colonialisme états-unien aujourd’hui. En adjonction à ce contexte anticolonialiste  l’Espagne, mère patrie possède une solide tradition d’affrontement avec l’impérialisme anglo-saxon dans nombre de guerres du 19ème siècle comme du début du 20ème

Les USA se sont largement étendus sur des territoires pris à l’Espagne puis ensuite au Mexique. Au début du 20ème siècle les USA voulurent reprendre pour leur profit un certain nombre de colonies espagnoles comme Cuba et Les Philippines. Pour déclancher la guerre contre l’Espagne à Cuba les USA n’ont pas hésité à saborder un de leur propre cuirassé, Le Maine, en visite dans le port de La Havane et d’accuser ensuite les espagnols d’avoir organisé cet attentat. Les espagnols ont inaugurés dés le début du 20ème siècle des méthodes qui feront écoles par la suite.

Prenant la suite de l’impérialisme espagnol défait, l’impérialisme états-unien puis anglo-saxon s’imposa en Amérique Latine et aux Philippines. Ces anciennes colonies espagnoles et portugaises devenant « l’arrière cour » des USA, comme il était répété trivialement dans ce pays.

Le 20ème siècle connu des conflits sans fin entre les peuples de « l’arrière cour » et les dictatures sanglantes mises en place par les USA dans des républiques dites «bananières» dirigée d’une main de fer par les consortiums agroalimentaire de l’impérialisme.

Une forte contestation  à l’impérialisme est aujourd’hui emmenée par le  Venezuela de Hugo Chavez. Le Mercosur, organisation de libre échange purement sud américain permet d’accélérer les échanges économiques entre ces pays en dehors du contrôle de l’impérialisme. Des échanges importants sont réalisés avec la Chine qui investit sur le continent de fortes sommes. Aux USA même, l’usage de la langue espagnole prend de l’ampleur et est largement utilisée dans le quart sud du pays. Les hispaniques non considérés comme « blanc » par les anglo-saxon, sont particulièrement méprisés, à l’instar des noirs et des natifs américains.     

Ce monde hispanique, perpétuellement agressé et humilié présente une forte volonté émancipatrice et de fortes traditions anti-impérialistes. Il représente une forte capacité de résistance à l’impérialisme.

 

5-7- Cas du monde arabe 

 

Le monde arabe est un habitué des impérialismes les ayant eu pratiquement tous à combattre.

Le monde arabe est une cible privilégiée de l’impérialisme à deux titres.

Beaucoup de pays arabes recèlent du pétrole convoité par l’impérialisme.

Le monde arabo-islamique a été désigné comme adversaire principal par l’impérialisme anglo-saxon dans son organisation de la guerre des civilisations.

Le monde arabe longtemps soumis à l’empire ottoman fut libéré de cet empire par les français et britanniques pour tomber sans délais sous la coupe de leur impérialisme. En 1945 les USA prenaient la suite en Arabie Saoudite pour y conclure un intéressant accord pétrolier ils érigèrent ensuite une compagnie pétrolière mixte qu’ils contrôlèrent, l’ARAMCO.

Alors que le Maghreb luttait contre l’impérialisme français, le Proche Orient luttait contre l’impérialisme britannique, les USA exploitaient la manne pétrolière saoudienne.

L’héritier du trône saoudien, le prince Abdallah ne cacha pas récemment son intention de revoir à la hausse le montant des royalties versées par l’ARAMCO à l’état saoudien. Les comptes faits, les USA jugèrent que cette révision prévue devait les léser gravement. Le prince Abdallah devint pour eux un adversaire et son pays devait être déstabilisé. Ils prévirent d’abandonner ce pays et de porter effort et attention à l’Irak voisin tout autant gorgé de pétrole. Quand les services états-uniens organisèrent les attentats du 11 septembre, ils prirent soin de les imputer à des saoudiens afin que l’on soupçonnât de riches dignitaires du régime de les avoir financé, ce qui troubla forts leurs juteuses affaires. Dans le même temps l’organisation, fabriquée par l’impérialisme, Al Quaïda, fomenta nombre d’attentats contre des occidentaux travaillant dans l’organisation industrielle pétrolière d’Arabie Saoudite, ceci dans le but de les amener à fuir.

Abandonnant l’Arabie Saoudite déstabilisée par « Al Qaïda », l’impérialisme se jeta sur l’Irak arguant que leur ex complice Sadam Hussein avait lui aussi organisé les « attentats » du 11 septembre et disposait d’armes de destruction massives. Ce mensonge fortement relayé par les média corrompus ne fit malheureusement pour l’impérialisme pas l’unanimité des nations apparemment soumises.

Cependant l’agression contre l’Irak doit faire face à une forte opposition militaire du peuple Irakien dont l’armée fut habillement entraîné aux méthodes de guérilla par le Vietnam. Les pertes subies par l’impérialisme sont lourdes. L’armée US annonce 2000 morts de son côté, il conviendrait plus tôt au vu des communiqués militaire tant de la résistance que du Pentagone multiplier ces pertes par 3 ou 4.

A ces conflits, s’ajoutent celui perpétuellement engagé contre le colonialisme israélien,  et les graves menaces contre la Syrie et l’Iran.

Accusé d’être intrinsèquement terroriste, cible d’une guerre de civilisation habillement concoctée, agressé militairement et menacé perpétuellement, le monde arabo-islamique  est en première ligne face à l’impérialisme, il est aujourd’hui le fer de lance de la lutte contre cet impérialisme anglo-saxon.        

 

 

 6- Conclusion.

 

La puissance de l’impérialisme anglo-saxon aujourd’hui est avant tout fondée sur son contrôle du marché du pétrole par l’usage exclusif de sa monnaie, le dollar et par son contrôle absolu du système bancaire et par conséquent spéculatif international. Ce contrôle lui permettant de corrompre ou de susciter la corruption des élites politiques et intellectuelles du monde afin qu’elles défendent partout et toujours ses intérêts.

L’impérialisme, composé de puissances maritimes et commerçantes de traditions coloniales possède une faible structure industrielle et peu de ressources énergétiques sur ses territoires propres. C’est la nature de l’impérialisme que de chercher ailleurs ce qu’il ne possède pas.

Pour accompagner la corruption,  mieux soumettre ses victimes et mobiliser ses troupes l’impérialisme a organisé un terrorisme qualifié faussement d’islamiste et commis dans le monde une série d’attentats sanglants contre des populations civiles.  

 

Face à lui l’impérialisme anglo-saxon  trouve trois puissances hostiles en émergence.

 

Le continent eurasiatique se rassemblant autour d’une épine dorsale constituée par un axe Paris, Berlin, Moscou, Pékin, ce continent possède tout :

L’énergie avec surtout le gaz russe pour longtemps, transportable aisément  par terre.

La technologie avec la France et l’Allemagne

L’industrie et les marchés avec la Chine et l’Inde.

Le monde arabo-islamique.

Riche en énergie pétrolière, en capacité commercial et industriel et en volonté de combat.

l’Amérique Latine.

Riche en ressources naturelles, en capacité industrielles avec le Brésil et formidable marché en émergence possédant une grande tradition de lutte anti-impérialiste.

 

 

Ces puissances peuvent continuer à se soumettre à l’impérialisme ou à le défaire, pour ceci nul n’est besoin de guerre.

 

 Il suffit :

 

D’ériger un véritable droit international dans l’égalité des nations.


2-     De réviser les accords de Bretton Wood instituant le dollar comme fondement monétaire international et de créer une monnaie commerciale internationale constituée par les principales monnaies du monde.

 

De montrer au monde et surtout au peuple des USA, qui a réellement organisé les attentats du 11 septembre 2001, en demandant à l’ONU la constitution d’une véritable commission d’enquête internationale libre de toutes pressions.

 

 Alain Benajam

Octobre 2005

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 18:06

 

L’impérialisme aujourd’hui.


 

 L’usage aujourd’hui du mot impérialisme peut sembler désuet, il rappelle la phraséologie utilisée par les partis gauchistes des années 60 ou il était immanquablement accolé à américain. Les « idéologies » fustigées en leur temps devaient, semble-t il disparaître, l’histoire s’arrêter pour mille ans et le monde couler des jours heureux sous le regard bienveillant de l’oncle Sam. Pourtant, les horreurs de la guerre n’ont jamais été si prégnantes et les risques d’un conflit généralisé avec utilisation éventuelle de l’arme nucléaire jamais si actuels.

La cause de cette menace en est justement l’impérialisme tel qu’il s’expose lui-même dans un texte : «Project  For a New American Century »  le titre parle de lui-même, sorte de « Mein Kampf » moderne ou comme dans l’ouvrage d’Hitler, l’impérialisme expose dans les termes les plus crus ses intentions. L’impérialisme n’était pas que de la langue de bois, il se décrit, on peut le remarquer, comment fonctionne t-il ?

 
Lénine, inventeur du terme, définissait l’impérialisme comme le stade suprême du capitalisme. Il ne pouvait décrire en son temps qu’une réalité devenue maintenant partielle. En effet il ne convient pas de confondre l’impérialisme et l’empire qui en est le stade ultime. Il ne faut confondre non plus, ni impérialisme et capitalisme, ni impérialisme et libéralisme qui en sont les contraires. L’impérialisme est la tendance à vouloir devenir un empire que possède tout système économique marchand, capitaliste ou non, l’empire en est l’état achevé.

 

Si l’impérialisme est dynamique en déséquilibre et anthalpique, l’empire est stabilisé et entropique. L’impérialisme peut former un empire en devenant totalitaire. Le seul exemple d’empire moderne a été  l’URSS précisément de Lénine, bien que l’URSS ne fut pas capitaliste.


Aujourd’hui, le seul impérialisme agissant globalement, possédant une stratégie planétaire est l’impérialisme anglo-saxon, c'est-à-dire la coalition des pays de langue anglaise dont la population est d’origine européenne. Cette coalition se veut être une nation dans le modèle archaïque ante révolutionnaire français. Ces pays sont le Royaume Uni, les USA, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande, ils ont mis en commun un certain nombre de moyens permettant d’imposer leur pouvoir dont notamment le système d’espionnage Echelon.

Cette coalition agit comme la continuité de l’empire britannique, le Royaume Uni étant l’élément pensant, traditionnel et d’expérience, les USA étant essentiellement son bras armé.


 Par le passé d’autres nations furent impérialistes ; l’Espagne le Portugal, la France, la Russie, le Japon, d’autre cherchèrent à le devenir sans succès, comme l’Allemagne ou l’Italie, tous ces impérialismes ont disparu, seule la France possède en Afrique quelques éléments de son pouvoir passé en voie actuellement de disparition sous la poussée de l’impérialisme anglo-saxon.

 
Comment définir plus précisément l’impérialisme, quelles en sont les fonctions.


L’impérialisme peut être décrit comme la tendance de tout système marchand national à vouloir se ménager, hors de ses frontières, une situation commerciale  monopolistique.


Si les entreprises  capitalistes fonctionnent généralement dans la concurrence entre elles, il est notable qu’elles haïssent  ce fait et cherchent toujours à éliminer cette concurrence afin de s’établir en situation de monopole, cette tendance est naturelle.

 

Eliminer le concurrent est le rêve de tout entrepreneur.

 

Certain confondent capitalisme et libéralisme, rien n’est plus faux, le capitalisme n’est en rien libérale. Le libéralisme a été seulement l’idéologie politique, permettant la régulation du capitalisme en édictant des règles concernant la liberté d’entreprendre pour chacun, ceci en s’opposant évidemment à la tendance monopolistique du capitalisme. Le capitalisme et ses tendances monopolistiques et surtout impérialistes sont parfaitement antithétiques du libéralisme cherchant lui à ménager les libertés individuelles et la libre concurrence et combattre tout despotisme.


Comment établir le plus simplement possible des situations monopolistiques ? En éliminant par la force les concurrents et en s’ouvrant par la coercition des marchés protégés. Le premier instrument de l’impérialisme est donc la force armée. Et pour obtenir l’usage de la force armée les grands groupes capitalistes se doivent de conquérir l’usage de l’Etat.

 
Conquérir l’usage de l’Etat est une préoccupation essentielle de ces grands groupes capitalistes à tendance monopolistique.

 
Ce phénomène peut être appeler : «capitalisme monopoliste d’Etat», nous voyons que nous sommes très éloigné du libéralisme. L’imbrication de l’Etat d’avec des intérêts privés est donc une tendance générale intéressant tous les pays, petits ou grands. Cette imbrication se réalise d’abord et plus facilement sur des marchés ou l’Etat est le client principal, par exemple: les fournitures pour la force armée, formant ainsi un « complexe militaro industriel » possédant le plus souvent des ramifications dans d’autres secteurs clef de l’économie comme l’approvisionnement pétrolier. Nous avons là l’élément moteur de l’impérialisme d’aujourd’hui, ou se trouvent mêlées, les fonctions régaliennes des Etats, le « capitalisme monopoliste d’Etat »et le « complexe militaro industriel »  tous ces éléments liés par des politiciens passant leur carrière de la tête de l’Etat a celle des grands groupes capitalistes et vice versa.


Ceci pouvant paraître légitimement insupportable par les populations, ne pourrait exister sans l’appui des médias chargés de faire passer les scandales permanents pour le fabuleux exercice de la liberté et de la démocratie.

Capitalisme monopoliste d’Etat, complexe militaro industriel, forces régalienne de l’Etat, politiciens et médias concourent à cimenter une  tyrannie toujours en équilibre entre le supportable et l’inadmissible pour les peuples.

 

Tous les Etats nationaux parvenus au stade impérialiste étaient actifs à fin du 19ème siècle. La concurrence entre eux fut terrible allant jusqu’aux grands holocaustes guerriers ou des millions d’individus furent sacrifiés sur l’autel de leur  pouvoir. Le 20ème siècle fut donc l’époque des grands affrontements entre les « puissances » impérialistes, pour qu’une seule ne subsiste, celui-ci ayant réussi à éliminer les autres ou les intégrer. C’est le cas en ce début de siècle avec la jonction entre l’impérialisme états-unien et l’impérialisme britannique vieillissant, ces deux derniers ayant embarqué le petit impérialisme sioniste formant une main d’œuvre à bon marché pour leurs aventures communes.

 

1- Les forces militaires et régaliennes.

 

Le fonctionnement de l’impérialisme est assis sur des forces militaires et régaliennes imposantes. Même si l’impérialisme fait œuvre de toutes ses possibilités politiques et idéologiques, il est adossé évidemment à la crainte suscitée par la puissance coercitive, celle-ci doit donc être crédible.

Les anglo-saxons ont inventé le concept de guerre asymétrique, dans ce concept, les adversaires éventuels de l’impérialisme doivent prendre conscience qu’ils ne peuvent avoir aucune chance. La force militaire doit toujours avoir une puissance considérablement supérieure à celle de tout contestataire. Les crédits militaires des puissances anglo-saxonnes dépassent les crédits militaires de l’ensemble des autres pays réunis. Le complexe militaro-industriel est plus florissant que partout ailleurs, gavé de commandes de l’Etat.

L’imposante force armée des pays anglo-saxon, additionnée de services de renseignement pléthoriques, forment un corps de fonctionnaires nombreux et un Etat puissant. Les citoyens de ces pays, ou les libertés individuelles rétrécissent continuellement sont de plus en plus soumis à leur Etat   s’immisçant dans leur vie privée comme le montre aux USA , "l’ US patriot act". On est loin du libéralisme et bien plus proche d’un étatisme avancé. Cependant cette force militaire basée sur les technologies ne peut se passer des hommes car aucune victoire militaire ne peut exister sans occuper le terrain. A cet effet le recrutement et le conditionnement des soldats  se réalisent à coup d’attentats imputés à l’ennemi désigné mais habilement concoctés par des services spécialisés. Apparemment ce dispositif possède quelques failles car malgré des crimes sans nom perpétrés et avoir tiré des milliards de cartouches, l’impérialisme a peiné à soumettre le peuple irakien. Maintenant il hésite fortement à s'attaquer à l'Iran.

 

 

2- L’action économique 

 

L’action de l’impérialisme n’est pas toujours ouvertement guerrière, car ceci n’est pas toujours nécessaire. L’impérialisme privilégie momentanément  l’action économique et politique.

L’action économique  est fondamentalement basée sur l’utilisation générale et obligatoire de la monnaie de l’impérialisme, le dollar USD, dans l’achat des matières premières et principalement du pétrole, ce qui permet de contrôler cette matière première. Cette action économique s’appuie également sur l’exploitation des travailleurs de pays tiers ou ceux-ci bénéficient de bas salaires et de peux d’avantages. Elle s’appuie aussi sur l’achat du capital des entreprises mondiales les plus rentables et enfin sur le contrôle de la financiarisation de l’économie mondiale par la prise en charge du système bancaire international.

 

2-1- Le dollar et le pétrole.

Depuis les accords de Bretton Wood le dollar est utilisé comme seule monnaie pour les transactions pétrolières.  Or le dollar n’est plus fondé comme par le passé sur la puissance de l’économie industrielle états-unienne, celle-ci n’existant pratiquement plus. La valeur du dollar est fondée sur la valeur du pétrole. En effet plus de la moitié de la valeur des transactions bancaires sont des transactions pétrolières et 80% de la valeur des transactions bancaires sont réalisées en dollar. De ce fait la banque fédérale US donc l’Etat US contrôle toutes les transactions pétrolières et la quasi-totalité des transactions marchandes dans le monde et surtout la totalité du système bancaire mondial.


Toute augmentation du prix du brut génère automatiquement une augmentation de la demande en USD et soutient donc la valeur de cette monnaie sur les marchés.  Cette utilisation généralisée donne la valeur à cette monnaie qui s’effondrerait totalement si les états choisissaient pour leurs transactions d’autres monnaies. Il est évident que la puissance impérialiste anglo-saxonne a tout intérêt à faire monter les cours du pétrole.

Le pétrole coûte à l’extraction entre 0,5 USD et au grand maximum 5 USD le baril, s’il est pris une marge commerciale du triple sur la valeur la plus importante à l’extraction le prix du  baril ne devrait pas excéder 15 à 20 USD le baril, le reste n’est que de la spéculation artificielle.


L’impérialisme prétend qu’il y a pénurie pour justifier l’augmentation des cours, ceci est bien évidemment faux pour l’heure actuelle. Il y a sur le marché beaucoup plus d’offre que de demande. La Chine, accusée d’être gourmande en produits pétroliers n’achète que 5% des offres qui lui sont faites ! Selon les mécanismes des marchés la Chine devrait donc faire baisser les cours certainement pas les faire monter.

D’ailleurs aujourd’hui le marché du pétrole se régule avec les discounts accordés par les producteurs qui doivent être au moins de 3 USD le baril, le montant des discounts ou prix « Net » devant être accordés aux raffineries est en perpétuelle augmentation.

Le prix vendu par le producteur appelé prix « Gross » peut être lui de moins 5, 7, voir 10 USD, par rapport au cour, la différence entre le prix Net et le prix Gross  est le montant des commissions ou des royalties accordé ça et la au chefs d’Etat et aux méritants.

Les mécanismes spéculatifs contribuant à cette hausse sont complexes, alors que l’offre excède la demande. Ils sont basés sur la spéculation d’un baril fictif appelé «baril papier » vendu et revendu mainte fois aux bourses de New York et Londres mais surtout sur le marché « spot » d’Amsterdam. Ce trafic haussier vient également d’une pénurie organisée de produits raffinés du à une sous capacité volontaire des raffineries états-uniennes. La hausse des produits raffinés due à une réelle pénurie entraîne mécaniquement la hausse du brut.

 

Chacun contribue donc à payer un lourd tribut à l’impérialisme par la facture pétrolière qui soutient le Dollar USD.

 

 Ainsi chacun contribue à payer l’armement qui le menace sous peine de subir cet armement, c’est le cercle vicieux de l’impérialisme.

 

 

2-2- L’exploitation industrielle des pays tiers.

 

Cette action est un classique de tout impérialisme, chercher une main d’œuvre à bas prix. Les pays impérialistes du 19ème et 20ème siècle ont du subir sur leur propre sol l’action de leur classe ouvrière. En effet celles-ci très organisées après de la révolution industrielle du 19ème siècle ont su efficacement s’opposer à une exploitation éhontée et à tirer également profit des richesses produites. Ses niveaux de vie ont constamment augmenté dynamisant ainsi les marchés intérieurs de ces pays, donc la production de richesses supplémentaires en même temps que l’accumulation de capitaux.  Face à la concurrence, données essentielle du capitalisme en phase ascendante, chacun a cherché à minimiser ses coûts de production en cherchant ailleurs une main d’œuvre plus docile et moins cher.

Aujourd’hui cette recherche du plus faible coût possible de main d’œuvre est une action importante voir principale de l’impérialisme. L’impérialisme cherche surtout à implanter ses unités de production là ou la classe ouvrière n’a pas pu ou pas su historiquement s’organiser pour se défendre.  Ce qui peut sembler un paradoxe est que ces lieux miraculeux pour l’impérialisme sont ceux ou a existé un « socialisme » de façade, ou la liberté d’association syndicale était sévèrement réprimée ne permettant pas aux classes ouvrières de se défendre, comme par exemple en Europe de l’Est ou en Chine continentale.

Se rendre maître de ces pays atelier est un objectif aussi important pour l’impérialisme que celui de se rendre maître des pays producteurs de pétrole.

 


3- L’action politique

 

3-1- Les traités avec leurs clauses secrètes issus de la deuxième guerre mondiale.

A l’issue de la seconde guerre mondiale ont subsistés seulement deux grandes puissances, les anglo-saxons d’un côté et l’URSS de l’autre, ces deux camps se sont partagés le monde à Yalta.
Les pays inclus dans le camp dit occidental on été soumis par traité à des clauses secrètes limitant leur indépendance comme ce fut le cas avec le « Pacte Atlantique », ainsi dans ces pays toutes les forces régaliennes habituelles d’un Etat on été doublées  par un réseau ne répondant qu’a Washington ou à Londres ces deux pays se partageant le camp « occidental » Grèce, Espagne, Portugal pour l’Angleterre, USA pour le reste. Les Britanniques ont appelé ces réseaux « Stay behind ».

Nous connaissons aujourd’hui le nom du réseau militaire « stay behind » appelé « Gladio » en Italie ou il a été dévoilé et dénoncé dans les années 70, « Le Glaive » en France et  certainement le même nom dans les différentes langues Européenne. Ces réseaux ont émergé dans l’actualité plusieurs fois, notamment à propos de l’attentat à la gare de Bologne. En France ils ont été « dissous officiellement » plusieurs fois ! Bien évidemment leur existence est toujours aussi présente et prégnante. De par ces réseaux, auxquels appartiennent surtout les cadres des organisations régaliennes, toute activité militaire que ce soit de renseignement ou d’action est soumis à la connaissance des anglo-saxon et à leur approbation. En particulier, les organisations telles que l’OTAN, la CEE et toutes organisation dite « européenne » sont soumis au pouvoir des anglo-saxons et ne peuvent en aucun cas refléter la volonté des peuples d’Europe. Tout ceci ne veut pas dire que quelques conflits locaux ne puisse intervenir entre pays «otanisés» et anglo-saxons mais ces conflits sont toujours de courte durée et se résolvent toujours dans l’intérêt de ces derniers.

Ainsi en Afrique il y aurait un conflit récurant entre la France et les anglo-saxons. C’est un conflit certainement de très faible intensité ou la France ne présente aucune volonté d’une quelconque résistance et plie baguage quand on lui demande de plier bagage. Elle semble d’ailleurs elle-même organiser l’expulsion des français établis de longue date en Afrique comme l'ont prouvé les évènements de Côte d’Ivoire.


3-2- Susciter la peur pour mieux « protéger », l’organisation du « terrorisme ».

 L’Impérialisme agit comme un gang rackettant d’honnêtes commerçants. Il répand la terreur et propose ensuite sa protection. Susciter la peur de l’autre est de tous temps un moyen classique d’asseoir une tyrannie. En Europe les Juifs ont souvent fait l’affaire. Nous savons également que l’organisation des croisades par l’église lui a permis, au 12ème siècle en Europe d’établir son contrôle sur une noblesse turbulente. Le nazisme a abondamment utilisé la peur de l’autre pour se répandre dans les esprits. L’impérialisme anglo-saxon s’est fait une spécialité dans l’orchestration et l’exploitation de la crainte. Les USA sont en guerre contre quelqu’un depuis leur création. Contre les natifs amérindiens présentés comme cruels, contre les mexicains, contre les espagnols contre les anarchistes, contre les noirs, contre les communistes, contre les russes etc… il y a toujours eu chez eux une terreur à exploiter.

La fin de l’URSS et de ce qu’ils appellent le « communisme » les a laissé subitement sans ennemi fourbe et méchant, sans « empire du mal ». Il est d’ailleurs légitime de se demander à quel point ils n’ont pas été déçus par la fin de l’URSS, car leur industrie d’armement a risqué là un coup fatal. Il fallait reprendre l’initiative.

 Ils ont cette fois-ci décidé de se créer eux même l’ennemi terrifiant que leur pouvoir nécessite. Cet ennemi terrifiant fut créé de toute pièce par le complot du 11 septembre 2001 attribuant à un hypothétique Ben Laden satanique islamiste, l’organisation d’attentats aux USA. Ces attentats auraient mobilisé pour réussir un bon millier d’individus et surtout auraient bénéficié de complicités à l’intérieur du pays. Ceci devait montrer aux citoyens états-uniens à quel point leur pays était sous l’emprise d’un ennemi redoutable et qu’il était absolument nécessaire de réduire les libertés individuelles et que chacun se prépare a se sacrifier dans les guerres impérialistes  à venir.

La fable de l’Islamisme fomentant des attentats terroristes partout dans le monde s’est répandue avec la complicité et la participation des Etats et des médias corrompus. L’organisation « d’attentats terroristes » accréditant la thèse du méchant musulman est une activité permanente de services spécialisés aux USA comme en Grande Bretagne. Le faciès du musulman fanatique de base, tel qu’il est présenté dans ces médias, rappelle furieusement celui du Juif tel qu’il était représenté par la propagande Nazie. Aujourd’hui le même antisémitisme, celui qui a engendré l’holocauste employant les même méthodes, seulement un peu plus radicales, s’exprime dans tous les médias.

Le même homme au nez crochu, au teint basané et aux cheveux frisés doit servir de cible à la vindicte populaire et permettre l’instauration du même fascisme que celui des années 1930.

 

3-3- Diviser pour mieux régner.

En accompagnement à la terreur répandue pour préparer le futur soldat de l’impérialisme au sacrifice suprême vient la division, l’atomisation du monde non anglo-saxon. Le projet impérialiste global est de fractionner en communautés, les plus petites possibles, les états- nations historiques. A cet effet l’impérialisme propose au monde son propre modèle d’organisation social, le modèle communautaire. Dans le monde anglo-saxon, les pseudo citoyens, vivent en communautés religieuses, nationales d’origines ou « raciales » (d’après les critères anglo-saxons)

dans ces communautés la religion commune est le ciment principale.

En suivant ce modèle ils proposent au monde une « balkanisation » qui leur permettrait un meilleur contrôle en suscitant des oppositions voir des guerres civiles entre ces groupes atomisés. C’est ainsi qu’ils ont procédé en Yougoslavie et qu’ils tentent cette atomisation dans l’Irak qu’ils occupent en fomentant des attentats sanglants contre la communauté Chiite, « revendiquées » bien sure par l’une de leurs nombreuses marionnettes Sunnites.

Mais la grande division globale organisée en guerre des civilisations est celle fomentée entre judéo-chrétiens et musulmans. Cette grande rupture doit permettre la mise en place d’un état de guerre permanent et rendre disponible et déterminés  un grand nombre de soldats prêts à mourir pour sauver le « monde libre ». Cette guerre des civilisations est le thème principal et permanent diffusé par les média corrompus et aux ordres.  


3-4- La  corruption des élites.

 

Il n’y a aucune raison pour que tous les chefs d’Etat du monde ne soient pas corrompus, ceux qui ne le sont pas sont morts ou en tentative d’élimination physique. Bien sure il peut y avoir ça et la quelques velléités de résistance, Jacques Chirac n’a-t-il pas refusé une fois ce qui lui était demandé, une fois seulement. La preuve de cette assertion réside dans l’unanimité avec laquelle tous les Etats du monde ont validé la thèse officielle US du complot du 11 septembre 2001 maquillé en attentat islamiste. Des Etats puissants comme la Chine et la Russie n’avaient aucun intérêt à valider cette thèse incroyable, ils l’ont pourtant fait en prenant le risque de se déconsidérer !

Le premier mécanisme de la corruption fonctionne avec le marché du pétrole. Une transaction pétrolière donne toujours lieu à commissions, ces commissions oscillant en moyenne entre 0,5 et 2 USD par baril, la consommation mondiale étant de 25 millions de barils par jour, si on prends une moyenne de 1 USD par baril de commission cela fait 25 millions de USD par jour disponible à la corruption. Quel en est le mécanisme subtil.

Tous les chefs d’Etats du monde et leur proche « nomenklatura » ont le pouvoir d’attribuer ou non à telle ou telle sociétés privées des marchés pétroliers, ce pouvoir est normalement rétribué par une commission. Cette commission est perçue par l’intermédiaire de sociétés écrans ou ces chefs d’Etats et leurs nomenklaturas ont leurs intérêts. Bien entendu l’impérialisme connaît et répertorie ces transactions cependant, il laisse faire et même suscite ces commissionnements, se réservant la possibilité de dévoiler les lourds comptes bancaires dans les paradis fiscaux. Gare aux désobéissants, au mieux pour eux, il en serait fini de la richesse facile et du pouvoir. Dans le pire des cas l’Impérialisme possèdes ses tueurs MOSSAD, composés de Libanais Chiite, MI5 ou le SSA de Dick Cheney, cancer, crises cardiaques, suicide sont aisément maîtrisés par ces spécialistes.

On peu ainsi distinguer une corruption active ou explicite, d’une corruption passive ou implicite. Dans la première, un avantage politique est demandé derechef contre un avantage économique. Dans la seconde on permet à la cible de s’enrichir seule notamment par la perception de commissions pétrolières. Au besoin cette cible est incitée par des officines spécialisées. Un avantage politique serait réclamé seulement si besoin, contre une éventuelle dénonciation des comptes bancaires.


La corruption atteint bien évidemment les médias dont il importe qu’ils diffusent les légendes soigneusement concoctées par les services spécialisés de l’impérialisme. Comme pour les chefs d’Etat cette corruption doit pouvoir atteindre tous les médias sans exception, aucune discorde ne doit apparaître. Dans l’affaire du 11 septembre 2001 tous les médias du monde ont, à l’encontre de l’évidence relayés la propagande de l’Impérialisme. En Chine prétendument « communiste », les médias en langue anglaise sont l’exacte recopie des médias anglo-saxon !


La corruption atteint les intellectuels pris en charge par les fondations adéquates.  Les livres justifiant l’Impérialisme foisonnent et sont écrits par les intellectuels les plus renommés. Après la publication des livres de Thierry Meyssan sur le complot du 11 septembre 2001, en France, 8 livres ont été suscité pour justifier la thèse incroyable US et contrer son propos, une centaine d’articles de presse pour l’insulter et une émission de télévision de 3 heures pour dire qu’il était tout à la fois malade mental, gauchiste et fasciste. Le moindre écart par rapport à la ligne officielle édictée par les autorités US engendre une vague ininterrompue d’insultes comme le lynchage médiatique de l’humoriste français Dieudonné, gare aux déviants ! Quels sont les montants des primes venant des USA perçus par ces différents « auteurs », il se dit qu’avec 1500 € il est aisé d’obtenir tout article d’un « journaliste ». 

 

Aujourd’hui la liberté de la presse est réduite à néant et ce principalement dans les pays dits occidentaux.

 

4- L’action  idéologique.

C’est évidemment aujourd’hui le moyen privilégié du pouvoir de l’impérialisme, ne gardant la force armée asymétrique, que pour la menace.

L’action idéologique de l’impérialisme est fort complexe et nécessiterait un livre pour sa description, nous allons ici n’en tracer que les grandes lignes.

D’abord l’impérialisme anglo-saxon cherche toujours une justification pour ses actions, même les plus terribles.

 

4-1- Un fond idéologique nazi

 

Le fond idéologique de l’impérialisme puise largement dans le nazisme. Le premier fondement est évidemment le racisme c'est-à-dire une supposée supériorité raciale du blanc anglo-saxon sur le reste du monde. Evidemment il n’y a rien de scientifique dans cette démarche la supériorité du WASP (White Anglo-Saxon Protestant) ne se démontre pas elle s’affirme. Ce racisme courant anglo-saxon ne s’exprime pas seulement à l’encontre de « races » différentes possédant une couleur de peau différente, mais il s’exprime d’une manière égale à l’encontre de tout le monde non anglo-saxon, ne dit-on pas couramment en Angleterre que l’Afrique commence à Calais.


 Il y a une filiation politique entre « idéologie » raciste anglo-saxonne et nazisme, elle trouve ses racines dans le sud des Etats-Unis ou le Ku Klux Klan  s’est fondu avec le Parti Nazi Américain dans les années 30. A ces organisations se sont attachées bon nombre d’élites du capitalisme US, par exemple Prescot Bush le grand père du Président US actuel, mais également Henri Ford et Rockfeller ceux-ci ont largement contribués à financer l’accession au pouvoir d’Adolphe Hitler en Allemagne. A ce racisme s’ajoute la religion Chrétienne Réformée perçue comme un ciment idéologique des anglo-saxons avec la bible comme credo. Les anglo-saxons auraient été désignés par Dieu pour gouverner le monde. Un salmigondis idéologique à base biblique et élitiste ou l’eschatologie rencontre l’Armagedon alimente les sociétés secrètes fascisantes des élites anglo-saxonnes.

Aujourd’hui, comme une divine surprise, le Sionisme s’allie avec aisance a ce fascisme de base  pour une participation à un concept d’une race élite et supérieure élue de Dieu pour justifier idéologiquement l’impérialisme sur le reste du monde.  

 

La Bible (ancien testament) devenant le credo du pouvoir d’une race sur une autre d’une croyance sur les autres et devenant le drapeau d’une «guerre des civilisations» habilement préparée.

 

Aujourd’hui, une société très secrète de 9 membres gouverne le monde, elle est présidée par Dick Cheney elle professe en son sein la pire des idéologies nazies, d’anciens SS en ont été récemment les membres, elle dispose d’un groupe de tueur, le SSA !

 

4-2- L’influence idéologique des Instituts et des Fondations.

 

Pour les anglo-saxons il s’agit tout d’abord d’influencer toutes les décisions politiques prises par tous les dirigeants du monde pour que ces décisions soient toujours en leur faveur.

L’influence idéologique est le domaine des Fondations et autres Instituts. Les fondations ont pour mission de présenter l’Impérialisme sous un jour agréable en mettant en avant l’exercice de la « démocratie ». Comme nous l’avons vu précédemment, cette « démocratie » à l’anglo-saxonne consiste à placer au pouvoir des différents Etats des politiciens corrompus.

Il s’agit donc de baptiser « démocratie » et « liberté » le fait de laisser le choix aux peuples entre deux tendances politiques également corrompues, pas plus de deux, après c’est compliqué à gérer, ils appelles cela bipolarisation. L’une baptisée « droite », l’autre baptisée « gauche », chacune de ces tendances politiques étant bien évidemment parfaitement contrôlée par la Fondation ou l’Institut adéquat sensé être de droite ou de gauche. Par exemple la NED (National Endowment for Democratie) représenterait la gauche, la fondation Heritage la droite.

Il existe également des fondations moins « politiques» mais tous aussi efficaces comme la fondation Carnegie qui agit dans le domaine de l’éducation et de la gestion des entreprises. 

En Chine la fondation Carnegie dont le siège est à Shanghai dispense même des « cours » à l’école centrale du Parti Communiste Chinois.

 

L’idéologie de base de l’impérialisme carrément raciste et nazie ne peu pas se répandre comme telle, le nazisme impérialiste est réservé à une petite élite et ses sociétés secrètes. Pour frapper les esprits et les retourner à son profit l’impérialisme à coutume d’utiliser des thèmes humanistes pour les vider de leur sens et les rendre inopérants.

Les thèmes manipulés favoris pouvant amener l’adhésion de la masse sont : la démocratie, la liberté, la lutte contre l’antisémitisme.


Ce que l’impérialisme appelle démocratie, c’est la possibilité offerte aux peuples de choisir parmi deux candidats corrompus par l’impérialisme et devant lui pratiquer la même soumission ou si l’un est plus en faveurs que l’autre, c’est le noyer en moyens de propagande et en fortune personnelle, c’est la aussi la guerre asymétrique mais froide. Tout candidat n’étant pas adoubé par l’impérialisme est aussitôt taxé de populisme et de vouloir établir une dictature ou de truquer les élections. La manipulation des élections étant réservée à l’impérialisme.

 

La liberté chère à l’impérialisme est bien entendue celle des prédateurs de l’économie. Quand un pays met à la raison des prédateurs dépassant les bornes comme la Russie récupérant son pouvoir sur ses ressources énergétiques alors que les oligarques les bradaient à l’impérialisme ce dernier crie à l’atteinte aux liberté individuelles.

 

La « lutte » contre l’antisémitisme  est devenu paradoxalement le thème favori de l’impérialisme, le paradoxe vient de l’origine nazie de l’idéologie impérialiste, mais celui-ci réussit maintenant à instrumenter à son profit les tourments supportés par les juifs d’Europe par le passé.


Quoi de plus terrible que l’holocauste ! Associer tout adversaire en partisan de l’holocauste juif doit donc présenter un intérêt politique considérable. Cette instrumentation paradoxale vient de la confusion qu’il induit entre antisémitisme et antisionisme. La fabuleuse rhétorique de l’impérialisme est la suivante: critiquer le colonialisme Israélien c’est critiquer l’impérialisme anglo-saxon et vice versa, c’est donc être antisémite et donc un monstre partisan de l’holocauste.

Contester les versions officielles attribuant à de pseudo terroristes islamistes les crimes commis par l’impérialisme comme les attentats du 11 septembre 2001 ou ceux de Londres de juillet 2005 c’est être révisionniste et négationniste de la même manière que ceux qui nient justement la réalité de l’holocauste. Les média corrompus sont priés de se plier à cette rhétorique. Tout contestataire des crimes inouïs de l’impérialisme est derechef submergé par un flot ininterrompu d’insultes venant de toute part avec les mêmes phrases comme dupliquées de celles d’un maître.       

 
Avec l’influence politique et idéologiques des fondations, l’impérialisme a mis au points une nouvelle méthode de prise du pouvoir dite « révolution colorée » par allusion à la « révolution orange » fomentée en Ukraine. Ce type de « révolution » suit un cheminement précis. D’abord contester des élections accusées d’avoir été truquées, puis mobiliser une quantité d’individus significatifs en utilisant de gros moyens financiers et en s’assurant de la logistique, permettre l’annulation des premières élections et s’assurer de l’organisation des secondes en truquant là habilement, enfin placer le politicien corrompu voulu dont on est assuré qu’il obéira aux ordres.

 

4-3- L’action culturelle.

 

La dernière action de l’impérialisme et certainement la plus efficace est l’influence culturelle.

Possédant tous les medias, l’Impérialisme s’est taillé une image sur mesure ou le cinéma et les feuilletons télévisés inondant le monde, montrent une réalité virtuelle des USA totalement différentes de la vraie et appâtes ainsi les jeunesses. Au cinéma de l’impérialisme les filles son belles, alors qu’en réalité la nourriture abondante et grasse produit chez eux les plus affreux boudins, au cinéma les voitures sont rapides et sures alors que les limitations de vitesses sont rigoureuses car ces automobiles d’une technologie archaïques ne tiennent pas les routes au revêtement obsolètes. Dans les films hollywoodiens, le non anglo-saxon est toujours le méchant voleur, menteur, traitre, assassin, qu'il soit mexicain, arabes, français, allemand, italien.  Il en va de même dans tous les domaines de la vie courante ou il est recherché une admiration sans borne de l’ « American Way of Life » alors qu’aux USA la bêtise et la tristesse se disputent avec l’archaïsme le plus total, comme par exemple l’utilisation d’unités de mesure moyenâgeuses, comme le « pied » qui serait la longueur du pied d’Henri II Plantagenêt, unité de mesures risibles depuis longtemps disparues dans le reste du monde. Le monde admire les méthodes de gestion dispensées par nombre d’Instituts et autres Fondation alors que celle-ci on largement démontrées leur inefficacité et sont largement inférieures aux méthodes asiatiques. Le comble se trouve dans la généralisation des « fast food » états-uniens fort mauvais autant pour le goût que pour la santé dans des pays comme la France ou la Chine de grande tradition culinaire. Puis dernier outil de la colonisation des esprits est l’usage immodéré et généralisé d’un mauvais anglais mélangé sans borne et sans utilité aux langues locales.

 

Suite a venir.

 

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