Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 14:44

 

L'arnaque de la dette et l'escroquerie politicienne.

 

 

 

La «crise» grecque rapportée par les médias a levé une partie du voile qui recouvre le système financier soigneusement caché aux yeux des peuples.

 

Cette crise qui affecte tous les pays soumis à l'imperium étasunien, c'est à dire les pays de l'OCDE, a pour effet de conduire ces peuples soumis à l'appauvrissement et à une immense pression pour que leur soient soustraits des avantages sociaux acquis de longues luttes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coop%C3%A9ration_et_de_d%C3%A9veloppement_%C3%A9conomiques

 

Il est donc légitime de se poser des questions sur la réalité de cette crise et des mécanismes qui l'induisent.

 

Tout le monde a entendu parlé des agences de notation telle Standard & Poor qui attribuent des notes aux pays empruntant des capitaux sur les marchés financiers. Les peuples ont découvert un peu effarés l'importance de ces emprunts sur des marchés privés et le caractère des notes attribuées à tel ou tel pays. Ces notes allant de AA+ à BB- attribuées par ces fameuses agences doivent évaluer la capacité de remboursement des emprunts.

 

Ces agences de notations semblent toutes puissantes sur les nations car au vu de ces notes les intérêts des emprunts seront plus ou moins lourds et donc l'appauvrissement des peuples qui empruntent plus ou moins important. On ne sait comment procèdent ces agences et qui leur a conféré une telle puissance.

 

La découverte du système d’endettement des nations et des «crises» induites par des difficultés de remboursement de certains pays, nous incite à nous intéresser à des mécanismes financiers particulièrement opaques et pour cause. La découverte du fonctionnement du système révèle une immense arnaque.

 

Le fait que les politiciens de toutes obédiences de droite comme de gauche couvrent cette arnaque et en défendent les rouages est particulièrement grave et pose question sur leur dépendance.

(L'UPR de Asselineau avec S&P de Cheminade mis à part)

 

carte-dette-monde-2009Dette en pourcentage du PIB montrant les pays de l'OCDE les plus endettés

 

L'imposition du Dollar, de l'Euro, de Union Européenne et de la dette obligatoire forme un système qui permet à la fois aux USA de conserver une valeur à leur monnaie et d'alimenter leur industrie d'armement mais aussi permet à une oligarchie très limitée en nombre de s'enrichir d'une manière considérable.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a79ab890-0a6b-11df-811c-d996489948b4/

 

 

Démontage d'une arnaque

 

1- Imposition du dollar seule monnaie indexée sur l'or.

Le système commence par l'imposition du dollar USD, monnaie des USA, comme monnaie devant être obligatoirement utilisée dans le commerce international et notamment dans les opérations de spéculation sur les commodités (matières premières, engrais et produits alimentaires en vrac).

Cette imposition est issue des accords de Bretton Woods du 22 juillet 1944 par lesquels les 44 nations alliées des USA, c'est à dire soumises, acceptaient que l'étalon or, qui jusqu'alors indexait les monnaies de chacune soit supprimé. Un étalon dollar indexé sur les seuls stocks d'or des USA devait remplacer l'étalon or par nation.

Ce faisant, afin de limiter les opérations de change dans le commerce international et de faciliter la visibilité des cours, l'usage du seul dollar fut imposé dans ces transactions puisque cette monnaie était devenue la seule référence sur l'or.

 

2- Le dollar n'est plus indexé sur quoi que ce soit.

En 1971 sous l'administration Nixon, cette référence à l'or du dollar fut supprimée. La seule valeur de la monnaie était conférée par les marchés financiers, la loi de l'offre et de la demande fixant la valeur de change de la monnaie. Monnaie obligatoire dans les transactions donc perpétuellement recherchée et acquise, cette valeur était mécaniquement et obligatoirement soutenue, effectivement le référencement sur l'or n'avait plus d'objet.

 

3 - Personne ne peut plus connaître la quantité de dollars en circulation.

Le 23 mars 2006, l'indice M3 qui mesure la quantité de dollars imprimés n'est plus publié. A ce moment seule la planche à billet produit des richesses, plus besoins ni d'or ni de référence quelconque. En fait cet indice n'avait plus aucun intérêt économique car le dollar imprimé était déjà marginal, la création de monnaie par les banques étant maintenant devenu artificielle par le prêt.

 

4 - La création monétaire par le prêt .

Seuls les prêts créent maintenant de la monnaie plus besoin d'imprimer quoi que ce soit de vrai ou de faux, de faux vrai ou de vrai faux. Le prêt est un jeu d'écriture électronique de banque à banque les capitaux sont complètement virtualisés.

L'importance est d'avoir des gens qui empruntent de l'argent en produisant des intérêts, seuls ces intérêts payés régulièrement issus d'une activité économique sont créateurs de richesses réelles le prêt en lui même n'étant que du vent.

 

5- Pour les USA, contrôler toutes les transactions et les banques.

La « Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication» ou SWIFT fut créé en 1973 et fut opérationnelle en 1977. Cette société interbancaire possède son siège à La Hulpe en Belgique elle est sous contrôle étroit étasunien, elle est chargée des transferts de fonds virtuels par électronique de banque à banque. Toutes les transactions bancaires passent par elle. Ces transactions se font par codes normalisés (méta langage) pouvant être compris automatiquement, chaque code (MT) possédant un verbiage précis. Toutes les transactions sont ainsi connues et la corruption des politiciens contrôlée et instrumentée. Ces transactions peuvent être éventuellement stoppées pour les insoumis sur la seule demande des services US. La totalité des opérations commerciales se faisant en dollars et en conséquence les opérations spéculatives sur les commodités, la réserve fédérale US, organisme de contrôle du dollar, a donc, par ce système, la haute main sur l'économie mondiale et sur la totalité des banques.

 

Aucune banque au monde ne peut fonctionner sans l'accord et le contrôle US.

 

http://www.swift.com/solutions/by_customer/corporates/overview/ssmtig.pdf

Exemple de code MT parmi les plus utilisés:

MT 103 transfert immédiat,

MT 103/23 transfert conditionnel

MT 760 lettre de crédit, prêts, garanties bancaires.

MT 799  contrats, preuves de produits, preuves de fonds.

 

6- Des complices à la tête des états

On comprend maintenant que pour faire fonctionner le système financier US il faut des complices à la tête des états qui puissent organiser les emprunts sur les marchés financiers. En France, cela devint possible grâce à un décret de 1973 signé par Georges Pompidou président de la république, ex fondé de pouvoir de la banque Rotschild et Valérie Giscard d’Estaing son ministre des finances.

Depuis, l'endettement de la France et l'importance des intérêts payés à la finance anglo-saxonne ne cesse de croître. Il était devenu de la plus haute importance pour les USA d'avoir la maîtrise des politiciens des zones soumises à ce traitement de choc afin que soit pérennisé l'emprunt.

Qu'il y ai refus d'emprunter et de rembourser et le système s'écroule.

 

7- Sortir les monnaies européennes des pouvoirs régaliens des états et du contrôle des peuples

L'Europe occidentale, était après les USA, la seconde zone économique du monde donc une des plus solvable. Il y était donc important d'endetter cette zone économique à haut niveau de manière à produire d'importants flux d'intérêts. La création de l'Euro et sa privatisation de fait permit de placer le contrôle de cette monnaie par les USA et son système bancaire. L'UE est là pour remplacer les pouvoirs nationaux et  faciliter ainsi toutes décisions en faveur du système bancaire étasunien.

 

8- Titrisation des dettes et leur transformation en capitaux disponibles à la spéculation.

La titrisation de dettes appelées en français «obligation» est une opération bancaire classique et ancienne. Celui qui achète une obligation, achète une part de dette et possède l'espoir d'être remboursé, il peut faire un placement intéressant selon le taux d'intérêt de ce prêt.

 

415px-Luigi_Loir_-_500_FRF_bond-_Toulouse-_1901.jpg

Aujourd'hui la banque étasunienne, puisque par le dollar et le SWIFT cet état s'est approprié tout le système bancaire mondial, a remplacé ce terme vieillot d'obligation par « debt bond» et divisé ces «dept bonds» en différents produits financiers spécialisés: (MTN, SBLC, BG, etc.).

 

Ces «debt bonds » peuvent maintenant être escomptés par les banques. (c'est à dire fournir des capitaux disponibles)

 

La «dept bond» possédée par un particulier peut être «logée» dans une banque qui l'accepte et qui la garde en garantie, la banque peut en retour assurer une ligne de crédit à son possesseur initial, c'est l'escompte.

 

De cette dette, la banque crée un montant de capitaux immédiatement disponible pour toutes transactions. On observe donc que plus il y a de dettes plus il y a de capitaux disponibles pour la spéculation à la hausse.

 

On comprend bien que plus un produit est cher plus les bénéfices de revente seront importants. Le mécanisme de la spéculation à la hausse consiste a augmenter fortement la demande par rapport à l'offre, il faut donc disposer de capitaux importants. Il s'agit également dans le même temps de retenir la vente.

Acheteurs et vendeurs sont souvent les mêmes, les commodités sont transformées en titres de propriétés électroniques, ainsi une cargaison de pétrole de 2 millions de barils peut être achetée et revendue des dizaines de fois entre son chargement et son déchargement. Le pétrolier peut aussi attendre en haute mer avant son déchargement que la hausse attendue advienne.

Un très grand nombre de transactions se font ainsi en «spot» (en haute mer) ou il s'agit d'avoir à sa disposition des quantités de capitaux disponibles importants.

 

Toutes ces opérations se passent en salle de marché, la propriété des «allocations» passant de mains en mains à la vitesse électronique elle est affichée sur les «boards» (écrans) des opérateurs. Ces salles de marché sont appelées «platforms» et l'accès aux plus performantes des USA ou de Londres n'est réservé qu'à une élite triée sur le volet, possédant des «merchant account» très importants de plusieurs centaines de millions de dollars .

 

Le rapport moyens des «plateforms» réelles ( il y a beaucoup d'escroqueries) est de 2% par jour. 

 

Les «merchant account» des « platforms » sont au nom de «trustees» qui sont des coalitions «d'investisseur» anonymes, il est impossible d'en connaître les noms.

 

L'effet direct de ce système est que : plus il y a de dettes plus il y a de capitaux et plus il y a hausse des matières premières et du pétrole et plus vous payez!

  Petrole-dette-copie-1.png

Capitaux disponibles, bulle financière et prix du pétrole

 

Accélération de la dette

Afflux de capitaux disponibles du à une accélération de l'endettement.

 

Allemagne-siphonnee.png

La courbe de l'endettement de l'Allemagne similaire à celle de la France.

 

_____________________________________________________________________________________________ 

RemarqueCe que l'on appelle bulle financière est l'exès de capitaux provenant d'escomptes de dettes non solvables ou peu solvables. L'éclatement de la bulle financière survient quand il est devenu certain que les capitaux escomptés sur des dettes "pourries"  qui ne seront jamais remboursées, à ce moment les lignes de crédits accordées par les banques sont retirées.

Il y a moins de capitaux disponibles pour la spéculation à la hause, c'est ce qui est arrivé fin 2008.

______________________________________________________________________________________________

 

 

8- L'Euro avatar du dollars et sa béquille.

 

L'euro est une machine à faire du dollar, à soutenir sa valeur et donc celle de la production du complexe militaro-industriel étasunien.

 

Comment? 

La grosse majorité des dettes solvables viennent de pays de la zone Euro et donc la majorité des « debt bonds » est libellée en Euro.

Mais, pour être utilisable en « platform » sur un « merchant account » il faut du dollar puisque c'est la monnaie obligatoire. Les euros escomptés par les banques doivent être échangés contre des dollars et ce perpétuellement, on voit que sur le marché des devises le dollar est toujours demandé et donc sa valeur forcément toujours soutenue.

De cette façon la dette des pays de la zone Euro permet l'existence même du dollar qui sans cela aurait disparu depuis longtemps.

 

Vous travaillez pour que les USA puisse fabriquer et vendre de très grosses quantités d'armement, armement qui va servir à maintenir le pouvoir mondial des USA et imposer le système Euro / Dollars par la force.

 

On voit que ce système d'arnaque qui permet de prélever le fruit du travail des européens et des japonais au profit de la banque anglo-saxonne et des USA ne pourrait fonctionner longtemps si les peuples en avaient conscience.

 

Les politiciens de droite comme de gauche avec les médias qui vantent l'UE et l'Euro sont là pour «enfumer» les peuples et leur faire accepter cette monstruosité. On peut à juste titre se demander pourquoi font ils cela contre leurs peuples alors qu'il ne faut pas très longtemps à chacun pour s'apercevoir de l'étendue de l'escroquerie.

 

J'ai expliqué dans des articles précédents comment avec deux blocs politiques droite / gauche artificiellement opposés mais en accord sur la conservation du système on en arrive de fait au parti unique et à la confiscation de la démocratie.

Quel est le mécanisme de subordination des médias et des politiciens à l'intérêt des USA ? Il serait temps de pouvoir répondre à cette question mais il paraît évident que c'est d'abord l'argent qui fonctionne.

 

Ce système en produit énormément et peut largement saupoudrer politiciens et médias. Les sommes pouvant aller vers un président de la république française se comptent en plusieurs centaines de million d'Euros, ce sont également des actions de « trustees » performants des allocations de pétrole, des parts dans des compagnies minières, des titres au porteur etc.. Les preuves de corruption ne sont détenues QUE par les USA qui peuvent ainsi faire chanter tous politiciens et l'obliger à agir dans l'intérêt du système.

 

Qu'un politicien n'obéisse plus ou que l'on veuille s'en débarrasser au profit d'un autre plus docile et c'est un scandale de corruption ou de mœurs qui est mis sur la place publique et une presse aux ordres bien financée comme Le Monde, Libération ou Médiapart en France se charge des "divulgations". On vire Dominique de Villepin chiraquien avec une affaire Cleastream au profit d'un Sarkozy, puis on vire Sarkozy avec une affaire de financement de sa campagne par la Libye, on vire aussi  un DSK qui voulait que le monde se passe du dollar, les politiciens corrompus valsent et se remplacent mais le système perdure. Aux USA on vire maintenant les généraux non obéissants.

 

Vous payez toujours et ce jusqu'à épuisement de la ressource après, cela s'écroulera mais les hommes du système n'ont qu'une seule devise: "après nous le déluge!".

 

La Grèce... le Portugal... l'Espagne.... l'Irlande.... la France.... jusqu'à l'Allemagne et puis plus rien !

 

Une autre remarque importante: la structure du capitalisme a changé depuis Marx. On n'accumule plus de capitaux dans les pays de la zone sous domination anglo-saxonne avec la valeur ajoutée de marchandises, mais en exploitant des nations colonisées par le système de la dette. Il s'agit maintenant pour les nations soumises de se libérer telle est la première tâche à accomplir pour les peuples.

 

La question nationale est devenue prioritaire, et la gauche morale le principal obstacle politique à cette libération.

 

Partager cet article
Repost0
13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 22:57

 

Peste ou choléra?


Janus.png

 

Telle était la question que l'électeur pouvait légitimement se poser au 2ème tour des élections présidentielles de 2012 car les deux candidats portaient chacun le même projet, celui de continuer la politique désastreuse d'abandon de souveraineté du peuple français, politique qui comme chacun l'observe conduit notre pays à la ruine, tout en favorisant l'escroquerie financière.

 

Comment en sommes nous arrivé là?

 

Bien évidemment chacun des protagonistes niait que la crise systémique que connaît la zone euro-atlantique puisse provenir de ces abandons de souveraineté, négation accompagnée depuis toujours par une lourde propagande médiatique. Ces candidats pourtant ont bien admis l’existence d'une crise, ils ne pouvaient faire autrement mais ils l'ont tous deux attribuée à un phénomène hasardeux et méconnu, chacun se gardant bien d'en analyser les raisons.

Pire, la solution que chacun proposait pour sortir de cette crise était d'accélérer encore l'intégration mondialiste des nations cause même de cette crise.

 

La propagande médiatique, toujours au service du système euro-atlantique dirigé par les USA a merveilleusement bien fonctionné en servant la fiction d'une bipolarisation «droite» / «gauche» qui serait l'essence même d'un choix profond de société. Ce choix marquerait le haut niveau de la «démocratie» occidentale. Nous atteignons ici le vœux le plus cher du système : réduire des élections à un pseudo choix portant sur quelques détails alors que sur l'essentiel et sur ce qui importe au système il y aurait un parfait accord.

 

Ce pseudo choix «droite» / «gauche» est d'ailleurs le même proposé dans chacun des pays de la zone euro-atlantique, choix partout accompagné par une perpétuelle propagande. On observe d'ailleurs qu'à chaque élection, après que droite ou gauche au pouvoir se soit rendue impopulaire, et il ne peut en être autrement, gauche ou droite dans l'opposition revienne au pouvoir. C'est ce que la propagande appelle la démocratie de l'alternance.

Fausse alternance pourtant qui ressemble à s'y méprendre aux partis uniques des anciens systèmes soviétiques ou il n'y avait pas de choix de société. Pour nous, le seul choix proposé ne concernait que la personne qui appliquera une politique unique, nous ne sommes pas loin du parti unique.

 

Pourtant, en France les choses ne pouvaient pas paraître si simple pour les tenants du pouvoir impérial. La France pays contestataire par tradition avait voté à 55% contre le projet de constitution européenne en 2005, c'est à dire avait voté contre un projet important pour le système impérial.

Il fallait empêcher qu'une majorité politique puisse un jour se concrétiser autour d'un rejet du système européiste et mondialiste, telle fut la tâche dévolue aux différents et principaux partis politiques. Il fallait briser toutes possibilités de réunions sur un sujet aussi fondamental qui est l'acceptation ou le rejet du système bien précis et descriptible qui nous affecte, le système Union Européenne, Euro, Dollars imposé à la fois par l'impérialisme anglo-saxon et par l'axe financier Wall Street, La City.

 

Afin de crédibiliser la fiction démocratique du choix, il importait de donner corps à une différenciation droite gauche en mettant en scène et dramatisant des postures moralistes différentes de ceux  pouvant se réclamer par tradition de l'une ou de l'autre obédience.

 

Cette dramatisation paroxystique devait effacer la différenciation principale, celle qui existe entre les partisans de la souveraineté nationale et celle des partisans de l'effacement des nations et ce afin de la remplacer par une autre opposition mais fabriquée conflictuelle et dramatique entre une droite et une gauche soigneusement épurée de toutes analyses techniques sur les causes de la crise et les moyens d'y remédier.

La dramatisation des postures moralistes permet de mieux séparer accointances et appartenance que ne pourrait le faire une analyse réfléchie et technique sur la crise.

Il fallait « enfumer » le débat en mettant en scène une sorte de guerre de religion.

 

Le but du flot moraliste de gauche au service de l'empire est de rejeter à l'extrême droite toutes contestations du système afin de la diaboliser, cette diabolisation s'effectuant à l'aide d'amalgames et de procès d'intentions.

Les thèmes choisis pour cet enfumage n'étaient pas nouveaux, ce sont devenus maintenant des classiques portés principalement par ce qui était auparavant l'extrême gauche, ex PCF et ex gauchistes reconvertis dans la défense des «valeurs occidentales» antinationales avec aujourd'hui un leader politique Jean Luc Mélenchon.

 

Puisque l'affrontement technique réel : indépendance nationale ou mondialisme se fonde sur la nation : soit son indépendance, soit sa dilution voir sa négation, la position moraliste de la gauche au service des puissances financières est d'amalgamer défense de la nation avec nationalisme et racisme. Cet amalgame doit se réaliser en accusant d'une façon dramatique les indépendantistes de vouloir fomenter guerres nationales, pogroms voir de vouloir construire des camps de concentrations et de leur porter finalement la grande accusation de fasciste.

 

Ces thèmes d'amalgames furent déjà largement utilisés par les USA pour diaboliser les contestataires de la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 en portant des accusations très graves de négationnisme, amalgamant la contestation de cette version officielle avec ceux qui nient l’existence des chambres à gaz nazies .

Donald Runsfled lui même fut le premier à porter ce genre d'accusation à l'encontre du Réseau Voltaire et de Thierry Meyssan. Ensuite le monde politico-médiatique et la gauche morale n'eurent plus qu'a suivre la voie tracée.

Ici le bénéfice de la destruction des nations par l'empire est évident, puisque les nations portent des légalités et des protections sociales obtenues de longues luttes, seules barrières à l'exploitation financières.

 

En France pays ou existe une forte immigration et ou vivent le plus grand nombre de musulmans en Europe et le plus grand nombre d'israélites, il est facile de fabriquer des affrontements politiques sur l'immigration, de glisser vers le racisme, de fustiger le nationalisme et d'amalgamer partisans de l'indépendance nationale et adversaires de l'impérialisme avec racistes, extrêmes droite voir fascistes. Il n'est qu'a rappeler l'aventure de Nicolas Dupont-Aignant, cherchant à rencontrer des «Indignés » à la Bastille pour les soutenir, il fut repoussé violemment et traité de fasciste par des militants du NPA.

 

On ne brosserait pas un tableau complet de la situation politique actuelle avec leurs thèmes d'affrontement en ne montrant seulement que le glissement de la gauche révolutionnaire vers la gauche morale, puis son instrumentation par le grand capitalisme financier et mondialiste, sans montrer en parallèle le glissement d'une certaine droite vers le combat anti-impérialiste.

 

Nous voyons aujourd'hui que la défense des nations, de leur liberté et de leur indépendance est devenu un thème politique favori d'une certaine droite radicale autant que de fustiger cette défense est devenu le thème favori des ex gauchistes. Ce faisant cette droite se gauchise en prenant la défense du Vénézuela et de son leader Hugo Chavez autant que celle de l'Iran et de son leader Ahmadinejad autant que celle de la Russie qui a retrouvé son anti-impérialisme du temps de l'URSS avec Vladimir Poutine. Nous avons vu au cours des agressions impérialistes contre la Libye et la Syrie une extrême gauche applaudir à l'intervention de l'OTAN pendant que la droite dite extrême prenait la défense des nations agressées par l'impérialisme US et ses différentes marionnettes. La gauche morale devenant le premier partenaire idéologique de l'impérialisme en mettant en avant le « droit d'ingérence humanitaire » instrumenté derechef par cet impérialisme qui avec sa presse colle rapidement les étiquettes d'infamie sur les hommes à abattre et les nations à piller.

 

Nous pouvons maintenant analyser la manœuvre d'enfumage du «combat » mélenchiste Front contre Front.

 

Un vif affrontement dramatisé entre des « outsiders » radicaux n'avait pour seule fonction que d'obliger chaque électeur à finalement s'identifier religieusement comme étant de droite ou de gauche tout en oubliant les causes de la crise.

 

Cette identification de chacun bien réalisée il ne restait plus qu'aux partis du système, déjà pressentis pour exercer le pouvoir en alternance, de ramasser ses électeurs proprement estampillés.

Chaque groupe n'était plus motivé à élire un politicien en accord avec des idées concrètes , mais à faire barrage à l'autre identifié moralement comme «salaud»: salaud de droite flirtant avec l'extrême droite raciste ou «salaud» de la gauche anti-nationale voulant ouvrir grand les frontières à une immigration massive.

 

masque1.jpg


Deux mouvements politiques: le Front de Gauche et la Front National se sont particulièrement attachés et d'une manière complice à donner corps à une mascarade théâtrale dramatisant un pseudo combat droite, gauche . Pour l'un un combat «antifasciste» en jouant une romantique «guerre d'Espagne» de salon avec drapeaux rouges au vent et « no passaran » vociféré le poing levé. Pour l'autre en s'attachant à bien valider toutes les accusations d'anti-islamisme primaire en donnant du crédit à la fable de l'affaire Merah dont chacun sait aujourd'hui qu'elle fut montée de toute pièce par la DCRI.

Marine Le Pen dans ses discours a toujours pris soin d'effrayer les français d'origine étrangère, oblitérant complètement sa volonté de vouloir sortir la France du système financier euro-atlantique, volonté qualifiée pour longtemps maintenent d'extrême droite et jetée aux oubliettes de opprobre.

 

Le tour était finement joué, ce qui accable les français était passé à la trappe, on ne parlait plus que de racisme et d'extrême droite diabolique et de faire barrage à cette droite classique forcément complice.

Le fauteuil de président fut ainsi avancé au falot François Hollande alias Flamby qui fera un splendide et obéissant valet des intérêts financiers et impérialiste de l'oligarchie anglo-saxonne.

 

pantalone

 

 

 

 

Aujourd'hui l’ineffable Mélenchon, défenseur acharné de l'impérialisme et du système financier euro-altantique, en Pantalone de Comedia Dell'Arte remet ça en se faisant parachuter à Hénin Liétard ou se présente Marine Le Pen afin de continuer la mascarade du combat Front contre Front.

 

 

La gauche morale dont il est le leader est bien devenue l'idéologie privilégiée du système politique, économique et financier qui affecte notre nation, elle est bien devenue l'ennemie principale à abattre si l'on veut unir les français dans un large front patriotique contre l'impérialisme comme celui qui permit de libérer la France du fascisme, qui était véritable celui-ci.

Partager cet article
Repost0
15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 17:37

Médias, guerres et pouvoirs.

Une affaire ancienne


04ruolantes07.jpg


 

Une polémique se développe entre Thierry Meyssan avec le Réseau Voltaire d'une part et la corporation des journalistes des pays de l'OTAN de l'autre. Le Réseau Voltaire accuse les journalistes de l'OTAN de se confondre avec des militaires, parties intégrantes dans les guerres menées par cette organisation étasunienne, tandis que la corporation des journalistes accuse Thierry Meyssan par de tels propos, les mettre en péril dans leurs activités de couverture de conflits .

 

Pourtant la participation des médias autant pour justifier les pouvoirs que les guerres n'est pas chose nouvelle.

 

 

Guerres et pouvoirs.

 

La guerre est un moyen pour une association quelconque d'humains, d'obtenir des avantages politiques c'est à dire de pouvoirs sur une autre association d'humains. Faire la guerre, c'est engager la vie des hommes, c'est faire accepter par ceux qui la font le risque de perdre la vie dans la souffrance, c'est engager ces hommes à commettre le pire, infliger la mort. On comprend bien qu'il faille une sérieuse motivation pour que des humains acceptent de transgresser un tabou fondamental, celui du décalogue « Tu ne tueras point » tabou existant peu ou prou dans toutes les religions.


La guerre, a toujours été précédée par l'établissement de justifications permettant aux belligérants d'être suffisamment motivés pour tuer et risquer de mourir. L'histoire des justifications des conflits est l'histoire même de la guerre. Les guerriers peuvent seulement obéir surtout s'ils sont professionnels, cependant, la guerre étant également une action politique, en faire connaître les raisons, montrer que ces raisons sont justes c'est également faciliter l'action guerrière et préparer ce qui va suivre. Même s'agissant de guerriers professionnels, donner une bonne raison de tuer l'adversaire ne peut que faciliter le geste.

Diffuser la bonne raison de faire la guerre a toujours été dévolu aux médias des pouvoirs.


 

Les clercs, médias des pouvoirs.

 

115135_fr_urbain_ii_.jpg

Le pape Urbain II préchant la croisade

 

Pour qu'un humain ou une oligarchie puisse exercer un pouvoir sur d'autres humains, il est nécessaire que ceux qui subissent ce pouvoir l'accepte sans se révolter. Si exercer un pouvoir, souvent coercitif sur d'autres est agréable, subir ce pouvoir, qui revient à faire ce que l'on a pas envi , est désagréable et comme pour faire la guerre il faut de bonnes raisons pour ça.

 

Aucun pouvoir n'a jamais pu s'exercer dans l'histoire sans médias, c'est à dire sans clercs qui par la parole et l’écrit créent et entretiennent l'histoire qui justifie le pouvoir et le fait accepter aux soumis.

 

Les médias ou clercs des pouvoirs on été très longtemps les religions qui faisaient accepter les pouvoirs d'essence divine, la non soumission à ces pouvoirs devaient affecter gravement la vie éternelle dans un mythique au delà ou l'insoumis subiraient éternellement de cruelles tortures. Tandis que le soumis, mieux le guerrier ayant été tué au combat, irait au Walhalla ou les plaisirs abondent, ils pourraient peut être déflorer un nombre considérable de vierges si on considère cette action comme un plaisir.

On voit que l'établissement des légendes permettant de faire ou non agir les hommes a toujours été un travail important d'intellectuels aguerris dans la communication, rôle très longtemps dévolus aux prêtres des religions et leurs organisations ecclésiastiques.

 

Jamais un système de pouvoir n'a pu s'établir dans l'histoire humaine sans l'aide d'organisations médiatiques au sens propre du terme qui par la paroles et l'écrit perpétuel permettaient de justifier ce pouvoir le faire accepter sans révoltes.

 

L'écrit, le livre, a souvent été sacré, il y a entre l'écriture et la religion un lien très étroit que l'on comprend bien, car Le Livre permet la transmission et la pérennité du conforme et donne un sens à la soumission. Les clercs médiateurs, possédant la capacité d'exprimer et de diffuser les histoires devant être crues par les bas peuples furent toujours privilégiés et proches des pouvoirs quand ils n'en étaient pas une partie intégrante.

 

La guerre peut être vue comme une continuation de l'exercice d'un pouvoir, continuation extrême même, car pour inciter des humains à perdre ce qu'ils ont de plus précieux, il faut que motivations et craintes soient également extrêmes.

 

La motivation la plus généralement répandue permettant à l'humain de transgresser le tabou de donner la mort est celle de la déshumanisation de l'adversaire. Si il n'est pas permis légalement de tuer son prochain, il est possible de tuer l'autre quand celui-ci a perdu son statut d'humain attaché à la religion du Bien pour s'adonner à l'anti religion du Mal.

La première justification des guerres a toujours été la diabolisation de l'adversaire, il ne sert pas le vrai Dieu mais les forces du Mal. Le rôle des clercs va donc être d'inventer et de raconter la légende faisant de l'ennemi une force du Mal devant être combattue par le Bien.

L'histoire de la motivation des guerres ferait un ouvrage considérable s'il devait être écrit, je ne peux donner ici que quelques exemples, la première qui vient à l'esprit est celle des croisades. Il y avait d'un côté les croyants véritables et la vrai religion et de l'autre les infidèles s'adonnant à une religion diabolique, je ne saurais dire de quel côté étaient les fidèles et les infidèles, mais l'agresseur, professant le christianisme a justifié de sa religion pour conquérir des terres se les approprier tout en massacrant sans discernement y compris de religion ceux qui se trouvaient sur son passage. Il en avait reçu la permission des pouvoirs par leurs clercs médiateurs qui leur avaient dit : «Tuez les tous, Dieux reconnaîtra les siens!».

Une autre histoire de guerre et de religion me vient à l'esprit avec la fantastique épopée de Jeanne d'Arc ou quand le clerc se fait guerrier. Jeanne était bien un clerc habilement promu par le parti Armagnac car elle n'agissait que par la parole, ne tirant jamais l'épée. On peut aisément penser qu'une efficacité accrue dans la motivation des combattants serait celle ou le média, qui diffuse la justification de la guerre, joigne le geste à la parole et entraîne lui même ces combattants sur le champs de bataille qui ainsi, au cœur de l'action sont encouragés par une perpétuelle parole et ne peuvent ainsi faiblir.

Avant que Jeanne d 'Arc, sa paroles et ses symboles n'atteignent Orléans assiégée depuis octobre 1428, les combats sporadiques entre français et la coalition dirigée par les anglais ne permettaient pas de trouver une issue aux combats. Les français combattaient dans le désordre comme d'habitude au grès des lubies subites des divers chefs de guerre se trouvant à défendre Orléans. Jeanne d'Arc arriva avec sa parole, disant qu'elle était envoyé par Dieux pour défendre le royaume sacré de France et que les anglais et leurs alliés étaient impies et si ils devaient la combattre ils s'attaqueraient à Dieu en personne. Une femme, non pas un solide soudard, une femme, avec son étendard blanc représentant des symboles religieux, son absence complète de crainte dans le combat donnait une totale crédibilité à ses dires et sa personne. Elle arriva dans Orléans le 29 mars 1429 au soir, le 7 mai les anglais et leurs alliés pliaient bagages et levaient le siège. Quoi de plus efficace, seule ici la parole a réussi à vaincre et très rapidement.


Il est simple de penser que la guerre et la parole sont intimement liées. Parole de justification d'abord, raconter pourquoi on va faire le guerre et que l'on est obligé de la faire, raconter comment l'autre est vil, déshumanisé et diabolique méritant ainsi la mort, encourager finalement perpétuellement les combattants afin qu'ils ne faiblissent pas en entretenant l'histoire qui a fait la guerre comme on entretient un feux (sacré) en y adjoignant du combustible.

 

 

Pouvoirs et guerres modernes.


 

599px-CNAM-IMG_0546.jpgUne rotative de 1883

 

Si l'on entend par clercs, ceux dont la profession est de parler et d'écrire afin de défendre l'ordre établi, de nouveaux clercs sont apparus avec l'émergence d'un nouvel ordre moral, les clercs laïcs. Ceux-ci s'exprimant dans des publications journalières dont la diffusion devint favorisée par la capacité à la lecture de la quasi totalité des peuples et une nouvelle technologie, la rotative, permettant une impression en très grand nombre et rapidement. Avec les journaux la parole par l'écrit connut une diffusion qui pouvait atteindre chacun, ceci devenait sans aucune commune mesure avec la seule diffusion par les prêtres, à la messe du dimanche de la pensée conforme. Cette diffusion exhaustive était à la fois une divine opportunité pour les pouvoirs, mais également pouvait devenir une menace si ce qui était diffusé n'était pas contrôlé. Avec la presse appuyée par les partis politiques lui donnant un contenu idéologique, une deuxième forme de cléricalisme apparu.

 

 

Il fallut une longue gestation au cours des 18, 19 et 20ème siècle pour que la presse, les partis politiques et avec les politiciens et journalistes puisse devenir le média favori des pouvoirs.

De la fin du 18ème siècle au début du 20ème il y eut une période de transition entre deux types de pouvoirs, de l'ancien justifié par Dieu ou une quelconque divinité, au nouveau justifié par la démocratie et l'argent. L'ancien pouvoir de droit divin céda la place aux propriétaires, industriels et banquiers.

Cette longue période entre chien et loup, entre deux idéologies, fut très instable et fut une période de révoltes et de révolutions, aucun médiateur de pouvoir ne pouvait imposer fermement la soumissions, il fallait que cela cesse, les pouvoirs ne pouvaient supporter l'enchaînement ininterrompu des révolutions.


431px-J-accuse_-_Gallica_-_page_1.jpg

 

La presse à ses débuts essentiellement média d'opinion, devint graduellement, avec son industrialisation au cours du 19ème siècle une affaire rentable puis une industrie. Passant de l'artisanat à l'industrie elle se rapprochait ainsi des pouvoirs d'argent et des partis politiques de pouvoir. Presse d'opinion artisanale, elle gagna la confiance du peuple, elle devint crédible, comme le curé du village. Devenue industrie elle chercha à conserver sa précieuse crédibilité.


 

Crédibilité.

 

Toute histoire racontée ne peut être prise pour vraie, par celui qui l'écoute, que dans la mesure ou celui qui la raconte est crédible. Être crédible c'est être réputé toujours raconter des histoires vraies. S'il s'avère par preuve que celui qui raconte l'histoire a menti une fois, il n'est plus crédible et tout ce qu'il pourra raconter par la suite sera considéré comme faux même si c'est vrai. Ainsi doit fonctionner la presse, si elle n'est plus crédible, elle ne peut servir les pouvoirs. Être crédible c'est aussi faire croire que l'on ne possède aucune contrainte obligeant à falsifier la vérité, une presse crédible doit être réputée libre. La liberté de la presse devint un élément fondamental de sa crédibilité et en aucun cas ne pouvais être mise en doute.

 

Avec l'avènement de la démocratie, vint aussi l'avènement de la croyance d'être en démocratie, comme avant la croyance en Dieux faisaient la soumission au roi. La croyance d'être en démocratie faisaient la croyance d'être dans le vrai, du bon côté celui du Bien contre le Mal, cette sacro-sainte croyance devenait de plus à la fois nécessaire et apparemment plus difficile à inculquer face au flot d'informations pouvant être contradictoires devant atteindre le bas peuple.

 

Pour les nouveaux clercs médiateurs, devant justifier les nouveaux pouvoirs et les nouvelles guerres, la tache devint particulièrement ardue et ne pu s'accomplir du jour au lendemain.

 

Toute l'histoire de ce nouveau média, le couple presse, parti politique, devint un jeu subtil pour garder la précieuse crédibilité, elle ne pouvait ostensiblement soutenir les pouvoirs sans s'effondrer. On voit par exemple la presse de pays totalitaires, directement inspirée par le pouvoir perdre toutes crédibilité et finalement amener l'effondrement du système. Il fallait que cette presse puisse vivre sur ses acquis avec une crédibilité chèrement acquise grâce à des campagnes retentissantes comme le « J'accuse » de Zola dans l'Aurore au sujet de l'affaire Dreyfus ou les reportages d'Albert Londres sur le bagne de Cayenne.

 

Durant le 20ème siècle, la presse d'opinion plus ou moins liée aux partis continua à exister donnant ainsi l'impression du pluralisme et du choix. Le Figaro, l'Aurore, l'Humanité, Le Populaire, Le Petit Parisien permettait aux lecteurs de choisir selon sa tendance politique. Pendant l'occupation nazie en France, la presse se partagea comme le monde politique entre résistance et collaboration. A la Libération la presse collaborationniste disparue et un foisonnement de titres émergea, issus des publications clandestines de la résistance. Cette multiplication de titre donna en France un regain d'intérêt et de crédibilité pour la presse. En France, pendant la guerre d'Algérie, l'Humanité et Libération de d'Astier de la Vigerie (pas de Rotschild) rapportèrent la dureté des combats et montrèrent l'iniquité de cette guerre faisant basculer l'opinion en faveur de l'indépendance algérienne. Aux USA les reportages de guerre furent pour beaucoup également dans le basculement de l'opinion US contre cette guerre que le gouvernement dut arrêter. Le journalisme connu son heure de gloire et une crédibilité sans failles.

 

 

kim1.jpg

 

C'est suite à ces défaites que les pouvoirs et surtout le pouvoir suprême US conçu l'idée de mieux utiliser la presse à son profit. Il put déjà l'utiliser en organisant « l'impeachment » de Richard Nixon, nous savons aujourd'hui que le fameux « gorge profonde » informateur des journalistes du Washington Post était un agent du FBI et que cette affaire du « Water Gate » était un complot dirigé contre Nixon coupable d'avoir ouvert des relations diplomatiques avec la Chine.

 

La fin du 20ème siècle connu une concentration dans la presse avec l'élimination de nombreux titres accompagnée de fortes prises de participation de puissances d'argent et de pouvoir dans le capital de ce qui restait. L'émergence de la radio et de la télévision par l'importance accrue des capitaux à mobiliser pour ces médias accéléra la tendance. L'information, les médias n'étaient plus qu'une affaire d'argent et de pouvoir, la presse d'opinion avait vécu elle était éliminée, les moyens d'information étaient maintenant concentrés dans un petit nombre de mains. La presse écrite, parlée et télévisée pouvait jouer pleinement son rôle de médias du pouvoir, pouvoir mondial maintenant car l'effondrement de l'URSS laissait seul sur le monde le pouvoir des USA et de son complexe militaro-industriel.

 

Le 11 septembre 2001 et la fin d'un mythe.

 

Les USA seul impérialisme actif en ce début de 21 siècle, conçu l'idée d'étendre sa domination sur le monde en prenant les places laissées vacantes par l'impérialisme soviétique décédé. Il voulait également effacer la honteuse défaite du Vietnam dont il rendait les journalistes responsables. Il expliqua son projet dans un écrit, le PNAC Project for a New American Century (Projet pour un Nouveau Siècle Étasunien).

 

Le 11 septembre 2001 une série d’événements survenus aux USA à New York et à Washington, largement diffusés en temps réel, ou quasiment, montrait des avions percutant les tours jumelles du World Trade Center de New York, ces tours s'effondrer, puis une troisième tour non touchée, mais subissant un petit incendie, s'effondrer également. A Washington un aéronef percuta le Pentagone au niveau du sol perçant trois ailes de bâtiment en faisant un orifice parfaitement circulaire de 3 mètres de diamètre. Il était dit également qu'un avion s'était écrasé en Pennsylvanie.

 

Les journalistes sur place le 11 septembre 2001 rapportèrent fidèlement l’événement pendant qu'il se déroulait. Rapidement, dans la journée, sans attendre, l'administration US raconta une histoire qui devait montrer une responsabilité des auteurs de ces événements. Il s'agissait de terroristes islamistes guidés par Ben Laden, qui détournèrent des vols réguliers d'American Airline et avaient jeté ces avions, en se suicidant, sur les tours jumelles et le Pentagone. Le crash supposé de Pennsylvanie serait survenu alors que des passagers tentaient de neutraliser des terroristes.

 

Je ne vais pas revenir sur l'ensemble des faits, de nombreuses associations spécialisée depuis dix ans ont largement démontré la réalité de ces événements comme ne pouvant être ceux décrits par la version officielle.

 

Ce qui m'intéresse c'est l'attitude époustouflante des journalistes de l'OTAN dans le rapport de ces événement.

 

Les événements :

 

Tous ces événements sont des premières historiques, jamais il ne pu être montré d’événement semblables avant.

 

Le Pentagone.

 

Un aéronef percute le Pentagone au rez de chaussé, perce un trou de 3m de diamètre sur trois ailes de bâtiment en profondeur, ne touche pas la pelouse, ne laisse aucun débris si ce n'est un petit réacteur ne pouvant appartenir à un avion de ligne bimoteur. La version officielle prétend que le métal se serait évaporé sous l'effet de la chaleur, réacteurs compris, (pourquoi en trouve t-on un petit). Pas de traces des ailes de l'avion de 30 m d'envergure sur la façades supposées avoir percuté le bâtiment. Les ailes se seraient repliées « en arrière » au moment du choc, l'énergie cinétique (e=1/2 mv2) n'aurait pas fonctionné dans ce cas qui aurait due les projeter vers l'avant. Pourtant les corps, eux auraient résisté à la chaleur et à l'évaporation, mieux que le titane et l'acier, puisque des tests ADN aurait été fait pour identifier les corps.


SIPA-N0116740.jpg


Aucune image ne montre l’avion, pourtant le lieu est cerné de caméras. Plusieurs mois après on ressort une vidéo à la quelle il manque des images, vidéo ou l'on ne voit pas l'avion d'American Airline mais une traînée d'un petit aéronef, genre missile de croisière. On apprend par la suite que des agents du FBI sont venu effacer toute trace d'enregistrement de la scène provenant des nombreuses caméras alentour.

 

Il faut un faible niveau d'étude secondaire pour s'apercevoir que la version officielle est une rigolade. Les faits montrent aisément que l'aéronef ayant percuté le bâtiment était un missile de croisière disposant d'une charge creuse et non un avion de ligne d'American Airline.

 

trou1moyenne.jpg

Les autres versions officielles des différents faits de cette journée sont autant abracadabrantesques que l'affaire du Pentagone, la palme revenant à la tour 7 qui s'écroule d'elle même sans qu'elle ne fut percuté par quoi que ce soit. L'évocation du seul pentagone suffit à la démonstration.

 

Un journaliste, même bas de plafond aurait pu au moins s'interroger sur les incohérences entre les faits et la version officielle, émettre même timidement quelque doutes, demander des explications et bien non, rien, pas un mot, pas un doute. L'incroyable version officielle sera reproduite dans le monde dans toute la presse, autant celle de l'OTAN au début que dans celle ou l'influence étasunienne semblerait moins prégnante.

 

Seule, dans ce silence, une petite organisation, le Réseau Voltaire, qui militait pour la liberté d'expression, osa publier sur son site Internet un jeux des «7 erreurs» ou était montré en plaisantant le ridicule de cette version officielle. Cette remarque de ce petit groupe disant que « le roi était nu » fit tache d'huile et rapidement une contestation sporadique se développa contre cette version officielle. C'est alors que le monde politico-médiatique, ses journalistes et politiciens s'enferma en se raidissant dans une défense bornée et sans faille de la version officielle étasunienne.

Leurs arguments religieux étaient essentiellement fondés sur l'explication qu'une déviance avait frappé les contestataires, les amenant à nier une parole divinisée et que si l'on niait cette parole on pouvait nier également l'holocauste des juifs européens durant la deuxième guerre mondiale. Il s'agissait d'une diabolisation suprême de ceux qui étaient désormais qualifiés d'hérétiques.

Tous les titres de journaux, tous les journalistes, tous les partis politiques, tous les politiciens sans exceptions se lancèrent avec haine dans une série d'anathèmes frappant Thierry Meyssan et avec ceux qui voulaient en revenir au faits matériels de cette journée du 11 septembre 2001 et leur complète discordance avec la version officielle. Des dizaines d'ouvrages, des centaines d'articles, des heures d'émission de télévision pour expliquer qu'il fallait croire l'autorité institutionnelle sans conteste et pour discréditer à coup de rumeurs Thierry Meyssan et ses camarades.


Pour ces zélateurs de tous pouvoirs, remettre en cause toutes vérités officielles était remettre en cause les fondements même de la société, ce qui était parfaitement juste. C'est la raison même de l'implication hargneuse des institutions politico-médiatiques qui avaient conscience de jouer là, leur existence.


Dans ce raidissement des défenseurs de l'ordre journalistique et institutionnel, il y eu une surprise de taille et significative ce fut la position du PCF et de sa presse. Cet ensemble était jusqu'ici réputé dissident, mais il n'en était rien, le PCF et sa presse se sont dévoilés à cette occasion comme imposteurs et suppôts comme les autres de l'imperium US en soutenant avec autant d'énergie que les autres la thèse de l'ordre. Dévoilés et sans honte on voit aujourd'hui les débris de ce parti qui fut glorieux soutenir l'aventure impérialiste en Syrie.

 

Nombre d'associations d'experts professionnels furent créées après le 11/9 démontrant techniquement et scientifiquement que cette fameuse version officielle n'était que baliverne. L'explosion de l'Internet puis des réseaux sociaux durant ce temps permit à ce type d'information avec ses images démonstratives de se répandre largement dans le public. Dans le même temps les grands médias des pays hors OTAN s’emparèrent de l’événement pour contester la version officielle, des émissions de télévision en Russie par exemple donnèrent la parole aux contestataires à des heures de grande écoute.

 

Qui fallait il croire maintenant le monde politico-médiatique de l'OTAN enferré dans sa religion de la vérité officielle étasunienne, ou les divers démonstrations d'experts ?

 

Dans ce combat les politico-médias perdirent la bataille de l'Internet leur crédibilité tombait en chute libre.


Le média réputé menteur, perd ainsi son caractère de média.

 

http://www.reopen911.info/11-septembre/sondage-h-e-c-pour-reopen911-les-francais-et-le-11-9-11-questions-sur-le-11-septembre/

 

http://www.tns-sofres.com/points-de-vue/FBABA80031284B66BE443C21CFADABBA.aspx

 

http://mediateur.blogs.rfi.fr/article/2011/02/08/journalistes-la-crise-de-confiance-perdure

 

On voit dans ces différents sondage l'effet du 11/9 sur le manque de crédibilité des journalistes. Si un peu plus de la moitié des français évoque des doutes sur la version officielle, ces français pensent à une proportion identique ou presque que les journalistes mentent.

 

Comment en est on arrivé là? Comment et par quelles voies le pouvoir impérial étasunien pu ainsi imposer sa volonté sans conteste aux politiciens et aux médias. C'est une question essentielle à laquelle il faudra bien répondre un jour. Entre la fin de la guerre du Vietnam en 1975 et le 11 septembre 2001 les USA durant 25 ans ont réussi à imposer leur pouvoir partout dans tous les rouages même les plus intimes des sociétés « occidentales ».

Puis durant 10 ans, l’imperium US sur l'occident a réussi à faire chuter la confiance des français de moitié dans une institution politico-médiatique pourtant nécessaire à la paix sociale, creusant ainsi sa tombe.

 

Le lien, déjà démontré très étroit entre le pouvoir étasunien et le monde politico-médiatique en « occident » va s'illustrer une nouvelle fois avec les guerres de Libye et de Syrie.


 

L'avènement du «journaliste» de guerre.

 

Journalistes-et-terrorites.jpg

le journaliste de guerre Paul Conroy et ses amis terroristes

 

http://www.voltairenet.org/Le-journaliste-Paul-Conroy-agent

 

 

Le «journaliste» de guerre, avec guillemet à journaliste, n'est pas un reporter de guerre comme il y en eu durant la guerre du Vietnam, non, ce type de « journaliste » mêle dans un conflit, deux fonctions celle de désinformer le public pour justifier la guerre et celle d'informer les services de renseignement de son pays. Ce type d'action, désinformation espionnage est tellement évidente que l'on se demande pourquoi il n'y fut pas songé avant. La carte de journaliste confère à l'agent maint possibilités de déplacement, d'observation et d'intrusion sans être la cible des belligérants.

Les guerres US sont en générale menées du ciel et si l'on veut faire des frappes dites chirurgicales il est nécessaire d'avoir du personnel au sol. Ces personnels opèrent soit en éclairant au laser la cible, ainsi les bombes pourront être guidées avec ce signal optique, soit en plaçant des balises dans les lieux ciblés, balises pouvant ainsi guider des missiles de croisière.

Le « journaliste » avec son matériel peut aisément dissimuler les outils qui conviennent. Également le « journaliste » bien équipé en moyens de transmission peut assister le groupe allié en lui offrant des moyens de transmission efficaces. Les armées « occidentales » disposant de satellites et de moyens d'écoutes sophistiqués, peut renseigner en permanence le groupe militaire allié par l'intermédiaire du « journaliste » espion. Ces métiers se confondent tellement que l'on peut distinguer deux sortes de « journalistes » espions, les journalistes professionnels d'origine il en faut, surtout si ils sont connus et les espions professionnels d'origine a qui l'on a fourni une carte de presse les deux travaillant en général en équipe le « journaliste » couvrant de sa fonction l'espion professionnel et l'espion protégeant le « journaliste »

 

 

La fonction principale du « journalisme » de guerre reste la désinformation.

 

Justifier la guerre d'agression impérialiste.

 

La résolution de l'ONU 1973 a permis aux puissances soumises aux USA de bombarder des objectifs militaires et civiles en Libye et d'appuyer avec des hélicoptères d'attaque les offensives terrestres des troupes au sol disparates composées de mercenaires islamistes encadrées par des militaires professionnels. Les attaquants ont largement outrepassés cette résolution, comme l'ont souligné les diplomaties de nombreux pays, cependant elle n'a pu être votée que par la diffusion de fausses informations sur une prétendue révolte pacifique à Benghasi et sur l'emploi qui auraient été disproportionné des forces de maintient de l'ordre libyennes. En fait il s'agissait d'attaques coordonnées de groupes armées pilotés de l'étranger contre des bâtiments publics et des commissariats ceci en assassinant tous représentants de l'état libyen. Ce coup d'état était préparé de longue date comme l'indique une interview du général US Westley Clark. Durant tout le conflit les « journalistes » de guerre « occidentaux » n'ont cessé de falsifier la réalité du terrain et ce en contradiction avec les médias de pays hors OTAN présents sur place, comme Tele Sur la télévision Vénézuelienne ou Russia Today la télévision anglophone russe. Huit journalistes du Réseau Votaire, de différentes nationalités ont pu également témoigner sur place de la réalité de ce conflit, des assassinats ciblés de personnalités libyennes et de divers crimes de guerre commis par les forces attaquantes, comme la destruction systématique de systèmes d’adduction d'eau et de lignes électriques. Cette guerre par son horreur marqua l'effondrement moral de "l'occident"

 


 

Le scénario libyen a voulu être reproduit en Syrie, quand la désinformation des « journalistes » de guerre a prétendu qu'une révolte massive de citoyens de ce pays était durement réprimée par les forces nationales. Pourtant, de la même manière, des groupes armés islamistes assassinaient ça et la militaires policiers et civiles ne voulant pas se plier à leur loi et ce des manières les plus horribles qui soient en cherchant à rendre responsable de ces crimes les forces nationales. Ce scénario à l'identique a cette fois-ci soulevé la protestation véhémentes de la Chine et de la Russie, qui refusèrent de renouveler l'expérience de la résolution 1973 .

Ici la symbiose entre « journalistes » de guerre et mercenaires combattants étrangers a été poussé à l'extrême avec l'édification à Homs dans le quartier de Baba Amr d'un pseudo centre de presse, en réalité un centre de communication très sophistiqué entre services de renseignements « occidentaux » et mercenaires sur le terrain.

 

http://www.voltairenet.org/Les-journalistes-combattants-de

 

Aujourd'hui la diffusion rapide de l'information en dehors des circuits officiels, via l'Internet et les réseau sociaux permet de dévoiler les complots ourdis par la puissance impérialiste. Avec le refus de grands pays comme la Russie et la Chine d'être maintenant complices de ces complots, pensant à juste titre qu'ils sont in-fine dirigés contre eux, ce type d'action sera de plus en plus difficile à monter.

La rapide destruction de crédibilité des politico-médias « occidentaux » ne peut que saper les bases institutionnelles de notre société puisque l’ensemble des institutions morales, sociales et publics sont impliqués dans les mensonges et les crimes commis suivant ces mensonges.

 

De cette destruction un autre monde naîtra dans la douleur peut être mais espérons maintenant sans la nécessité de médias cherchant à nous faire accepter notre propre soumission.

 

Un monde sans médias, un monde libre.

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 12:23

 

 

Je suis personnellement dénoncé par ce site qui prétend contrer la subversion. http://contresubversion.wordpress.com/2011/09/22/alain-benajam-reseau-voltaire-sur-facebook/#comment-117

je ne peux que le remercier car ayant toujours voulu être un subversif, il me confirme qu'au soir de ma vie je le demeure.

 

 


  La commune de Paris fut avant tout un mouvement patriotique.

img002.jpg

Subversion est un emprunt au dérivé bas latin «subversio» qui signifie, renversement, destruction, a signifié (1462) destruction d'une ville et rébellion. Il désigne l'action de bouleverser l'ordre établis (1440-1475), les idées et les valeurs reçue (1653). (d'après Alain Rey)

Ce terme, dans son acception contemporaine a souvent été accolé a «communiste» pour désigner une subversion communiste, terreur des ordres établis du 19 ème au 20ème siècle, surtout après la Commune de Paris de 1871 et la victoire des communistes en Russie en 1917.

 

Contre-subversion est un néologisme voulant désigner l'action de contrer cette subversion afin de préserver l'ordre établis et les idées reçues.

 

L'action systématique contre subversive a été inaugurée par les régimes fascistes en Italie de Mussolini et nazis d'Adolf Hitler, puis suivie par tous les avatars fascistes de Franco en Espagne à Salazar au Portugal, régimes promus et maintenus avec le soutient indéfectible des puissances d'argent.

 

Le fascisme était la contre-subversion et le proclamait bien haut.

 

Avec la victoire des anglo-saxons et des soviétiques sur l'Allemagne nazie en 1945, la conférence de Yalta consacra le partage du monde entre ces deux vainqueurs. Chacun dut se soucier d'établir son pouvoir sur la zone qui lui était dévolue tout en cherchant à empêcher l'autre d'empiéter sur son territoire. La puissance des Partis Communistes fermement implantés dans la zone anglo-saxonne grâce à leur efficacité dans les résistances, fut perçue comme une grave menace subversive par ce pouvoir anglo-saxon. Il organisa dés 1945, dans les zones qu'il occupait, une action contre subversive systématique comme l'avaient faite auparavant les régimes fascistes et nazis, à cet effet, les anglo-saxons engagèrent les spécialistes anciens nazis et collaborateurs des nazis dans ce combat contre subversif contre les idées communistes ou réutilisèrent sans les modifier les réseaux nazis existant comme le réseau d'espionnage nazi antisoviétique Gehlen.

 

L'OTAN créé en 1949 se chargea de la lutte contre subversive anticommuniste. Cette lutte pris deux aspects, une lutte idéologique de contre influence des idées communistes en subventionnant les intellectuels et organisations anticommunistes, et une action de préparation à la coercition par le fichage systématique des communistes et sympathisants avec l'organisation d'un plan de rafle comme l'avait fait Hitler en 1933.

 

L'idée de souveraineté nationale classée dans la subversion.

 

Pour parvenir à établir leur pouvoir sur l'Europe occidentale, les anglo-saxons firent d'emblée, la promotion d'un affaissement des souverainetés nationales et celle d'une Europe qui serait idyllique et prétendument sans guerre car dépourvue de frontières.

La gauche non communiste et la droite pro étasunienne firent de cette promotion d'une Europe «unie», leur cheval de bataille politique. A contrario, les forces politiques issues de la résistance a l'occupation nazie s'opposèrent avec plus ou moins de force à cette idéologie et action de destruction des souverainetés. Communistes et gaullistes se retrouvèrent un temps, après la Résistance pour s'opposer à la CED, Communauté Européenne de Défense. L'OTAN avait donc à ce moment deux ennemis subversifs à abattre, les communistes et les gaullistes souverainistes.

 

Malheureusement pour la France, l'alliance logique et naturelle entre communistes et gaullistes souverainistes ne put jamais se faire en dépit d'accords sur l'analyse de l'état d'un monde. Chacun ne put jamais dépasser une vision politique fortement idéologique et surannée sur un communisme qui n'en n'était que très peu, masquant ainsi ce qui était le principal, la nécessité de la souveraineté des nations.

Chacun s'est enfermé, qui dans une gauche, qui dans une droite et qui n'étaient finalement qu'un piège anglo-saxon.

L'alliance à gauche des communistes avec les socialistes a permis la disparition du souverainisme communiste en le phagocytant dans l'idéologie d'un mondialisme « bien pensant » ou de pseudos «droit de l'homme» devaient montrer toute la perversité des frontières et en conséquence des nations tandis que la droite s'abandonnait au « free trade » cher à ces anglo-saxons pour qui frontières et nations avec leurs lois s'opposent à la libre exploitation des peuples.

 

Gauche morale mondialiste et droite dérégulatrice également mondialiste se sont retrouvées aujourd'hui dans un montage idéologique commun ou la nation et la souveraineté n'a plus lieu d'être laissant la place aux aventures militaires justifiées par « l'ingérence humanitaire » nouveau faux nez de l'impérialisme ancestral.

 

Les souverainistes sont devenus les nouveaux ennemis de l'OTAN et des USA après la fin du «communisme».

 

Avec le fin du socialisme réel en URSS, les partis communistes occidentaux ont sombré, et avec le communisme politique, faisant sombrer également ce qui en était sa réelle justification: l'idée de l'indépendance des nations et l'idée que les peuples avaient le droit à disposer d'eux mêmes point de vu commun aux communistes et aux gaullistes.

Ces deux forces politiques, faute d'avoir compris ce qui les motivaient réellement, prises dans des alliances contre nature qui les ont étouffé, sont mortes en même temps ne laissant que des lambeaux de pensée.

 

Totalement épurée de ses scories passées il ne reste plus que l'idée de nation et de sa souveraineté pour s'opposer à l'unique impérialisme anglo-saxon d'aujourd'hui et pour donner aux peuples l'espoir d'une démocratie réelle.

 

L'OTAN, c'est à dire le bras armé des USA a mis en place, à la suite du complot du 11 septembre 2001 une stratégie contre subversive bien précise chargée d'éliminer l'idée de souveraineté nationale.

 

Le but: classer l'idée de souveraineté nationale à l'extrême droite, voire héritière du nazisme.

 

L'extrémisme en politique peut être vu comme une poubelle, personne n'a envi d'être extrémiste qui est le contraire du raisonnable, marginaliser une idée politique c'est la placer comme extrémiste.

 

Comme pour l'efficace lutte anticommuniste, l'OTAN va tenter de marginaliser l'idée nationale en la plaçant extrémiste. Le «communisme» était marginalisé à l'extrême gauche, l'idée de nations souveraines sera marginalisée à l'extrême droite.


ddhc2

 

Comment marginaliser à l'extrême droite une pensée politique qui est un fondement républicain, raisonnable et centriste, édicté par l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.

 

Article 3- Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

 

Travail laborieux mais réalisé non sans peine avec l'aide des nombreuses officines médiatiques, que l'impérialisme anglo-saxon entretient..

 

Il leur fallut déjà composer un noyau d'idées aisément reconnaissables comme étant d'extrême droite et tenter, par une rhétorique plus ou moins habile d'y amalgamer contre leur gré les idées souverainistes à marginaliser.

 

Le lancement de cette rhétorique sera faite peu après le complot du 11 septembre 2001 par Donald Runsfeld lui même au cours d'une interview donnée en réaction aux accusations de Thierry Meyssan montrant que la version médiatique de ces attentats était infaisable et ridicule. Donald Runsfeld répondit que ceux qui niaient la version officielle étaient amenés à nier toutes versions officielles notamment celle qui montrait l'existence de chambres à gaz dans les camps d'extermination nazis. Donc en corolaire expliqua t-il, nier l'existence d'un complot islamique revenait à vouloir mettre à nouveau des juifs dans des chambres à gaz. Cette version de Donald Runsfeld répétée à l'envie par tous les médias du monde, matraquée perpétuellement, donnait le « La » de l'argumentation contre subversive, la suite n'était plus que mise en scène.

 

Bien que Thierry Meyssan fut à l'époque secrétaire général de l'Observatoire National contre l'Extrême Droite et secrétaire national du Parti Radical de Gauche parti éminemment raisonnable, il fut taxé médiatiquement de négationniste et de situer sa pensée politique à l'extrême de la droite.

 

La négation de l'existence de chambres à gaz dans les camps de la mort nazis fut le noyau dur idéologique autour duquel tout subversif souverainiste devait absolument être amalgamé pour être marginalisé. Un halo relationnel va être créé autour de ce négationnisme véritable afin de pouvoir y faire adhérer n'importe qui.

 

L'Internet, Face Book et le complot Faurisson.

 

Contre-subversion.png

 

Le réseau social Face Book sera un merveilleux outil pour observer les liens pouvant s'établir entre personnes ou de simples débats peuvent être montrés et dénoncés comme des accointances idéologiques. Il fut aisé que des agents de l'impérialisme anglo-saxon s'introduisent dans les pages souverainistes affichant un temps des idées proches puis soudainement se révélant être des promoteurs des thèses négationnistes de Faurisson.

C'est le cas du complot ourdi par Paul Eric Blanrue et Julien Teil chargés de donner du crédit à la thèse faisant de tous subversifs républicains souverainistes et anti impérialistes des adeptes de la négation des chambres à gaz.

Pourtant Julien Teil peut difficilement être suspecté d'être un ami de Thierry Meyssan, bien qu'un moment son compagnon de route à Tripoli en août 2011, il déclara publiquement durant l'attaque finale de l'OTAN sur la ville qu'il était, je cite: « un dangereux paranoïaque »*, ce ne sont pas la des paroles d'amis.

Dans le même temps le bruyant soutient de Julien Teil à Kadhafi, après son aventure de Tripoli, permet d'accréditer l'idée que le guide libyen n'était soutenu que par des négationnistes néonazis c'était l'assassiner moralement après l'avoir assassiné physiquement, telle devait être le bût de ce complot ourdi par l'OTAN.

 

Faurisson et ceux qui le soutienne reste comme ils ont toujours été les meilleurs alliés de l'OTAN et des USA.

 

Aujourd'hui le combat politique et idéologique contre l'impérialisme anglo-saxon se situe sur le l'Internet car nul parti politique représentatif possédant des élus, nul média n'est totalement engagé dans ce combat, certains comme le Front National ou Debout la République le sont partiellement, les débris du PCF ont rejoint la gauche morale et hurlent avec les loups contre les républicains souverainistes, qui dénoncent les complots ourdis par l'impérialisme, en taxant « d'extrême droite » ceux qui cherchent à faire jaillir la vérité sur le complot du 11 9 2001, c'est à dire se placent dans l'argumentaire habituel de l'OTAN et des USA.

 

Ce combat se livre sur l'Internet car les internautes sont largement hostiles aux idées de l'impérialisme comme l'attestent les nombreux forums de discussion y compris ceux appartenant à la presse dominante et montrant que sur le net l'impérialisme a nettement perdu la partie.

 

Il s'agit maintenant pour les officines de l'impérialisme de remonter la pente et d'essayer discréditer ceux qui sur la toile tiennent le haut du pavé.

 

Des blogs comme :

http://conspishorsdenosvies.wordpress.com/ http://contresubversion.wordpress.com/ , il y en a des nombreux autres, sont chargés par l'impérialisme de créer les amalgames nécessaires pour discréditer les idées républicaines et nationales.

 

Des sites comme http://www.indymedia.org/fr/, financés par des subsides de la NED CIA sont également chargés de s'introduire dans le combat social et de discréditer les républicains, comme l'atteste l'affaire Marie Anne Boutoleau alias Ornella Guyet.

http://fr.sott.net/articles/show/4399-Affaire-Ornella-Guyet-Marie-Anne-Botuleau-les-honteux-stratagemes-d-une-manipulatrice-demasques

 

Pourtant le système «occidental» sous le poids de l'OTAN est bien l'héritier en ligne directe du fascisme historique, il s'agit bien d'un système totalitaire, comme je le démontre dans cet article: "Vous avez dit fasciste?"

 

Certes on n'assassine pas encore les subversifs ici, mais on le fait avec la dernière sauvagerie ailleurs ou il est montré qu'aucune barrière morale n'existe permettant d'éviter des massacres de masse de subversifs.

 

La contre-subversion reste encore pour un temps dans le discrédit tant que celui-ci est efficace. Mais que le bras armé des USA s'affole en voyant le sol se dérober, comme l'indique ce dernier sondage

http://www.cevipof.com/fr/le-barometre-de-la-confiance-politique-du-cevipof/resultats3/

  et il n'hésitera pas à faire ici ce qu'il a fait si bien sous d'autre cieux comme au Chili avec Pinochet ou qu'il fait en Libye en ce moment.


 

388993_177408779013814_100002340801296_362703_1881975907_n.jpgMassacres de masse en Libye de subversifs noirs sous l'égide de l'OTAN

 

Le Mal ne passera pas en dépit de toutes les contre-subversions possibles et imaginables.

 

 

 

 

* Extrait d'un communiqué du site Macanopolis

Mise à jour du jeudi 25 août à 04h00

Mecanopolis

Communication importante, 18h00 :

A peine pensions nous que nos amis étaient tiré d’affaire que nait une polémique. Julien Teil, dans un courrier envoyé à diverses personnes, dont Mecanopolis, indique qu’il se « désolidarise complètement de Thierry Meyssan », et le qualifie de « parano dangereux ».

Nous n’allons pas, pour l’heure, publier ce document et contribuer à alimenter une polémique invérifiable, puisque nous n’avons toujours pas pu avoir de contact direct ni avec Julien Teil, ni avec Thierry Meyssan.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 10:09

ou

  le Secret, la Violence et la Mort

 

Diable-1.png  

 

Il y a bien une religion universelle pour ceux qui dirigent le monde, une seule et unique en dehors de toutes autres, c'est la religion du Mal et le culte de Satan.

 

 

J'ai montré dans cet article comment la guerre de Libye était un effondrement moral pour l'occident. Cette guerre de Libye qui a fait 60 000 morts soit 1% de la population a frappé les peuples par son horreur, car jamais une guerre coloniale n'a ostensiblement présenté de raisons aussi crapuleuses.

La guerre de Syrie qui la suit mais sur une voie différente, par l'utilisation des pires terroristes takfiris montre que l'impérialisme n'hésite pas à se contredire en utilisant à son profit ce qu'il faisait mine de dénoncer par ailleurs  dans une incroyable tartuferie.


Ces guerres conduisent à une réflexion sur les hommes qui les ont fomentées, ordonnées et organisées.

Ordonner meurtres et masscres est une difficile transgression morale pour un humain ordinaire.

Seulement les hommes de Pouvoir qui ordonnent les massacres de masse ne sont pas des humains ordinaires.

 


Ils ont voué symboliquement leur âme au Mal.

 

 

Le Mal par Le Journal de Personne

 

 

Comment ?

Le système occidental des trois ordres; « Bellatores », le Pouvoir ; « Oratores » les Médias et « Laboratores », le Peuple travailleur, possède une morale publique fondée sur le Bien et une  anti-morale secrète objet de cet article.

 

La Morale commune du Bien est marquée par le respect.

A contrario l'anti-morale est un non respect.

Ce non respect devient un signe de non appartenance au commun et en corolaire d'appartenance à l'élite de Pouvoir.


En Occident, le respect des valeurs morales publiques et leur non-respect déterminent Le Bien et Le Mal en tant que valeurs mythiques absolues.

Le candidat à la classe du Pouvoir devra être initié au non respect de toutes valeurs morales valeurs du Bien. D'où l'importance, on le verra plus loin des sociétés secrètes, puis morbides, puis satanistes ou ce candidat au Pouvoir devra être successivement initié.

 

Le Bien, tel qu’il est conçu par le peuple travailleur (Laboratores) est structuré autour de valeurs de conservation du groupe et de sa pérennité. Ce sont des valeurs instinctives.

 

On peut en décrire quelques unes, d'une manière non exhaustive. Je laisse au lecteur le soin d'en trouver d'autres puisque chacun de nous en est investi.

On trouve au premier chef «le respect de la vie», valeur universelle du Bien.

Puis il y a également « l'assemblée », l'agora, l'église, le parlement le contraire du secret.

Vient ensuite le "bien public" qui doit s'élaborer en public.

La « justice », la « charité » chrétienne ou la « fraternité » républicaine, le « sacrifice » de soi pour le bien des autres – qu’il s’agisse du « Christ en croix » des chrétiens ou le « mourir pour la patrie » républicain.

Pour les Chrétiens, ces valeurs représentent Dieu et le Bien, et pour les Républicains la Nation et le Bien.

 

Le Mal, propre aux Pouvoirs, n'est pas structuré et ne comporte donc pas de valeurs puisqu'il s'agit là surtout de ne pas respecter.  

Le Pouvoir doit s'affirmer sans contrainte donc sans respect, toute morale est un frein au pouvoir. Le Mal n'existe qu'en opposition au Bien, le Mal n'est donc pas descriptible en tant que tel et n'est pas universel.

 

Le Pouvoir et le Mal ont besoin des clercs ou « Oratores » pour présenter ce Mal comme s’il était un Bien, à l’aide de la fameuse « Parole d'Evangile » détournée évidemment. Par exemple, les croisades qui n'étaient que des campagnes de vols de terres et de biens matériels, ont été présentées comme des combats contre des infidèles diaboliques.

Le Mal du Pouvoir, mais promu comme un Bien par les clercs, représente toujours l'autre, celui qui est différent et que l'on peut spolier sans crainte comme le Mal.

Il y a ici inversion des valeurs, cette inversion est caractéristique du satanisme.

 

Le Mal se cache toujours derrière le Bien. Selon la mythologie chrétienne, il est représenté par un ange, tout comme le bien, mais il s’agit en fait d’un ange déchu., Satan. 

Dans la mythologie républicaine, c'est un traitre, comme celui qui dirige un pays cher à mon cœur.

 

On voit également que le Mal du Pouvoir est présenté tel un Bien par les clercs  qui sont aujourd'hui les "journalistes" avec les mensonges médiatiques. Mal qui finit, grâce à ce maquillage diabolique, par être respecté par le peuple,  le respect du Pouvoir, faisant partie de sa conception du Bien.

 

Si ce Pouvoir n'est plus respecté parce que les clercs n'arrivent plus à contenir la Vérité face aux abus et que le Mal se démasque derrière ce Pouvoir, alors l'édifice social peut s'effondrer.

Par exemple, les marques d'irrespects rendues au précédent président de la République comme au présent sont sans précédents. C'est un festival de caricatures et de noms d'oiseaux seulement comparable à ce qu'avait pu supporter le couple royal avant 1789.


310490_210589455666807_100001472622177_577350_4847378_a.jpg

 

chien_sarkozy_nobel_paix.jpg

 

hollande04.pngHollande-poire.jpg

 

 

 

La transgression, privilège du pouvoir et signe de non-appartenance.

Si la transgression de la morale publique est difficile et dangereuse pour l'ordre laborieux, il devient une nécessité pour l'ordre du pouvoir. En effet, on ne peut ordonner de bombarder des populations civiles et tuer des milliers de personnes sans transgresser les valeurs humaines du Bien.

 

Dès lors, l’apprentissage de la transgression devient une obligation pour l'élite.
Une anti-morale de pouvoir fondée sur le secret, la violence et la mort; c'est à dire l'incarnation du Mal.

 

  DSK.png

Image symbolique

 

Image de DSK, supplétif du Grand Pouvoir ayant désobéi, déchu de ses privilèges habituels de transgression et exposé ostensiblement menotté (Il n'existe plus d'images montrant les menottes devant lui). Il retombe ainsi dans l'ordinaire «vulgum pecus» et sert d’exemple pour les autres. Le pouvoir vous conseille et autorise la transgression mais il vous impose de lui être entièrement soumis.

 

 

Le secret.

 

Si le Bien public, incarné par la République ne peut se concevoir que dans l'Agora, dans l'Assemblée, le Pouvoir d'une élite ne peut s'élaborer que dans le secret. Bien évidemment, le peuple respectueux ne doit pas avoir vent des horreurs prévues et commises par le Pouvoir.

 

Le secret est le premier élément mythique et initiatique du Pouvoir. Les candidats voulant passer d'un ordre à un autre se doivent d'une façon quasi instinctive de s'adonner au culte du secret.

 

Pour l'apprentissage du secret, la franc-maçonnerie est un passage fortement recommandé mais pas obligatoire.

 

Loin de moi l’intention de réaliser ici une étude sur les francs-maçonneries multiples et variées, ni même de procéder à leur critique. D'ailleurs l'obédience française du Grand Orient a joué un rôle positif dans l'implantation des idées républicaines en France, mais il s’agit d’un passé bien révolu. Les francs-maçonneries jouent aujourd'hui un autre rôle.


 

Structure-FM.png

L'ésotérisme initiation au secret même ridicule

 

Les obédiences connues en France du Grand Orient de France GOF et de la Grand Loge Nationale de France GLNF, ne sont pas destinées aux hommes de Pouvoir réel, mais aux apprentis, aux supplétifs, aux clercs candidats au passage d'un ordre à un autre.

Au cours d’un rituel burlesque, l’air grave et munis d’épées de plastique, les « initiés » tentent de s'introduire dans les allées du pouvoir véritable. Dans ces loges vont se former les « nomanklatura » politico-médiatiques, mais s’y côtoieront beaucoup de candidats et très peu d'élus. Cette école du secret n'est certes pas une étape obligée. Nul brevet n'y est délivré. Elle est seulement conseillée.

L'élite, c'est une toute autre chose. Le chemin pour y parvenir est long et difficile.


L'homme candidat à l'ordre du Pouvoir sera ensuite consacré par son passage dans des « Think Tank » ou des sociétés discrètes ou réellement secrètes où il sera mieux formaté encore et où son sentiment d'appartenir à une élite s'ancrera en lui.

Dès lors, il commencera à penser s'affranchir de l'ordre du peuple respectueux.

 

Il existe de nombreuses sociétés de ce type en France. Le club du Siècle rassemble l'élite industrielle, médiatique et politique nationale.

http://www.voltairenet.org/Emmanuel-Ratier-Le-Siecle-est-la

 

A une dimension largement supérieure, le groupe de Bilderberg filtre l'élite qui entre dans le sacro-saint domaine de la domination et du formatage anglo-saxon.

http://www.voltairenet.org/Ce-que-vous-ignorez-sur-le-Groupe

 

Beaucoup pensent faussement que le Pouvoir se fabrique dans ces clubs secrets. Il n’en est rien. Ces clubs ne représentent aucun pouvoir réel. Ils en sont le contraire. Ils ne produisent même pas d'idées. Au sein de ces clubs, l'élite qui s'est démarquée du peuple respectueux sera formatée afin de servir le pouvoir global réel ce que j'appelle Le Grand Pouvoir. Ce dernier est définitivement anglo-saxon. Sa tête pensante est à Londres et ses muscles à Washington.

 

 

 

La violence et la Mort.

 

 

satan.png

 

Symbole sataniste : l'étoile inversée montre l'inversion des valeurs le Mal présenté comme le Bien par les médias, le Mal inverse du Bien.

 

 

 

On ne peut organiser la pauvreté, la famine et ordonner la mort de millions d'êtres humains sans vouer son âme au Diable.

 

L'homme de Pouvoir, l'homme de Mort va ici basculer dans la logique mystique du Mal, la religion sataniste.

 

Il est aisé de comprendre qu’un être humain de Pouvoir normalement constitué, élevé par ses parents et par la société dans le culte naturel et instinctif du Bien,  rencontre à un moment donné de son ascension, une prise de conscience que ce qu'il accompli va l'encontre de ses valeurs profondes. S’il veut exercer un pouvoir qui implique contrainte, violence et mort, il doit s'initier à l’exercice du Mal.

 

philippine-rothschild.jpg

 

La baronne Philippine de Rotschild arborant un magnifique pendentif sataniste avec baphonet et croix inversée. Est-ce un hasard, un amusement ou autre chose?

 

main-satanique.jpg

 

Le signe de la main  "cornuto" le signe de Satan

 

 

 

 

 

 

314399_169825529775993_100002456405575_316756_1760546897_n.jpg

HClintonSatan.jpg

 

DanQuayle_SigneSatanique.jpg

cornu_macdo.jpg

 

Signes de raliement satanistes affichés en pulbic par différentes personalités

 

 

Les sociétés secrètes satanistes et la violence paroxystique.

A ce stade de ma description, je pénètre dans un domaine ultra secret dont pourtant quelques éléments de connaissance ont pu filtrer grâce à des indiscrétions et des enquêtes qui ont put être médiatisées par l'Internet.

On trouve une abondante littérature sur la toile annonçant d'ailleurs le commencement de la fin de ce système qui ne devait son efficacité qu’à son absolu secret. Pourtant, comme toujours, les clercs des médias s’évertuent à discréditer les révélations en usant du terme générique, maintenant un peu usé de «théorie de complot ». Mais la crédibilité de ces clercs est en chute libre et leur travail de gardien de l'ordre se délite.

 

Le monde va donc, petit à petit, prendre connaissance de l'indicible horreur des pratiques de ces sociétés satanistes. Il n’est plus question ici de pédophile, car il ne s'agit plus d'aimer des enfants mais de les massacrer de la façon la plus horrible possible.

 


Une gradation vers l'horreur, d'abord le culte de la Mort des élites.

Les élites adorent se constituer en sociétés secrètes leur permettant de prendre conscience de leur supériorité. Ces sociétés secrètes présentent des symboles morbides pour s'adonner à des rites morbides.


Quelques exemples:

 

La Skull and Bone de l'Université de Yale.

Au sein de la très élitiste et puritaine université de Yale aux USA sont co-optés chaque année quinze fils de très bonne famille. Ils forment une société secrète aux rituels morbides : les Skull and Bones (Crâne et os). Tout au long de leur vie, ils se soutiennent et s’entraident face aux velléités démocratiques d’une plèbe qu’ils abhorrent. Deux candidats de l'élection présidentielle US de 2004, George W. Bush et John Kerry, loin d’être des adversaires, s’y côtoyaient en secret depuis trente-six ans. .

  Skull---Bone-copie-1.png

 

Les Skull & Bones illustrent comment, aux États-Unis, s’est perfectionné un système de reproduction des élites par le biais d’une sélection qui, contrairement au mythe du self-made man, ne doit rien au hasard ou aux qualités individuelles. En effet, comme le souligne Anthony Sutton, les membres les plus actifs de l’organisation viennent d’un « noyau d’environ 20 à 30 familles », attachées à la défense de leur héritage et de leur lignée. Il existe ainsi de nombreux mariages entre des représentants des familles membres des Skull & Bones, bien que seuls les étudiants mâles aient pu, jusqu’à une date récente, adhérer à l’organisation.

http://www.voltairenet.org/Skull-and-Bones-l-elite-de-l

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Skull_and_Bones

 


Le Bohemian Club ou Grove.

  BC.png

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bohemian_Club

 

 

Lors de l'été 2000, le journaliste Alex Jones a infiltré le Bohemian Grove et a filmé la cérémonie pour réaliser son documentaire Dark secrets inside Bohemian Grove2.

Le reportage montre que des cérémonies païennes d'inspiration druidique y ont lieu. La cérémonie du Cremation of care qui ouvre les deux semaines annuelles de séminaire au Bomemian Grove reprend des rites druidiques et babyloniens au bord d'un lac artificiel et au pied d'une statue de hibou en ciment de 12 mètres (le hibou est le symbole du club, que l'on retrouve sur son logo). Durant la cérémonie, des haut-parleurs sont posés à côté du hibou, donnant l'illusion qu'il parle, agissant ainsi en tant que maître de cérémonie. La voix enregistrée de l'ancien-journaliste Walter Cronkite, un membre du Bohemian Club, prête sa voix au hibou pendant la cérémonie. Les parties du manuscrit peuvent contenir des allusions aux prisonniers prétendus des druides représentant les tribus ennemies. À la fin de la cérémonie, une barque contenant un cercueil dérive jusqu'au pied du hibou. Le cercueil contient une effigie d'enfant, qui est alors brûlée sur un bûcher, ce qui fait penser au culte des démons Baal ou Moloch. L'incinération symbolise la disparition des soucis pour les membres du club3.

http://www.dailymotion.com/video/x9wvbq_david-gergen-question-genante-d-ale_news

 

Nous entrons ici de plein pied dans le satanisme avec simulacre ou non de sacrifice d'enfant.

 

 

 

Les Illuminatis

 

 

Illuminati-copie-1.png

 

Les Illuminatis sont une "élite dans l'élite". C'est la plus ancienne et la plus secrète des organisations des "Maîtres du Monde", qui existe depuis 1776. La plupart de ces organisations ont un siège social et des membres dont on connaît l'identité. Mais les membres des Illuminatis ne sont pas connus de manière certaine, même si certains noms circulent avec insistance. Il s'agit de grandes familles capitalistes ou issues de la noblesse, comme par exemple les Rothschild, les Harriman, les Russel, les Dupont, les Windsor, ou les Rockefeller (notamment l'incontournable David Rockefeller, également co-fondateur du Groupe de Bilderberg et du CFR)

 

Lire la suite ici

http://www.syti.net/Organisations/Illuminati.html

 

 

  On peut remarquer que ces sociétés secrètes, morbides ou satanistes reprennent des symboles maçonniques ce qui les font souvent confondre avec la franc-maçonnerie ordinaire. Il n'y a pas de liens entre eux si ce n'est que certains membres de ces sociétés secrètes ayant été franc-maçons ordinaires en ont importé leurs cérémonials et symboliques, comme la pyramide surmontée d'un œil.

 

C'est un symbole d'ordre social bien construit représentant le peuple respectueux, les briques dont le nombre se restreint vers le sommet et représentant une élite hiérarchisée, le tout sous le Pouvoir du Grand Maître ou Grand Architecte, c'est à dire du pouvoir de la suprême élite, méconnue à ce jour, (existe t-il?)

 

J'ai de nombreux amis franc-maçons ordinaires et ce sont des gens doux et charmants, sans compter Thierry Meyssan qui fut longtemps franc maçon.

 

Novus-Ordo-Seclorum.png

Cette image ainsi que la devise, « Novus Ordo Seclorum », Nouvel Ordre pour les Siècles serait le symbol des Illuminatis. Elle figure sur le billet de 1 Dollar US. Ce billet a été conçu sur ordre de Franklin Delano Roosvelt qui n'a jamais caché son appartenance à la franc-maçonnerie ordinaire. Etait-il également Illuminati?

 

 

 


  Je marque bien ici une césure dans mon propos afin de faire bien attention de ne porter aucune accusation personnelle dans l'exposé suivant, ce qui pourrait m'occasionner de graves ennuis, comme à tous ceux qui ont trop cherché à en savoir plus sur le sujet comme Stan Maillaud et Marcel Vervloessem.

 


 

Les réseaux de l'horreur, les réseaux pedo-satanistes.

On parle de réseaux pédophiles improprement car il ne s'agit plus ici d'aimer des enfants mais de rituellement les massacrer. Il s'agit là de la transgression suprême à laquelle s'adonne certaines élites.

 

 

 

 

D'une part, le Grand Pouvoir leur permet cette transgression et protège ces pratiques et d'autre part elles permettent de « tenir » leurs auteurs.

Nous n’avons ici à notre disposition que des bribes d'information – le côté émergé d'un immense iceberg. Car malgré une secrétivité absolue, certains faits ont réussi à entrer dans la connaissance publique. Évidemment les clercs médiatiques sont rapidement entrés en action pour éteindre l'incendie et pour marquer du sceau de la « théorie du complot » comme à leur habitude ces informations. Toutefois, leur ordre en déliquescence prend l’eau de toute part.


 


A lire absolument pour comprendre

 

http://www.renovatiotv.com/categorie,reseaux-pedocriminels,4867470.html


http://marthetmarie.lifediscussion.net/t1711-disparitions-d-enfants-pedophilie-en-reseau-

satanisme

 

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Marcel-Vervloesem-libre-mais-baillonne-6572.html#forum15094

 

 


 

Je le répète encore, ces réseaux ne permettent pas seulement aux hommes de pouvoir d'avoir des rapports sexuels avec des enfants mais de les massacrer rituellement de la manière la plus horrible possible.

Les enfants Julie et Melissa dont les cadavres ont été trouvé dans le jardin de Marc Dutroux ne sont pas mortes de faim conformément à ce qui fut rapporté dans les médias et au procès du couple Dutroux. Selon le témoignage d’un gendarme ayant participé à l’enquête avant l’éviction du juge qui avait permis de retrouver vivantes les dernières fillettes enlevées par Dutroux, le rapport d’autopsie des petites Julie et Mélissa évoque des os brisés systématiquement et une mort par empalement. Une vidéo prise au cours de cette cérémonie sataniste et que certains témoins ont pu visualiser montre en détail ce massacre à coup de barre de fer et ce sacrifice par empalement. Des ministres d’Etat sont également clairement identifiables.


Ci-joint, la déposition à la gendarmerie d’Albert Mahieu, ex-député Bruxellois, décédé d’un cancer au début de cette année.

www.scribd.com/doc/33950038/Danneels-OCR

 

 

 

Le Grand Pouvoir.

J'aimerais, comme tout un chacun, être en mesure de présenter un organigramme de la société secrète du Grand Pouvoir qui organiserait ces horreurs et vous donner le nom du grand maître, ou du président si il existe. Celle-ci est une société bien secrète et nul ne la connaît et ne peut connaître son organisation. Ceux qui pourraient la connaitre risqueraient leur vie et celle de leurs proches s’ils la dévoilait.

Y a t-il des Illuminatis ou sont-ce des Illuminati ? Je n'en sais rien seuls ceux qui en font partie le savent.


Selon moi et d’après ce que l’on peut déduire d'une manière logique, est que tout pouvoir dans l'histoire s'appuie sur une force militaire ou est une force militaire. Il n'y a pas d'exception car un pouvoir s'exerce toujours par la contrainte. La force militaire globale aujourd'hui est celle USA et siège au Pentagone à Washington. Selon moi, Le Grand Pouvoir est situé au sein du complexe militaro-industriel des USA. On me parle souvent du pouvoir financier de Londres, certes, il s’agit d’un pouvoir d'influence important, mais les banquiers ne possèdent ni tank ni avions et sont donc soumis au bon vouloir des militaires étasuniens. Il y a certes des personnages important au sein du Grand Pouvoir qui ne sont pas étasuniens comme la reine de Hollande ou celle d'Angleterre mais ils sont soumis au bon vouloir de l'armée US. Israël ne représente qu’un petit gendarme entièrement soumis aux USA. En Europe, le Grand Pouvoir est représenté par l'OTAN, c'est à dire les USA et l'ensemble de ses réseaux, qu'ils soient militaires, policiers ou d'influence.

 


Lire le livre de Daniele Ganser: Les Armées Secrètes de l'OTAN

 


 

On me parle d'idéologie biblique de l'ancien testament qui serait l'idéologie officielle d'un grand pouvoir judéo-anglo-saxon.

 

Je viens de montrer que la caractéristique du Grand Pouvoir est de n'avoir ni morale, ni religion et qu'il s'adonnait plutôt au satanisme qui est une anti-religion. Les hommes de ce Grand Pouvoir seraient pour beaucoup également des adeptes de Léo Strauss dont la philosophie politique est d'introduire et de conserver sur le monde le plus grand chaos. Le côté biblique de la Force, n'est qu'une façade pour abuser et faire marcher les petits soldats.

Le Grand Pouvoir se fout de la Bible comme de son premier coup tordu.

 

 

Conclusion.

En ce début du 21ème siècle, et suite à la tension médiatique provoquée par l’accumulation des mensonges proférés autour des attentats du 11 septembre 2001, la crédibilité de l'ordre des clercs est brisée. Et suite à la puissance informationnelle de l'Internet, nous pouvons avoir une idée du fonctionnement du monde, même si elle reste incomplète. Au 20ème siècle, personne ne pouvait avoir la moindre conscience de ce fonctionnement.


Cette prise de conscience des peuples respectueux et leur vision effarée de l'effroyable réalité de ce que sont le Pouvoir et le Grand Pouvoir marquera, suite aux guerre de Libye et de Syrie, une fracture définitive. En effet le nombre de ceux qui ont abandonné la religion médiatique s'accroit et le phénomène ne peut être qu'exponentiel, chaque abandon en engendrant plusieurs. Ce qui est remarquable est l'aveu de chacun se réveillant d'un cauchemar et se posant la question : « comment ai-je pu croire l'incroyable ? »


Allez ! Dans dix ans, on se retrouvera dans un monde nouveau, débarrassé du Mal.

 

 

(Remerciement à Géraldine Feuillien pour son assistance)

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 09:01

 

bombardement-libye-300x225 La Guerre de Libye ou l'effondrement moral de l'Occident

 

 

« Morale » est un mot emprunté au latin moralis qui signifie « relatif aux mœurs ». Au XVème siècle, ce terme qualifiait ce qui concerne les mœurs, ce qui était conforme à l'éthique. Aux XVII et XVIIIème siècle viendra s’ajouter un sens nouveau – celui fondé sur l'opinion, la croyance et non plus sur des faits rigoureux ou un raisonnement. (D'après Alain Rey dans le Dictionnaire historique de la Langue française).

 

  La morale a donc un sens proche de la religion. C'est un ensemble de croyances et de comportements usuels permettant de créer un lien social, une cohésion sociale, nécessaire à la pérennité d'un groupe humain et de son organisation.

La bonne morale n'a donc rien d'universel. Elle est propre à un groupe humain donné, celui-ci possédant des mythes partagés par la totalité de ce groupe et surtout associés à des pratiques communes visibles de tous – pratiques scellant une appartenance. Se cacher le sexe, se voiler la tête pour les femmes, porter un couvre chef spécifique ou des vêtements spécifiques, aller à l'église ou à la mosquée font parties des pratiques morales démontrant une appartenance.


Il faut que les mythes et les pratiques soient partagés par la totalité du corps social envisagé pour que l’on puisse parler de morale. Si ces mythes et pratiques associées finissent par ne plus être partagés par tous dans ce groupe, alors celui-ci se délite et disparaît en temps que groupe culturel et politique distinct. On peut parler d'ordre moral ou, de façon plus moderne, d'idéologie dominante pour qualifier le même phénomène.

 

Il est très important de se rendre compte que les mythes qui inspirent une morale n'ont, non seulement pas besoin d’être démontrés, mais qu’ils fonctionnent d’autant mieux qu’ils sont éloignés de la vraisemblance, du simple bon sens – comme, par exemple, le mythe de « l'immaculée conception ».

En effet, plus un mythe moral est éloigné du bon sens et du vraisemblable, plus il fonctionne car chaque membre du groupe faisant un effort pour l'admettre sera dès lors d'autant mieux accepté au sein de ce groupe. Il croit des invraisemblances comme les autres, il respecte la morale commune, il est membre du groupe.

 

On observe que les mythes moraux d'un groupe donné ne sont pas forcément ceux d'un autre groupe. Ce qui est « parole d'évangile » pour les uns n'est que baliverne pour les autres. Les uns et les autres étant bien démarqués dans leur appartenance. On voit également dans l'histoire, que si il est immoral de tuer un membre de son groupe, il est parfaitement admis voir conseillé de tuer un membre d'un groupe différent, le « Tu ne tueras point » chrétien ne s'appliquant qu'aux chrétiens. Durant les croisades les chrétiens pouvaient tuer des musulmans sans qu'il n'y ai transgression à la morale chrétienne, il n'y avait pas péché.

 

 

Faut-il encore cependant pour qu'un ordre moral soit respecté, que le pouvoir qui l'a généré soit respectable et que le peuple respectant ce pouvoir sente qu'il y va de son intérêt. L'un – le pouvoir – ne peut aller sans l'autre – la morale.

Un ordre moral et social est construit souvent en trois parties: un pouvoir temporel, un pouvoir clérical et le peuple respectueux.

Le pouvoir temporel est toujours « in fine » militaire car sans force ni contrainte, point de pouvoir. Puis viennent les clercs, les intellectuels qui théorisent l'ordre moral en produisant les mythes, et en dernier ressort le peuple qui respecte l'ordre. Le peuple travailleur est soumis à deux terreurs – celle de la transgression morale qui va l'exclure de la communauté et celle de la répression physique.

 

A partir du 11ème siècle, l'église théorisera et imposera ces trois ordres en occident sous les termes« Bellatores » pouvoir militaire, « Oratores » les clercs qui donnent la « Parole d'Évangile » et les « Laboratores » ceux qui travaillent et respectent.

Une société parfaitement idéale sera ainsi construite avec les mythes chrétiens forgeant pour longtemps le cadre de la société occidentale.

 

L'histoire nous apprend que les mythes moraux s'effondrant, l'ordre social s'effondre avec eux.

Pourtant nous constatons également des éléments de la morale ancienne demeurent toujours dans la nouvelle. Un ordre moral met certainement plusieurs milliers d'années avant de ne plus laisser de trace. Le langage en garde de nombreuses évocations. Par exemple le mot père n'a pas pour étymologie géniteur, mais celle de prêtre (pater). Dans la Grèce antique, le chef de famille – aussi géniteur, mais pas exclusivement – était le prêtre de la religion domestique, celle qui vénérait les ancêtres. La morale n'a retenu que le « pater » glissant de prêtre à chef de famille puis à géniteur.

 

 

Quelques points d'histoire.

 

Au 12ème siècle, après les désordres des grandes invasions et l'avènement de la « Paix de Dieu » qui mit un terme aux guerres privées en Europe occidentale, l'église catholique s'impose finalement comme seule et unique pourvoyeuse de morale. Elle devient la garante de la pensée conforme et d'un ordre social très cohérent. Les mythes chrétiens et les pratiques chrétiennes sont les seuls admis par la société. Des villages se forment partout en France et en Europe avec des maisons serrées autour de l'église et du château seigneurial, pouvoir spirituel et pouvoir temporel s'associant pour construire « Le Pouvoir » et sa morale. Le curé et le seigneur donnent la « parole d'évangile »

 

L'ordre moral de ce que l'on appelle l'ancien régime, fondé sur la souveraineté royale et le pouvoir local de la noblesse commence à s'effondrer en France à partir du début du 18ème siècle.

 

Le peuple sera confronté à de nombreuses difficultés lors de la fin du règne de Louis XIV avec des guerres incessantes, broyant des milliers de soldats, des famines récurrentes et les dragonnades qui marqueront le début d'un irrespect – c'est à dire d'une rupture d'avec l'ordre moral – qui ira en s'amplifiant. Déjà, la mort du roi Louis XIV donnera lieu à des manifestations d'hostilité envers sa personne pourtant quasi déifiée. Son catafalque parcourant le chemin de Paris à Saint Denis où il devait être enterré sera couvert de crachats et d'ordures.

 

Durant les règnes de Louis XV et Louis XVI, de très nombreux pamphlets paraîtront et circuleront ridiculisant et fustigeant le pouvoir royal et la noblesse frappée par de nombreux scandales comme celui du collier de la reine Marie Antoinette. Le respect de ce qui était auparavant vénéré n'existait plus – les grands pouvaient être trainés dans la boue.

Les idées de la révolution française se sont ainsi engouffrées dans les esprits grâce à l'affaissement de la morale ancienne, un ordre moral nouveau allait s'affirmer. On remarque que les révolutionnaires français s'en prenant autant aux mythes chrétiens qu'au pouvoir de la noblesse, cherchaient à remplacer la croyance dans le dieu chrétien par celle d'un être suprême.

 

Ce nouvel ordre moral mit plus d'un siècle à s'imposer et à dominer la société. Au cours du 19ème siècle, la morale chrétienne liera son destin en France à celui des royalistes. En 1905, les lois laïques de séparation de l'église et de l'état viendront mettre un terme définitif à l'implication de l'église catholique dans l'enseignement de la morale publique et dans le pouvoir politique.

 

Un nouvel ordre moral va naître au 19ème siècle et s'affirmer dés le début du 20ème siècle. La « Parole d'évangile » ne sera plus l'attribut du curé du village, mais celui de l'instituteur «hussard noir de la république». Des cours de morale et d'instruction civique seront dispensés dans toutes les écoles publiques. « L'oisiveté est mère de tous les vices » ou « l'argent ne fait pas le bonheur » ou « donner sa vie pour la patrie », concepts ânonnés par nos chères têtes blondes en blouse grise remplaceront le « Notre Père ». Mais aussi le colonialisme et la supériorité de la « race » blanche seront promus.

Les soldats de la guerre de 14-18 imbus de cette morale « républicaine » n'hésiteront-ils pas à se sacrifier pour la patrie ? Non. Ils tombaient pour des marchands de canon, mais ils croyaient vraiment se sacrifier pour la patrie et beaucoup en sont mort. Un ordre moral anime toujours ceux qui le respectent jusqu'au sacrifice suprême.

 

Au cours du 20ème siècle, un nouvel ordre moral va naître, croître puis 'imposer, celui de la presse et des médias.

Avec la « liberté de la presse » et la radio dans tous les foyers, la « Parole d'évangile » passera de l'instituteur au journaliste.

Orson Wells illustrera ce pouvoir de la presse (écrite) dans le merveilleux film : « Citizen Kane ». Il réussit à démontrer le pouvoir de la radio en créant une panique monstre par l'annonce d'une attaque de martiens le 30 avril 1938.

 

Mais c'est à partir des années 50 et 60 du 20ème siècle que s'affirme un nouveau média, la télévision comme moyen imparable de diffusion de ce qui doit être cru.

 

Une société du spectacle émerge de la société républicaine qu'elle enterre au plus vite. La nouvelle classe cléricale est produite par ce que l'on appelle maintenant les médias.

 

Nous voyons que ce nouvel ordre moral est basé sur l'apparence. Le spectacle et sa mise en scène , deviennent primordiales pour remplacer la dure réalité de vie. Être vu médiatiquement, c'est exister puisqu’on emploie le terme terrifiant « d'anonymes », sans nom – donc sans existence – pour qualifier ceux qui n'y apparaissent jamais.

 

Ce paraître médiatique est le tropisme absolu, puisque celui qui n'y paraît pas – l'anonyme – n'a pas d'existence sociale en tant qu'individu libre de son corps. Le média devient donc l'église des églises, l'ontologie suprême. Il ne s'agit plus de paradis ou d'enfer après la mort, mais de paradis sur terre, c'est à dire d'existence même – une existence qui ne peut se produire que dans l'apparence médiatique – ou d'enfer sur terre, la non existence dans l'anonymat de la masse. Il n'y a plus que deux côtés de la barrière comme deux côtés de la vie. Celle-ci se résumant à l'écran de télévision, ceux qui se trouvent derrière l’écran espèrent de toutes leurs forces y rester, et ceux qui se trouvent devant espèrent de toutes leurs forces passer derrière.

Cet ordre moral nouveau devient aussi efficace que la crainte de l'enfer et l'espoir du paradis de l'ordre ancien.

Grâce à une fiction spectaculaire permanente produite par ces nouveaux « Oratores » et qui remplacent la réalité, les « Bellatores » peuvent exercer et massacrer physiquement les déviants dans de nouvelles croisades, non plus pour l'amour et le bien de Dieu mais pour une cause « humanitaire » de spectacle.

 

Le peuple aujourd'hui croit aussi simplement et naturellement ce que disent les nouveaux « Oratores » de la télévision – journalistes, faux philosophes, saltimbanques, experts etc... – que ce que pouvait dire le curé du village au 12ème siècle en occident. Massacrer en masse, appeler au meurtre de l'autre, le déviant n'est pas plus irrespectueux envers la morale commune qu'il ne l'était du temps des croisades quand la totalité de la population de Jérusalem fut massacrée (musulmans, juifs et chrétiens) Dieu devant finalement reconnaître les siens.

Il est à noter que l'extrême violence des massacres de masse s'est considérablement accrue avec les moyens techniques modernes, les mitrailleuses à tir rapide des hélicoptères de combat laissant beaucoup moins de chance aux déviants que la simple épée du chevalier.

 

Les institutions du pouvoir réel flottent sur cette fiction, savamment entretenue par les nouveaux clercs. Les partis politiques, les « représentants » du peuple, la justice, les banques, le gouvernement, le « président de la république » devenu chef de l'état. Tout ce monde institutionnel, ossature de la société «surfe» sur le média avalisant les mythes devant être cru, trop heureux d'exister du bon côté de la barrière écran.

 

Pourtant, comme aucune construction morale n'est pérenne, celle-ci comme les autres est appelée à disparaître, engloutissant dans le même flot l'ensemble des institutions composant notre monde occidental.

 

 

 

Une étape historique, le 11 septembre 2001.


Ce jour la – comme d'habitude – il est demandé au peuple global de croire une baliverne. Cependant cette baliverne est énorme, plus énorme que d'habitude en regard du bon sens usuel et va créer une tension de crédibilité voir une fracture. Les « Oratores » auraient-ils présumé de leur force de persuasion?

 

On nous demande de croire, entre autre, qu'un avion de ligne de 30 mètres d'envergure piloté par des « terroristes » aurait percuté un bâtiment quasiment au niveau du sol, sans l'endommager ce sol. Cet aéronef aurait disparu en se vaporisant, ne laissant aucun débris (selon la version officielle), ni moteurs, ni acier, ni titane. Rien. Néanmoins des corps auraient pu être identifiés. Le dit « avion de ligne » n'a laissé qu'un orifice de 3 mètres de diamètre, (sur 30m d'envergure) parfaitement circulaire perçant trois ailes de bâtiment consécutifs.

 

C'est évidemment impossible au premier examen de l'histoire. L'ensemble des attentats du 11 septembre 2001 raconté par la version médiatique officielle est du même acabit, des balivernes incroyables, que des phénomènes inédits dans l’histoire de la physique des matériaux. Ces faits deviendront le prétexte au déclenchement d'une série de guerres coloniales.

 

Dans un premier temps, l'ordre moral fonctionne parfaitement. Tout le monde croit l'incroyable. L'ensemble des institutions du monde le valide sans aucune exception. Tous les partis politiques même ceux présentés comme contestataires – comme en France le PCF – croient. Toute la presse écrite croit. Tous les chefs d'états du monde croient. Une croyance universelle voit le jour: on ne peut remettre en cause « l'Amérique » sans remettre en cause le monde même et sans se remettre ontologiquement en cause.

 

Sauf que... un tout petit groupe et une personnalité – un grain de sable seulement – s'introduisent dans les rouages pourtant bien huilés du «mainstream». Le Réseau Voltaire et son président – Thierry Meyssan – proclament que « le roi est nu » et que l'incroyable est vraiment incroyable. Il y a toujours eu des déviants dans tout ordre moral, et l’intervention de Thierry Meyssan aurait été insignifiante si il n'y avait pas eu la puissance informationnelle naissante de l'internet. Bien entendu ce fut long. Il fallut pas loin de 10 ans pour que le peuple global finisse par douter, mais désormais, il doute enfin – du moins en grande partie. Le peuple global s'est maintenant divisé en deux groupes de croyance établissant deux morales en opposition. D'une part on trouve ceux croyant dans les médias institutionnels et d’autre part ceux doutant de ces médias et tentant de trouver la vérité sur l'internet. En effet, de très nombreux sites de médias alternatifs ont vu le jour grâce au Réseau Voltaire.

Aujourd'hui, le maître mot pour qualifier les journalistes – nouveaux curés de la religion médiatique est mensonge ! Mensonge. Combien de fois voit-on ce mot repris sur la toile. Mensonge pour une «Parole d'évangile» Il y a bien quelque chose de brisé dans l'édifice moral.

 

 

La guerre de Libye ou l'aboutissement du mensonge médiatique comme arme de guerre – prélude à l'effondrement de la morale occidentale.


Le but réel de la guerre de Libye est purement crapuleux, voler simplement les richesses du peuple libyen et mettre la main sur les considérables avoirs bancaires en or et en fonds réels alors que les avoirs des voleurs anglo-saxons ne sont plus que vent..

 

Il n'est pas simple de transformer un crime crapuleux en guerre humanitaire, Bernard-Henri Lévy, clown sinistre de la mort annonçant, tel un ange déchu, la fin du monde, va s'y attacher.

 

Toute construction humaine, idéologique, étatique ou médiatique connait une apogée avant de s'effondrer. Les mensonges du 11 septembre ayant globalement rempli leur fonction, l'empire ayant pu envahir l'Afghanistan et l'Irak grâce à ce prétexte sans trop de dommages – quoi qu’avec quelques petits soucis quand même – il décida de monter une nouvelle légende afin de pouvoir mettre un terme à la Jamahiriya libyenne, dont il convoitait les richesses depuis fort longtemps.

 

Il décida d'utiliser le «journalisme» non plus comme supplétif, chargé de valider une opération à postériori comme avec le 11 septembre, mais d'utiliser ce média comme moyen principal d'action militaire. Le « journalisme » étant chargé, cette foi-ci, de monter la légende au préalable.

 

Le montage de la légende impérialo-journalistique fut facilité par les manifestations de mécontentement qui l’ont précédé en Tunisie et en Égypte. Bien qu'un coup d'état militaire avait été planifié quelques mois auparavant, ces manifestations n'ayant donné lieu à aucun changement notable dans ces deux pays, elles furent utilisées pour en opérer un véritable en Libye.

 

Bien évidemment les « journalistes » de l'empire ont été chargés de fournir une information complètement différente de la réalité à chaque étape du processus. Je n'ai pas l'intention de décrire exhaustivement ce processus ce qui serait fort long pour ma démonstration. J'en évoquerai seulement quelques points.

 

1er mensonge des journalistes impériaux – les manifestations.

 

Partout dans le monde, on trouve des manifestants, voire des émeutiers comme nous l'avons vu récemment à Londres. Le premier coup porté par l’Empire en Libye fut d'avoir introduit des hommes en armes (visibles sur de nombreuses vidéos) parmi les manifestants et d'avoir placé des « snipers » sur les toits pour tirer à la fois sur la foule et sur la police. Le même procédé fut utilisé en Syrie.

La foule armée fut conduite par des éléments pilotés par l'Empire – en l'occurrence Al Qaïda – pour attaquer casernes et postes de police. Bien évidemment – et cela vaut pour tous les pays – ceci déclenche obligatoirement un réflexe de répression chez les autorités ainsi attaquées.

 

2ème mensonge des journalistes impériaux – la répression.

 

Il fallait un prétexte pour déclencher une intervention militaire, car les émeutes armées n'ont pas suffi à renverser la Jamahiriya – puisque tel était le but pour mettre la main sur le magot. Ainsi, on inventa de toute pièce la légende des bombardements. Personnes ne les a vu, les Russes malgré leurs moyens d'inspection par satellite n'ont rien vu et, désormais, « Amnesty International » nie qu'ils aient bien eu lieu. Mais le mal était fait. Les USA utilisant leurs moyens de pression et de corruption habituels ont obtenu un vote de l'ONU leur permettant d'installer une zone d'exclusion aérienne.

 

3ème mensonge des journalistes impériaux – les bombardements

 

La force militaire de l'OTAN – c'est à dire des USA – s'étant appropriée l'organisation de la zone d'exclusion aérienne, les aéronefs furent utilisés non pas pour protéger des populations non menacées, mais pour attaquer militairement l'armée de la Jamahiriya, et pour procéder ensuite à des bombardements de terreur sur des installations civiles, afin de détruire les infrastructures du pays et de tuer les dignitaires du régimes ainsi que leur famille.

 

 

4ème mensonge des journalistes impériaux – l'attaque au sol.

 

Tout ce qui précède n'ayant eu aucun effet et l'action militaire des « rebelles » s'étant avérée peu efficace, il fut décidé d’aller plus loin encore. La force armée de l'OTAN organisa une véritable intervention terrestre.

Conformément d'ailleurs aux vœux de notre guerrière bio: Eva Joly.

Une véritable invasion terrestre fut donc organisée et les opérations militaires furent en fin de compte prise en main directement par l'OTAN.

Furent employés:

  • Des hélicoptères de combat type Apaches US. La France n'en possède pas. Cette force armée fait partie dans tous les pays de l'Armée de Terre.

  • Des troupes au sol. En France, le 2ème Régiment Étranger de Parachutistes (REP).

  • Le COS, dés le début (Commandement des Opérations Spéciale.)

  • Des troupes d'infanterie du Qatar et leurs blindés avec leurs officiers dont le chef fut fait prisonnier par les loyalistes.


De l'armement fut livré en masse aux pseudo rebelles en contravention avec la résolution de l'ONU.

Les attaques rebelles efficaces des derniers temps marquant un changement de stratégies se déroulaient toujours selon le même scénario, préparé avec les « journalistes » embarqués, toujours à la tombée de la nuit.

Une forte préparation aérienne des chasseurs bombardiers et des drones de l'OTAN détruisaient tout ce qu’ils pouvaient mais sans grande précision.

Puis les hélicoptères d'attaques pouvaient atteindre les défenseurs grâce à leurs mitrailleuses à tir rapide.

Enfin, des commandos faisaient leur entrée, composés des islamistes radicaux d'Al Quaïda aguerris aux combats et encadrés par des officiers de l'OTAN – souvent français.

 

Face à ce déluge, l'armée libyenne a toujours reculé faute de pouvoir résister. Les places des villes conquises étaient prises au moment du journal de 20 h, suivant des «rebelles» de théâtre qui plaçaient des drapeaux un peu partout et annonçaient la place prise. La nuit venue, une fois les forces de l'OTAN retirées, l'armée libyenne reprenait généralement le terrain perdu.

 

 

5ème mensonge des journalistes impériaux l'attaque de Tripoli et le massacre.

 

Le scénario précédent s'étant avéré peu efficace, une escalade nouvelle fut convenue dans l'attaque au sol sur Tripoli, autant en moyens aériens qu'en hommes sur le terrain.

La première attaque sur Tripoli fut repoussée et notamment un régiment Qatari fut détruit et son chef fait prisonnier. Face à ce premier échec, il fut décidé de mettre le paquet le deuxième jour et de ne plus chercher a épargner qui que ce soit.

Des bombardements intensifs, des chasseurs bombardiers, des drones et l'utilisation massive des hélicoptères d'attaque firent entre 3 et 5000 morts parmi la population de Tripoli, un massacre soigneusement caché par nos « journalistes » impériaux.

 

6ème mensonge des journalistes impériaux, les « rebelles ».

 

Les journalistes non impériaux ont pu constater que l'attaque sur Tripoli fut menée par deux forces terrestres

D'une part des troupes du Qatar vite décimées, d'autre part des troupes d'Al Qaïda encadrée selon mes sources sur place par des officiers français. Les « rebelles » de théâtre n'étant bon qu'a tirer en l'air.

 

7ème mensonge des journalistes impériaux – le mélange des fonctions de « journalisme » et de renseignement en une seule.

 

Au cours de cette guerre, nous avons constaté ce que nous pressentions depuis longtemps.

De vrais « journalistes » de vrais médias s’étaient mêlés à des agents de renseignement à qui l'on a hâtivement fourni une carte de presse. Ces couples de vrai faux « journalistes » étant chargé d'identifier des cibles, des les éclairer au laser à l’usage des bombes guidées et de placer les balises des missiles de croisières chargés d'assassiner telle ou telle personnalité.

 

 

Quelle différence avec le 11 septembre 2001 et pourquoi cette guerre de Libye marque-elle le début de la fin de « l'occident » ?

 

Si les mensonges médiatiques furent avalisés au soir du 11 septembre 2001 par la totalité du monde, hormis le minuscule groupuscule du Réseau Voltaire, la guerre de Libye et ses mensonges furent suivis par un très grand nombre d'observateurs scandalisés par l'étendue du mensonge médiatique. De plus, si le sacrifice de 3000 vies le 11 septembre 2001 fut une chose horrible, cette guerre de Libye fut quant à elle, un massacre innommable avec des exactions épouvantables commises par les pseudo rebelles et dont de nombreuses images ont pu être conservées. Ces dernières témoignent des décapitations au couteau de cuisine, des viols, des seins coupés des femmes, des tortures et des exécutions sommaires.

Déjà un collectif d'avocats rassemble toutes les preuves des crimes de l'OTAN et sera capable très bientôt de produire un document sur ces faits.

 

Les petits curés de l'église médiatique se sont rendus coupables en Libye de complicité de crimes de guerre, crimes imprescriptibles et devront payer. Déjà la machine est en marche.

Derrière les commanditaires, les évêques et cardinaux médiatiques de cette néo-croisade sont également coupables de complicité de crimes de guerre et devront payer.

Enfin, toute la classe politique UMP et PS notamment qui a avalisé cette guerre devra payer.

 

Un nouveau combat commence et durera certainement moins que dix ans, comme celui du 11 septembre. Dans ce combat, il n'y aura pas de survivant. « L’occident » impliqué totalement dans ce crime et toutes ses institutions, politiques, médiatiques, régaliennes, n'y survivront pas car peuple a constaté que sa morale était criminelle et dangereuse pour lui et elle sera impitoyablement rejetée.

Sur fond de crise économique profonde, cette crise morale scellera la fin d'une domination multi millénaire.


Autre chose naîtra à la place. Tant mieux.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 11:00

 

La France a t-elle un ennemi redoutable?
 

Je sais que les services de la DCRI et je l'espère de la DGSE prennent la bonne habitude de lire mes articles. Celui-ci leur est particulièrement destiné. Qu'ils réfléchissent à leur action et qu'ils se rendent compte ou sont en France les traitres et ou sont les patriotes.

"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique .
Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde.
C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort."
François Mitterrand juste avant de mourir.
(Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus).


 

François Mitterrand président de la république durant 14 ans de 1981 à 1995, savait ce qu'il disait, les institutions de la Vème république qu'il avait combattu lui donnaient de très grands pouvoirs, il les a conservé, il était aux premières loges.

Cet aveux public, juste avant sa mort montre à quel point, ce pouvoir étasunien pouvait être coercitif et terrorisant pour un président de la république française.

 

Sous la désignation «d'américains» Mitterrand montrait du doigts un pouvoir occulte existant en France, en Europe et dans le monde, pouvoir venant plus précisément d'une élite anglo-saxonne composée par une association de pouvoirs militaires, industriels et bancaires.

Eisenhower qui fut président des USA de 1952 à 1961 et qui a bien connu ce pouvoir occulte a inventé un terme pour le qualifier: complexe «militaro-industriel». Cependant, c'est bien par l'état des USA et surtout de ses moyens régaliens que ce pouvoir occulte s'exprime et opprime. Mitterrand sous le vocable « d'américains », c'est à dire désignant cet état, ne se trompait pas de cible. Aucun pouvoir ne peut exister sans armée, police, justice, services secrets et ces pouvoirs là ne peuvent fonctionner sans état, en l'occurrence il s'agit bien de l'état des USA.

 

Ce pouvoir « américain » est profondément anglo-saxon c'est à dire profondément attaché à ce qui fit l'empire britannique, à son idéologie biblique et messianique et surtout à sa conception de l'organisation du monde fondée sur le libre échange, (free trade) avec le moins de règles explicites possibles. Dieu a créé les anglo-saxons et «l'Amérique» pour dominer le monde, la bible dans une main et le fusil dans l'autre. Dieu étant la justification du pouvoir, nulles lois humaines ne peuvent s'opposer à Lui.

 

Les anglo-saxons n'aiment pas la France, il s'agit d'une haine parfois sourde et rampante et qui peut soudainement éclater avec la plus grande violence. Rappelez vous la presse anglo-saxonne déchaînée contre Chirac et les français avec le refus de participer à la guerre impérialiste d'Irak. L'Afrique commence à Calais dit on populairement outre Manche avec tout le mépris que cette phrase sous entend. Les «froggies» toujours représentés dans le cinéma hollywoodiens en petits gros à moustaches ridicules sujets de haine populaire. Haine d'autant plus vive qu'elle se double d'un fort complexe d'infériorité culturelle.

 

216913_179338968800326_100001726731617_460585_701326_n.jpg

 

Sur cette caricature récente nous voyons un révolutionnaire avec bonnet phrygien sur lequel est inscrit: "comportement de cochon" . La légende se moque "Révolution française et les droits de l'homme". Ici est montrée une image traditionnelle et méprisable de la France

 

Qui n'a pas vécu aux USA et en Angleterre n'a pu ressentir profondément ce mélange de haine, d'admiration et de jalousie. Les étasuniens du peuple ne savent reconnaître beaucoup de nations, ils confondent facilement les uns et les autres et prennent l'habitude de mettre tous les européens dans le même sac. Cependant ils ont tous une idée bien arrêtée sur la France et les français.

Cette haine populaire spontanée est sous tendue par une haine politique réfléchie, l'idéologie française est bien le contraire de l'idéologie anglo-saxonne.

 

J'ai de nombreuses fois décrit ce qu'est l'idéologie française que je rappelle en peu de termes. L'idéologie française est celle qui a commencé à s'imposer avec Montesquieu et son maître ouvrage « De l'Esprit des Lois », la France du 18ème siècle a inventé la légalité, invention révolutionnaire dont on a pas fini d'en voir tous les effets politiques et les enjeux. Puis vient Rousseau avec la souveraineté du peuple, le contrat social et la composition d'un intérêt général. Pour les français la loi protège les faibles et est la garante de la liberté, c'est le libéralisme politique.

Toutes ces idées sont parfaitement obscènes pour les britanniques, pour qui l'intérêt général n'est que du totalitarisme. Les britanniques opposent à la loi identique pour tous, le «free trade». Pour l'idéologie anglo-saxonne, il y aurait un « droit naturel », non explicite issu du libre commerce, alors que pour la France, le droit est explicite et issu des lois expressions de la volonté du peuple.

Ces différences de point de vu entre libéralisme politique à la française ou l'économie est au service de l'intérêt général et le libéralisme économique anglo-saxon ou nulles lois explicites de doit venir entraver un libre commerce, détermine une opposition politique culturelle et idéologique fondamentale

L'un, le système légal français est donc vu par l'autre, le système anglo-saxon comme une entrave et doit être éradiqué.

Si l'idéologie française est fondée sur la nation, espace ou s'inscrit un corpus légal issu de la volonté des citoyens, l'idéologie anglo-saxonne est forcément mondialiste, car elle voit dans chaque nation et son corpus légal particulier un obstacle.

 

Ici se situe le point fondamental d'affrontement planétaire entre deux idéologies à vocation universelles, l'une fondatrice d'une nation et référence pour toutes les autres nations et l'autre non pas d'une nation mais d'un système économique mondialiste.

 

Cependant, bien que l'idéologie anglo-saxonne se veuille anti nationale et mondialiste elle reste attachée à la domination mondiale d'une élite WASP profondément liée aux mythes de l'ancien testament. Un monde sans frontières certes mais un monde dominé par un peuple élu de Dieu.

Cet affrontement parfois paroxystique, parfois éteint par la soumission des élites françaises ayant accaparé le pouvoir, dure depuis la Révolution française.

En effet, l'idéologie républicaine française prônant un libéralisme politique mais une économie assujettie à l'intérêt général a trouvé moins d'attraits parmi certaines forces économiques françaises attirées par la finance, que l'idéologie anglo-saxonne du libéralisme économique.

Ces forces économiques françaises de la banque et de la finance ont vu dans l'idéologie britannique du «libre échange» une opportunité plus intéressante pour le développement de leurs affaires, d'où un tropisme permanent de ces élites pour l'anglo-saxon.

Ainsi, la révolution française donc la France ne peut imposer sa politique que dans un combat permanent contre l'idéologie anglo-saxonne et la trahison intérieure. J'ai appelé ce tropisme le syndrome de Fachoda


 

L'idéologie anglo-saxonne c'est aussi l'idéologie de la domination

L’idéologie de la domination fut définie pour les dirigeants britanniques par Sir Halford Mackinder en 1919 : « Qui gouverne l’Europe de l’Est domine le cœur continental ; qui gouverne le cœur continental domine l’île-monde ; qui gouverne l’île-monde domine le monde.» Ici on voit s'affirmer ce que les anglo-saxons ont appelé le «Grand Jeu » ou « Grand échiquier». Cette idéologie fut rapidement reprise par les USA devenant les continuateurs et bientôt gestionnaires de l'empire britannique dont le but ultime est la domination de ce qu'ils appellent «l'ile du monde» c'est à dire le continent eurasiatique pour dominer le monde dans sa totalité.


 

La fiction de l'occident permet de contrer l'idéologie française en la diluant.

Afin d'entraîner les élites politiques françaises et européennes dans leur système, les anglo-saxons ont inventé la fiction de « l'occident ». Celle-ci est née avec le partage du monde à Yalta en 1945 entre l'empire soviétique et l'empire anglo-saxon. Ceux-ci ont cherché à unifier la partie de l'Europe qui leur revenait afin de mieux imposer leur pouvoir. Depuis 1945 de nombreux traités, depuis celui de Bruxelles ont permis de rogner la souveraineté de la République française sur la France. Le pacte atlantique et l'OTAN ont mis définitivement la puissance régalienne française sous domination anglo-saxonne.

La fiction d'un occident, blanc, chrétien et anti communiste fortement déployé par les anglo-saxons sur les débris des idées nazies a cherché une unification idéologique à l'ensemble hétéroclite européen. Cette fiction justifia l'intégration des anciens nazis et de leurs collaborateurs des pays occupés dans le combat colonialiste, contre les communistes et contres les idées nationales dont bien évidemment les idées républicaines et laïques françaises.

 

 

 

 

 

Le général de Gaulle met un terme (provisoire) à l'intégration de la France dans l'empire anglo-saxon.

 
 

L'indépendance accordée à l'Algérie par de Gaulle en dépit des injonctions contraires de l'empire anglo-saxon déclenche sa colère et le fait réagir «as usual» en cherchant tout simplement à éliminer physiquement l'insoumi. Des commandos formés à fort Bragg en Caroline du Nord USA, baptisés OAS chercheront à l'assassiner par quarante tentatives.

 

Prenant conscience définitivement du danger auquel la France et sa personne sont confrontés il prend une décision de rupture avec l'empire.

 

En toute logique, le général de Gaulle président de la république française et chef des armées soustrait en premier lieu les forces françaises du commandement intégré de l'OTAN, c'est à dire des USA. Il est évident que la récupération du régalien est pour lui le premier pas dans la voie du recouvrement de l'indépendance.

 

 

 

 

Puis il décide de créer une industrie de défense purement française gage d'indépendance militaire donc d'indépendance tout court. Avec ses amis industriels gaullistes Sylvain Floirat (que j'ai eu l'honneur de servir) et Marcel Dassault il contribue à créer une industrie aérospatiale extrêmement performante: en missiles et satellites avec Matra, en avions de combat avec Dassault et en électronique militaire avec Thomson devenant Thalès. L'armement mis au point par ces industries va rapidement dépasser en performance celui des anglo-saxons notamment avec la catégorie de missiles dite « shoot and forget » (tire et oublie) technologie initialement élaborée par Matra. Ce type de missile de croisière totalement autonome guidé par ses propres caméras est complètement indétectable contrairement aux missiles guidés par GPS et balises des USA.

Cette outrecuidance française dans sa volonté d'indépendance régalienne n'a jamais été du goût de l'empire anglo-saxon qui a toujours essayé de saboter cette industrie en en interdisant l'exportation.

Le Rafale est le seul avion de combat de sa génération totalement opérationnel, sur terre comme sur porte avion. L'équivalent US le « Join Strike Fighter » pour lequel les USA ont demandé de fortes souscriptions aux pays soumis n'a pas dépassé le stade du prototype son prix explose et les délais de fabrication s'allongent, certains se demandent même si cette histoire n'est pas une escroquerie. L'armée israélienne a renoncé a l'acquérir et la RAF menace d'acheter finalement des Rafales si ces avions ne sont pas livrés et si elle n'a pas accès à toute la technologie ce qui leur est actuellement refusé. Toutes les ventes possibles de Rafales ont été finalement annulées au dernier moment que cela soit au Maroc, en Pologne, au Brésil, ces pays préférant in fine des F16 obsolètes.

 

Faire échouer des ventes d'avions de combat français est l'occupation favorite des autorités militaires US comme ils ont fait échouer la vente de 200 Mirages 2000 à la Chine en 2004. Et puis l'empire anglo-saxon se souvient amèrement des pertes infligées à la marine britannique par l'Argentine équipée d'armes françaises, plus jamais ça. On commence à comprendre les dernières paroles de François Mitterrand.

Pour l'empire anglo-saxon il faut en finir avec l'industrie de défense de la France.


 

En finir également avec la présence française en Afrique.

 

En Afrique, les rapports entre la France et l'empire anglo-saxon sont marqués par le fameux complexe de Fachoda: des velléités d'indépendance vites étouffées en vertu de la fameuse solidarité occidentale et de la lutte contre le «communisme». C'est ainsi que les forces françaises ont œuvré très longtemps au soutient du régime d'apartheid d'Afrique du sud et ont traqué les compagnons de Nelson Mandela au grand profit des anglo-saxons. Les ronds de jambe faites a Mandela aujourd'hui sont pathétiques.

Cette servilité des autorités françaises n'a pourtant pas atténué les efforts perpétuels anglo-saxons pour éliminer la France du jeu africain. La guerre franco britannique du Biafra, en 1968, par Ibos et Ibibios interposés a sans doute laissé des traces et la confiance du maître n'y est plus. Le fameux complexe de Fachoda, on y va mais en demi mesure, à reculons comme un enfant qui a peur de la sanction du maître fait son œuvre comme toujours.


 

Quelques faits récents démontrant des complots ourdis contre la France en Afrique.


 

Côte d'Ivoire le 9 novembre 2004,

Ce jour la, une foule nombreuse d'ivoiriens se trouve entre le palais présidentiel de Côte d'Ivoire à Abidjan et l'hôtel Ivoire dont une tour domine la manifestation. Les manifestants voulaient selon eux protéger le président Laurent Gbagbo contre une destitution.

Des troupes françaises sont en position devant l'hôtel en protection contre d'éventuelles agressions pouvant viser des ressortissants étrangers.

Soudain des tirs partent du côté des troupes françaises, plusieurs morts s'affaissent. Les manifestants accusent les soldats français d'avoir fait usage de leurs armes.

Certains ivoiriens s'en prennent aux français établis à Abidjan. Des véhicules apparemment de l'armée française parcourent les rues des quartiers français de la ville et des hauts parleurs enjoignent aux français de rapidement quitter les lieux. Dans la panique beaucoup partent, puis les écoles françaises sont incendiées pour empêcher tout retour.

Pourtant, les balles extraites des corps ne sont pas celles de petit calibre des FAMAS de l'armée mais des balles de fusils type «sniper».

Curieusement, le commandant des troupes françaises disposées devant l'hôtel Ivoire ne savait pas qui a engagé le tir et d'où provenaient ces tirs, il n'a pas donné d'ordres. Il ne savait pas que des « snipers » étaient disposés dans la tour.

http://www.youtube.com/watch?v=acpXaqlO7zc

 

Les autorités ivoiriennes on vite trouvé l'origine des tirs ce seraient des soldats français qui auraient fort opportunément laissé leurs papiers sur place permettant de les identifier, piètres professionnels.

http://www.dailymotion.com/video/x2f3l0_snipers-a-l-hotel-ivoire_news

Les services israéliens étaient présents sur les lieux un officier du MOSSAD fort connu, de nationalité française était présent dans l'hôtel enregistré comme ingénieur agronome.

Il s'agissait d'une provocation ayant pour but de déclencher la colère ivoirienne et pourquoi pas un bain de sang des deux côtés. Cette provocation a bien fonctionné puisqu'un grand nombre de français sont partis définitivement de Côte d'ivoire.

L'incendie systématique des écoles françaises indique une planification et une méthode israélienne.

Nous savons que les services israéliens sont très présents en Afrique de l'Ouest recrutant parmi la nombreuse population libanaise chrétienne issue du sud Liban. Nous savons également que les USA sous traitent leurs activités de services secrets en Afrique de l'Ouest aux israéliens.

A cette époque, le président de la république française, Jacques Chirac, ayant refusé d'envoyer nos armées en Irak se trouve en conflit ouvert avec les USA.


 

Tchad octobre 2007 l'Arche de Zoe.

Une bande de pieds nickelés hurluberlus, s'en vont au Tchad, voulant se rendre au Darfour, au Soudan dont Bernard Henri Lévy se répandant dans tous les médias prétend qu'il s'y passe un génocide. Ces hurluberlus ont une association nouvellement créée, l'Arche de Zoé.

Une opération très médiatisée est montée pour suivre cette action éminemment humanitaire encouragée par notre intellectuel favori des USA et d'Israël.

Se croyant au Darfour mais étant toujours au Tchad, nos zozos médiatisés emmènent des enfants dont des bonnes âmes leur ont dit qu'ils étaient orphelins. Mais leur dit-« on », il faudrait pour les emmener au Tchad puis en France dire qu'ils sont blessés. Comme ces enfants semblent en bonne santé « on » leur suggère de les maquiller en blessés. Aussitôt dit aussitôt fait, sous les caméras opportunes de l'agence Kapa, de grossiers maquillages sont réalisés.

http://www.dailymotion.com/video/x3eegx_arche-de-zoe-le-repportage-accablan_news

Par la suite une dénonciation toujours fort opportune parvient aux autorités tchadiennes disant que La France cherche à enlever des enfants tchadiens de leurs familles pour les faire adopter par des couples français.

Scandale, des manifestations bien préparées contre la France surgissent, les autorités françaises tombent de haut (comme toujours, apparemment la DGSE n'a rien vu ou rien voulu voire). Des exactions contre les français sont à craindre certains français partent.

Le Tchad est riche en pétrole et la France devrait dégager les lieux pour laisser la place à l'empire anglo-saxon.


 

Centre Afrique aout 2006

Je cite ici Michel Nesterenko analyste du Centre Français de Recherche sur le Renseignement

http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/le-tribunal-penal-international-et-la-guerre-en-afrique-3.php*

L'offensive contre la République centrafricaine (RCA)

Le 12 août 2006, le vice-président d'une entreprise du Texas, travaillant notamment pour le Pentagone, spécialisée dans les services de sécurité et la fourniture de mercenaires (Irak et Afghanistan), a donné une interview à Reuters pendant son séjour à Juba, au Sud-Soudan, à la frontière de l'Ouganda et du Congo RDC. Ce vice-président affirme avoir reçu mandat et les financements nécessaires pour former une véritable armée de 50 000 hommes avec les anciens rebelles du Sud Soudan. Cette même entreprise américaine dispose d'une solide expérience de services de logistique aéroportée. On peut se poser la question : à quoi va servir cette nouvelle armée de mercenaires dans une zone déjà turbulente ? Comment le gouvernement islamiste soudanais, qui possède sa propre armée, peut-il tolérer la formation d'une armée dirigée par des mercenaires américains chrétiens, et formée de rebelles qui se battaient contre lui quelques mois auparavant ? L'enjeu central est la stratégie américaine de contrôle de l'arc des zones pétrolières qui couvre le Sud-Soudan, l'Ouganda, le Congo RDC, la République centrafricaine, le Tchad et le Darfour.

En novembre 2006, un groupe de rebelles venant du Sud Soudan s'est emparé du chef-lieu de Birao au Nord-Est de la RCA. Cette prise de la ville s'est accomplie après quelques opérations-tests sur des aéroports de la région. Ces tests ayant démontré l'incapacité de riposte de l'armée de RCA, la ville de Birao et son aéroport furent pris sans grande résistance. Cette ville se trouve dans le prolongement de champs pétrolifères du Sud-Soudan qui vont être prochainement ouverts à l'exploitation. Les rebelles ont clamés être les représentants de l'opposition politique au président de la RCA récemment et démocratiquement élu. Quelques mois plus tard, un des commandants rebelles confirmera à un journaliste de Reuters, que cela n'était pas exact, les rebelles n'étaient pas tous des Centrafricains. De qui s'agissait-il alors ? Des milices du Sud-Soudan nouvellement entraînées et armées ?

Après la prise de Birao les rebelles ont fait mouvement vers le sud en suivant une route menant vers les secteurs miniers stratégiques (uranium et diamant). Cette région dispose de nombreux aérodromes qui permettent de ravitailler des troupes en mouvement. On peut se poser la question : qui a fourni le support aéroporté aux rebelles ?

Suite à l'intervention des chasseurs de l'armée de l'air française, interdisant toute utilisation des aérodromes, les rebelles se sont évaporés dans la brousse avant même l'arrivée des troupes au sol.

On voit ici les manœuvres étasuniennes contre la France présente en centre Afrique utilisant des mercenaires portant divers uniformes et instrumentalisant un TPI qui est de leur pure fabrication. On voit également la prompt réaction de Michèle Alliot-Marie ministre de la défense qui n'a pas du faire plaisir aux USA.


 

Tunisie 14 janvier 2011, Michèle Alliot-Marie et la France piégées.

En Tunisie de Ben Ali les forces armées tunisiennes sont depuis longtemps sous commandement étasunien, les USA disposent à Tunis, mieux qu'une ambassade, une véritable base militaire.

http://www.voltairenet.org/Washington-face-a-la-colere-du

Des révoltes débutent dés le 17 décembre 2010 par l'immolation par le feu d'un étudiant, Mohammed Bouazizi, cherchant à survivre en vendant à la sauvette quelques marchandises, celles-ci sont confisquées par la police. Les tunisiens excédés par les abus de pouvoir de la famille Ben Ali Trabelsi sortent en masse dans les rues et manifestent pratiquement un mois durant et journellement.

Pour les USA peu importe, ils ont déjà préparé les remplaçants et possèdent leurs hommes parmi les manifestants. Les USA décident de licencier le vieux dictateur et sa famille. Un ordre donné à l'armée et celui-ci est poussé manu-militari vers la sortie. Un avion l'attend en partance pour Paris il s'envole. Les USA n'ont pas cru devoir tenir au courant la France de ce licenciement, elle s'apprête à accueillir le dictateur encombrant. Au même instant, un chargement de grenades lacrymogènes est prêt à partir en Tunisie démontrant la prise de court de la France. Au dernier instant les autorités françaises en craignant à juste titre de forts désordres à l'accueil du dictateur déchu se ravisent et renvoient la « patate chaude » US en Arabie Saoudite.

Dans le même temps Michèle Alliot-Marie alors ministre des affaires étrangères, peu au courant du dossier, tombe dans le piège. Elle fait une déclaration le 12 janvier à l'Assemblée nationale en proposant le savoir-faire français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires" ?

Prise dans l'affaire d'un voyage en jet privé d'un proche de Ben Ali, la ministre sort définitivement du gouvernement français.

La France piégée sort déconsidérée de cette affaire, son image est définitivement brouillée pour les tunisiens. Les USA ont fait une double bonne affaire en se débarrassant également d'une ministre qui leur fut peu docile.


 

Niger le 16 septembre 2010

Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué l'enlèvement au Niger de sept expatriés étrangers, dont cinq Français, dans un message audio de son porte-parole diffusé par la télévision Al-Jazira, du Qatar. "Al-Qaida au Maghreb islamique a revendiqué l'enlèvement de cinq Français au Niger il y a quelques jours", a indiqué la chaîne.

Niger le 8janvier 2011

Deux français sont enlevés toujours par le dit Al-Qaida dont l'un est tué.

Au delà de la dénomination purement médiatique et extrêmement floue de Al-Qaida, création des USA dans sa lutte contre les soviétiques en Afghanistan et marionnette commode dans de nombreuses actions de déstabilisation, AQMI possède une origine bien connue, les services secrets algériens, la DRS. L'Algérie et son armée sont depuis très longtemps sous grande influence US pour le moins et sa DRS bonne collaboratrice de la CIA.

http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Analysesterrorisme/drs-algerie-manipulation-aqmi.html

Face à une « insécurité » grandissante au Niger, contraindre les entreprises françaises à abandonner l'exploitation des mines d'uranium nécessaires à l'indépendance énergétique de la France, serait une merveilleuse affaire pour les USA.

 

Ici ce n'est que le côté émergé de l'iceberg qui est décrit, on peut ajouter que, l'ambassade US à Paris est un nid ou fourmillent complots et comploteurs contre la France.

 

Par exemple les USA ont un grand intérêt pour les banlieues françaises et l'islam de France.

http://www.rmc.fr/editorial/137478/quand-les-usa-draguent-nos-banlieues/

 

Que vont ils y chercher?

En 2005 des émeutes éclatent dans les banlieues françaises partant des points de vente de cannabis et autres drogues.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meutes_de_2005_dans_les_banlieues_fran%C3%A7aises

Jacques Chirac venait à s'opposer gravement aux USA à propos de l'Irak.


 


 

Libye, un coup mortel porté par les USA aux intérêts de la France en Afrique


 

Nicolas Sarkozy, dés 2006, au cours de sa campagne présidentielle, promet aux familles des infirmières bulgares incarcérées en Libye, de s'occuper personnellement de leur libération.

A ce moment Nicolas Sarkozy est il en contact avec les autorités libyennes lui permettant de faire cette promesse?

Pour les libyens oui, qui prétendent avoir financé ses frais de campagne.

 

Rapidement, dés le début de son mandat sa promesse est tenue, Cécilia Sarkozy son épouse et Claude Guéant négocient facilement avec le colonel Kadhafi et ramènent dans leur avion les infirmières le 27 juillet 2007 résolvant ainsi en un éclaire une crise qui durait depuis 1998.

 

Le colonel est invité en France et arrive pour une visite d'état de trois jours le 10 décembre 2007. Cette visite est l'occasion d'un spectaculaire rapprochement entre la France et la Libye ayant pour toile de fond d'importants contrats commerciaux à signer entre les deux pays. On parle de contrats fabuleux d'un montant de 10 milliards d'Euros. Dans ces contrats, outre des équipements classiques, il y a une centrale nucléaire pour la désalinisation de l'eau de mer, 21 Airbus et un gros contrat d'équipements militaires comprenant des blindés,et ...14 avions chasseurs bombardiers Rafales. On parle de 30 000 emplois supplémentaires pour l'industrie française.

 

1361867_sarkokad.jpg

Le colonel Kadhafi est fort satisfait de sa visite et de ces contrats commerciaux.

 

http://www.afrik.com/article13172.html

Les deux parties la France et la Libye ne peuvent être que satisfaites de ces accords mutuellement avantageux.

 

Que peuvent en penser les USA?

Les USA ont un plan pour la Libye définis dés 2002 dans leurs prévisions de ce qu'ils appellent la réorganisation du « Grand Moyen-Orient » ce plan intègre la Libye et une attaque contre ce pays est déjà prévue.

 

Dans cette interview le général US Westley Clark l'explique.

 

 


 

 

Une rupture dans la politique étrangère traditionnelle de la France.

Le 4 avril 2009 Nicolas Sarkozy a fait rejoindre l'armée française dans le commandement intégré de l'OTAN annulant une décision du général de Gaulle de 1966. Pourquoi cette rupture, quelle impérieuse nécessité pousse Nicolas Sarkozy à briser un tabou vieux de 43 ans?

De Gaulle avait soustrait nos armées de ce commandement US en pleine guerre froide, rien, aucune menace plus grande que la menace soviétique d'alors n'est venue pour justifier, en regard des intérêts de la France, une telle décision.

 

Alors il paraît raisonnable de penser que cette décision fut prise sous pression étasunienne dans un plan bien précis qui serait d'intégrer les forces françaises dans des projets militaires futurs de l'empire anglo-saxon. La suite des évènements ne peuvent que confirmer cette hypothèse.

 

Nicolas Sarkozy, plus que tous autres présidents français est proche, très proche des USA.

Dés son élection à la présidence de la république Nicolas Sarkozy se précipite aux USA pour, dit-il, passer des vacances, curieuse destination vacancière pour un président fraîchement élu, ne va t-il pas prendre les ordres d'une feuille de route qui lui est assigné.

http://www.voltairenet.org/Operation-Sarkozy-comment-la-CIA-a

Thierry Meyssan brosse dans cet article le tableau d'un homme et de sa famille totalement inféodés et depuis toujours aux intérêts israéliens et étasuniens. Son demi-frère Olivier, Oliver pour les intimes,  ne possède il pas une fonction considérable dans un dispositif important du fameux complexe militaro-industriel étasunien, le groupe Carlyle proche, très proche de la CIA des familles Bush et Ben Laden?

http://www.carlyle.com/media%20room/news%20archive/2008/item10274.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlyle_group

L'intégration subite, sans justification des forces armées françaises dans le commandement de l'OTAN ne contredit aucunement les assertions de Thierry Meyssan.

 

Revenons à l'accord commercial avec la Libye de décembre 2007, dans cet accord il est prévu de vendre à l'armée de l'air libyenne 14 avions Rafales. On a vu qu'en dépit des très hautes performances de cet avion, aucun n'a pu être vendu hors de France à chaque fois les USA ont fait échouer la vente. On voit mal en plus, les USA pouvoir accepter une telle livraison à un pays à qui ils prévoient de faire la guerre.

 

 

 

 

 

Le plan Libye, un plan anglo-saxon sous traité à la France

 

 

Suprême perversion, c'est à Nicolas Sarkozy lui même que va revenir la responsabilité de briser l'accord commercial juteux qu'il a conclu plus tôt avec l'état Libyen. Les USA ne sont pas tendre avec leur personnel!

 

En effet les USA ont décidé de mettre en application leur plan et de renverser le guide de la révolution libyenne, plan intégré dans leur projet de remodelage du Moyen-Orient. L'ordre est donné à Nicolas Sarkozy d'appliquer ce plan, il doit lui en couter mais la pression doit être suffisamment convaincante pour qu'il s'exécute.

Dés novembre 2010, (peut être avant ) le plan de renversement de Kadhafi est mis en œuvre par les services français.

http://www.voltairenet.org/La-France-preparait-depuis

Ces révélations dans cet article du journaliste italien Franco Bechis ont été fortement encouragées par les services secrets italiens. Le renversement de Kadhafi, n'arrangeait pas non plus les intérêts de l'Italie qui venait aussi de se réconcilier avec le colonel et conclure de juteux contrats pétroliers.

La Libye se doute de quelque chose avec le départ précipité en décembre pour Tunis de la famille de l'ambassadeur de France à Tripoli

 

Cependant les révoltes en Tunisie puis en Égypte sont venues perturber ce plan et en changer les modalités prévues, qui étaient celles d'un coup d'état militaire.

 

La technique de ce renversement devra se fondre maintenant derrière ce que les médias appellent le «printemps arabe», c'est à dire commencer comme une «révolution colorée» dont les USA connaissent bien les mécanismes éprouvés en Serbie, en Ukraine et ailleurs.

Ce qu'il y aura en plus, intégrés dés le début aux manifestants, ce seront des éléments armés provocateurs destinés à radicaliser la réponse libyenne et justifier une intervention «humanitaire» des USA par serviteurs interposés.

 

Bernard Henri Lévy, agent israélo-étasunien fort connu, que l'on avait pas entendu dans les révoltes arabes précédentes est mobilisé derechef pour faire sonner les médias et réclamer à hauts cris cette intervention.

 

Puis des ralliements de personnalités libyennes, déjà préparées ou menacées de TPI devait parfaire le dispositif et lui donner l'allure d'une révolution populaire victorieuse, l'armée devant finalement suivre.

 

Finalement, ce ne sont plus des manifestations de rue généralisées comme en Tunisie ou en Égypte mais une guerre civile qui s'engage. Évidemment l'armée libyenne est en mesure d'écraser les « rebelles ». Il fallait réagir.

 

En dépit d'un apparent et trompeur recule les USA arrivent avec sans doute beaucoup de persuasion à convaincre la Russie et la Chine de ne pas s'opposer à la résolution de l'ONU 1973 qu'ils présentent. Cette résolution 1973, qui s'ajoute à la 1970, permet, en l'interprétant, ce qui n'est pas du goût de la Russie, de bombarder les parties de la Libye ne voulant pas accepter le coup d'état anglo-saxon.

 

On connait la suite, le peuple libyen non seulement ne s'est pas révolté  mais l'armée libyenne est restée fidèle au guide.

 

Ce qui est étonnant et remarquable c'est qu'a aucun moment la Sarkosie, ne coupe le contact avec les autorités libyennes, une négociation permanente se met en place. Un émissaire choisi par les deux parties fait l'aller retour apportant propositions et contres propositions. Un accord semble pouvoir intervenir, la Libye proposant contrats mirifiques, achats cash de Rafales, même s'il ne sont pas utilisés, quantité importante d'argent etc. Juste avant la signature de cet accord les autorités françaises en bon vassal vont quand même demander l'autorisation des USA.

Cette naïveté est risible, on en reste ébahi, les USA bien entendu refusent cet accord comment pouvait on penser à l'Élysée qu'il en puisse être autrement.

 

Les bombardements de l'OTAN redoublent on essaye d'assassiner Kadhafi, sa famille, les proches, on tue des enfants, des crimes horribles sont perpétrés comme le massacre de Sorman. Ici la famille d'un responsable d'une ONG libyenne pour l'Afrique est massacrée.

http://www.voltairenet.org/Le-massacre-de-Sorman

On sort les hélicoptères de combat, pas longtemps, 4 sont abattus rapidement, c'était couru d'avance.

 

Tout ça est brouillon, mal analysé, mal préparé, l'armée rechigne face à ce qui va bientôt être un désastre. Le général Vincent Desportes ex Commandant de l'École de Guerre, spécialiste de stratégie militaire s'exprime ici sans ambages. Déjà sanctionné pour avoir critiqué la participation de l'armée française à l'aventure anglo-saxonne en Afghanistan, il ne risque plus rien.

http://www.france-info.com/france-politique-2011-07-10-le-general-desportes-et-la-libye-on-a-confondu-guerre-et-maintien-de-549647-9-10.html

 

L'Armée est à genoux au bout de ses possibilités stratégiques, L'amiral Pierre-François Forestier, chef d'état-major de la Marine exprime ses doutes.

http://www.dailymotion.com/video/xjapdh_l-armee-francaise-tire-la-langue-en-libye_news

 

 

Non seulement le peuple libyen ne se révolte pas mais se soude autour de son leader qui devient de plus en plus populaire face aux bombardements de terreur qui affectent les civiles.

Le 1er juillet 2011, c'est un tournant, une manifestation de 1,7million de libyens se rassemble à Tripoli, sur 6,5 millions d'habitant pour l'ensemble de la Libye.

http://www.voltairenet.org/1er-juillet-2011-manifestation

Depuis chaque vendredi verra une manifestation dans une ville différente. Maintenant 5 millions de libyens ont manifesté contre l'OTAN.

http://www.youtube.com/watch?v=_cCs88bFvFo&feature=player_embedded

Ici discours du Colonel Kadhafi à Syrte le 24 juillet devant une foule enthousiaste.

Les libyens ont votés avec leurs pieds

 

Dans une ultime action l'OTAN, c'est à dire les USA vont livrer des armes à une tribu berbère au sud de Tripoli, c'est la France qui porte le chapeau, Alain Juppé, sous ministre des affaires qui lui sont étrangères est humilié en Russie.

 La Russie regrette maintenant de s'être trop avancée avec les résolution 1970,1973, car dit M. Lavrov, celles-ci «permet à n'importe qui de faire n'importe quoi n'importe quand» .

 

http://www.lefigaro.fr/international/2011/07/01/01003-20110701ARTFIG00674-alain-juppe-affronte-le-courroux-russe-sur-la-libye.php

 

Des « rebelles » du sud armés par la France sur ordre des USA sont écrasés par l'armée libyenne. Une offensive à l'est sur le port pétrolier de Brega tourne court également en dépit de quelques rodomontades de BHL véritable ministre des affaires étrangères et mentor de Nicolas Sarkozy.

http://www.voltairenet.org/Qui-controle-le-port-de-Brega

On voit ici un journaliste de la TV libyenne se promener dans les installations portuaires de Brega au moment même des annonces triomphantes des médias français.


 

Dernier acte, Nicolas Sarkosy et la France piégés et humiliés, une bonne affaire pour les USA.

 

Les USA ne se sont guère avancés dans cette affaire, restant dans l'ombre, tirant les ficelles et laissant leurs vassaux français et britanniques supporter militairement l'affaire et se discréditer aux yeux du monde, du monde arabe et du monde africain.

La France apparaît maintenant comme un état voulant renouer avec la colonisation en Afrique, mais n'en ayant plus les moyens militaires, une France rejetant l'héritage gaulliste, d'indépendance nationale, de décolonisation et d'amitiés avec le monde arabe.

 

Les contacts permanents entre la Sarkosie et les autorités libyennes ont été coupés suite aux livraisons d'armes dont seule la France porte le chapeau, plus d'espoirs de sortir de cette affaire avec des contrats mirifiques plus rien à espérer.

 

Mais, mais, c'est à ce moment même que les USA choisissent de prendre le relai de la négociation.

http://www.voltairenet.org/Libye-Washington-prepare-sa

 

Humiliation de plus les négociations se déroulent à Tunis. La délégation US est conduite par l’assistant de la secrétaire d’État pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman.

 

Le fourvoiement de la France sarkosienne dans l'affaire libyenne montre clairement qu'il ne fut pas demandé d'avis à des analystes français sérieux, ces analystes auraient pu mettre en garde les autorités françaises sur la réalité libyenne résumée dans cet article.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/libye-les-faits-98096

 

Le peuple libyen qui possède un niveau de vie très élevé et bénéficie de la manne pétrolière n'était pas prêt à se jeter dans les bras d'aventuriers visiblement manipulés et surtout dans ceux de fondamentalistes islamiques pilotés par Londres et qui se sont rendus coupables des pires atrocités.

 

Des analystes sérieux auraient pu également avertir les autorités françaises de l'impact éminemment positif de la Libye en Afrique et de la conscience que possèdent les africains de cet impact. La France apparaissant dans cette affaire lourdement colonialiste va perdre encore la un peu plus de son influence.

 

Cet apparent bricolage de la France se laissant intoxiquer par les gesticulations et les mensonges d'un Bernard-Henri Lévy, agent de l'étranger, montre à quel point la France est subvertie, dominée par des intérêts qui ne sont pas les siens.

 

Les USA, les anglo-saxons ont poussé la France dans cette aventure, ont caché leurs desseins et s'apprêtent à rejeter la responsabilité du désastre annoncé sur la France tout en essayant comme ils le font actuellement à Tunis de tirer pour eux quelques marrons du feu.

 

Aujourd'hui une victoire politique et militaire sur la Libye de Kadhafi est impossible, chaque bombardement rapproche encore un peu plus le peuple libyen de son leader.

 

Comment sortir de cette affaire, et sauver les meubles en urgence. La seule solution serait de dire la vérité et de proclamer que la France a été trompée et menée là par mensonge et subversion.

 

Ce serait son honneur et la marque de sa grandeur !


 

Dans sa préface aux Mémoires d’Espoir, De Gaulle écrit en 1970 que la France vient du fond des âges : « Elle vit, les siècles l’appellent. Le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ; que seules de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays, tel qu’il est parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit… Bref à mon sens, la France ne peut être la France sans la grandeur ».
 

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 11:05

République Nation

 

 

Un concept révolutionnaire bien français en danger perpétuel.

 

  f1.highres-vive-la-nation-en-avant-citoyens.jpg

 

 

 

 

Ces deux mots semblent être un parcours de manif de premier mai à Paris. Si ces mots rappellent des lieux de luttes sociales, ce sont surtout des concepts hautement révolutionnaires et représentent l'essence même de l'identité française dont il convient d'en rappeler le sens, tellement celui-ci semble oublié voir bafoué.


Beaucoup remplacent aujourd'hui «république» par «état» alors que le sens en est différent voir contradictoire. On parle de la France comme «Etat-nation» confondant ainsi la France avec d'autres nations n'ayant pas inventé, comme notre pays, tous les concepts d'une république moderne, ceci est manière d'édulcorer la signification du mot république.


Pourtant, l'ensemble de nos symboles et de nos institutions sont républicains, notre drapeau aux trois couleurs, la Marseillaise notre hymne national, notre fête nationale jour anniversaire de la prise de la Bastille, date hautement symbolique, notre devise de Liberté, Égalité, Fraternité, ces symboles révolutionnaires ont ils été vidé de tous sens?


 

 

La Marseillaise

 

 

La république est là mais elle est mourante remplacée par un état en cours de restauration et si nous ne travaillons pas à sa renaissance il ne fait aucun doute qu'elle est appelée à disparaître, bientôt il n'en restera plus qu'un nom qui signifiera autre chose et se confondra avec la consommation du «pinard et du saucisson».

 

Les concepts républicains modernes fondamentaux, une invention française.

 

Le bien commun ou l'espace public.

 

Le mot république vient du latin Respublica se traduisant littéralement par chose publique mais qui veut dire en français moderne «bien commun». La république est à la base, une organisation sociale dont l'objet est de gérer un bien commun. La république organise donc une propriété sociale. Ce concept de propriété sociale est née dans la Grèce antique il s'appelait Dhimokratía qui a donné démocratie, littéralement pouvoir du peuple. Cependant la «respublica» romaine ou la «dhimokratia» grecque, n'étaient pas la gestion d'un bien commun appartenant à la totalité du peuple, dans la Grèce antique seuls les propriétaires avaient le «droit de cité», étaient citoyens, tous les autres étaient exclus c'est à dire la grande majorité du peuple. Dans la Rome républicaine ce «droit de cité» était également très limité parmi la population.

 

Au Moyen Ages féodal (postérieur au 10ème siècle), la nécessité de gérer un bien commun, un espace public, ressurgit surtout dans les villes à population très concentrée. Cette organisation s'appellera en France «commune», les concepts de commune et de république resteront liés en français. La première organisation politique des parisiens insurgés en 1792 reprendra l'appellation de commune se référant aux libertés (franchises ) médiévales. Des républiques de marchands existeront au Moyen Ages en Allemagne, la Hanse et en Italie à Florence, Sienne, Venise et Gênes sans que celles-ci ne rassemblent la totalité du peuple.

 

Le bien commun ou espace public se sépare ainsi du bien ou espace privé.

 

Le bien commun appartenant légalement à la nation, définie comme l'ensemble des citoyens et non à une oligarchie, voilà le concept révolutionnaire apporté par la révolution française de 1789, définissant ainsi une république véritable contrairement à toutes celles du passé.


 

rousseau.jpg

montesquieu 02

 

Montesquieu  et  Rousseau les précursseurs.


 

La légalité


 

 

L'idée d'institutions républicaines 200px-Montesquieu_Defense.jpgmodernes revient à Montesquieu (1654-1713) qui souligne dans son maître ouvrage, de l'Esprit des Lois (1748), la nécessité de l'aspect formel des lois et des institutions et souligne également la nécessité de séparer les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires.

La légalité, premier concept français est le prodrome des idées républicaines. La légalité est la référence à un corpus de lois écrites, connues de tous (nul n'est sensé ignorer la loi) et auquel tous puissent se référer. Ce concept est particulièrement révolutionnaire car il rejette l'arbitraire d'un despote comme pouvait être un monarque absolu ou d'un groupe tyrannique appliquant la loi du plus fort. Ce concept rejette également toutes lois coutumières non écrites se référant à des traditions ou a de pseudos identités non formelles.

 

En république ou le peuple est souverain la loi doit exprimer sa volonté et se confond avec la république même.

 

 

 

 

  Le contrat social et la souveraineté du peuple.

 


 

280px-Social_contract_rousseau_page.jpgL'idée que le peuple puisse être souverain revient à Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), il l'exprime dans son ouvrage: Du Contrat Social écrit en1762

 

Dans Du contrat social, Rousseau établit qu’une organisation sociale "juste" repose sur un pacte garantissant l’égalité et la liberté entre tous les citoyens. Ce pacte est contracté entre tous les participants, c’est-à-dire l’ensemble exhaustif des citoyens. Dans le pacte social, chacun renonce à sa liberté naturelle pour gagner une liberté civile. La souveraineté populaire est le principe fondamental du contrat social. L’indivisibilité de cette souveraineté est un autre principe fondamental, par lequel il faut comprendre que le pouvoir du Souverain ne saurait être divisé (Rousseau emploie ce terme pour désigner le peuple souverain) et il ne peut s’en séparer par intérêt particulier, car l’intérêt particulier est contraire à la recherche de l’intérêt général, seul objectif du contrat social. Ce contrat social, Rousseau le voit comme faisant suite à l’état de nature dans lequel règne la loi du plus fort. Pour lui, la loi du plus fort ne peut être un principe directeur d’une société car il est incompatible avec l’intérêt général, et donc avec le contrat social: «Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir.»


La dissolution du contrat social, c’est le retour à l’état de nature, primitif, pré social, «tyrannique et vain ». Une société qui rompt son contrat social ne serait plus une société .


 

La nation.


 

libegfragd.jpgLe principe de toute souveraineté réside dans la Nation c'est l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui l'affirme avec force.

« Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément. »

La nation est constitué par l'ensemble des citoyens.

 

Par arrêté du 23 juillet 1789 la Nation est la «personne juridique constituée par l'ensemble des individus composant l'état», cette définition formelle de la nation est un des premiers actes de la révolution française, c'est un acte fort il possède une grande signification, rejetant toute idée de communauté de langue dans un pays utilisant plus de 500 langues et dialectes, rejetant toute idée de communauté d'histoire et de culture dans un pays ou un bon quart du territoire et des populations venait historiquement du Saint Empire Romain Germanique.

 

Les peuples insurgés contre la tyrannie de différentes langues et cultures se fédéraient dans une nouvelle nation française révolutionnaire.

 

Le citoyen.

 

declaration1789.jpg

 

Chaque citoyen de la nation française, c'est à dire possédant formellement la nationalité française est régis par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, préambule à notre constitution.

 

 

Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.


Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.


Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.


Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.


Article 5 - La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.


Article 6 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.


Article 7 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance.


Article 8 - La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.


Article 9 - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.


Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.


Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.


Article 12 - La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.


Article 13 - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.


Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.


Article 15 - La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.


Article 16 - Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.


Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.


 

La révolution de 1789 n'a pu aller au bout du concept républicain, il manquait deux aspects importants, le suffrage réellement universel incluant les femmes et la laïcité d'une république remplaçant l'état.

 

La laïcité.

 

200px-Emile_Combes.jpg

 

 

 

Le concordat avec le Vatican, établis sous Napoléon en 1813, définissait la France comme une nation chrétienne catholique. Ceci dérogeait au principe républicain d'égalité des citoyens dans la république, ceux-ci pouvant être de différentes confessions, ce concordat dérogeait notamment à l'article premier de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

 

  Le petit père Combes

 

«Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.»

Ceci dérogeait également aux principes de légalité, identique pour tous et de souveraineté d'une nation regroupant tous ses citoyens quelque fut leur religion. La république ne pouvait donc pas être celle des seuls chrétiens catholiques mais celle de tous les français.

 

Les lois laïques, de séparation de l'église et de l'état ne datent que de 1905. Après l'établissement de la 3ème république promulguée en 1870, le camp royaliste et cléricale était encore très important surtout dans les campagnes. Une lutte politique acharnée opposait ce camp passéiste soutenu par le Vatican à celui des républicains. Le Parti Radical fut créer en 1901 dont le but politique était de parfaire le concept républicain, remplaçant un Parti Radical Républicain dont Gambetta, un des fondateur de la 3ème république fut une de ses figures les plus célèbres. Le cabinet radical de Jules Émile Combes franchit le pas, la chambre à majorité républicaine vota la loi de séparation en 1905 qui fut immédiatement promulguée. La loi de séparation de l'église et de l'état, libère ainsi la république d'un état à superstructure idéologique chrétienne catholique.


L'état est laïc, en conséquence il n'y a plus d'état, mais une administration républicaine. L'état n'est plus une personne juridique possédant une idéologie le justifiant.

 

En 1905 le concept républicain fait un pas considérable en tirant toutes les conséquence de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

 

Seule la république française organise la nation française. L'état n'en est plus que l'administration, ce qui bouleverse sa nature.

 

 

Le suffrage universel.

 

Le suffrage universel sert à élire les représentants du peuple à l'assemblée nationale et satisfaire l'article 6 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

 

« Article 6 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ces yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.»

 

On parle de suffrage universel en opposition au suffrage censitaire, c'est à dire limité à des électeurs répondant à certaines conditions, par exemple de revenu. La révolution française n'appliqua que très brièvement le suffrage universel masculin de 1792 date de la proclamation de la 1ère république à 1795 date d'enterrement de ladite république par le Directoire qui rétablit le suffrage censitaire.

 

Le suffrage universel masculin ne fut rétabli définitivement que par la troisième république. Il fallut attendre 1945 et la 4ème république pour que soit institué un suffrage réellement universel incluent tous les citoyens français des deux sexes en application du programme du Conseil National de la Résistance.

 

Les conséquences du concept révolutionnaire français de république

 

Nous voyons que le concept républicain a mis du temps pour se perfectionner de Montesquieu au CNR afin de supprimer les contradictions des premières républiques.

 

La France a ainsi inventé un certain nombre de concepts fondamentaux qu'elle a offert au monde:

  • - la légalité formelle,

  • - la nation comme ensemble des citoyens,

  • - la nation personne morale,

  • - légalité et nation formelle donnant la nationalité formelle établie par la loi.

  • - la laïcité de l'état et sa dissolution en administration de la république.

Elle a aussi donné des nations légales définies par des frontières reconnues internationalement et une constitution, véritable personne morale juridique. En découle, un droit international adopté par des nations libres et égales, donnant une première organisation internationale des nations: la Société des Nations (SDN) créée en 1919, puis l'Organisation des Nations Unis (ONU) crée en 1945.

Dans la constitution de la SDN puis de l'ONU, c'est la signification française révolutionnaire et légale de la nation qui est retenue par tous et non pas la conception de l'ancien régime et anglo-saxonne d'une nation communauté de langue et de culture.

 

Du concept français de république découlent des effets radicalement révolutionnaires.

 

L'extinction de l'état.

 

La république remplace l'état. L'état est né avec la propriété privée à la fin du néolithique à partir de -6000 avant JC dans des lieux divers en Asie, en Egypte, dans les Balkans, en Amérique (l'Origine de la Famille de la Propriété privée et de l'État - Friedrich Engels 1884) l'état est l'organisation d'un pouvoir qui peut être despotique, oligarchique, tyrannique, c'est un pouvoir qui pèse sur le peuple, la république est le pouvoir du peuple, il y a donc une contradiction entre état et république.

 

L'état justifie toujours son pouvoir par une idéologie le plus souvent d'origine divine c'est ce que Karl Marx a appelé la superstructure idéologique de l'état. État et religion vont de paire l'un justifiant l'autre. La république laïque ne possède aucune justification idéologique, seule la volonté de la nation est sa justification.

La république remplaçant l'état, celle-ci n'est pourtant pas l'anarchie, pour satisfaire l'article 12 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen et faire appliquer la loi commune au bénéfice des plus faibles la république se dote d'une force publique.

«Article 12 - La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique; cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.»

Cette force publique, police, armée, justice est gérée non pas par l'état qui n'existe pas mais par l'administration de la république sous la responsabilité de l'exécutif.

 

 

Un libéralisme politique mais une économie au service de la nation.

 

La république organise le maximum de liberté pour le maximum de citoyens, c'est un libéralisme politique, contrairement au libéralisme anglo-saxon qui est un libéralisme économique, le «free trade» ou libre échange qui laisse se développer la loi du plus fort. La république défend la liberté d'entreprendre et le droit de posséder selon l'article 17 de la déclaration des droit de l'homme et du citoyen.

«Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.»

Cependant, s'il existe une nécessité publique qui l'exige toute possession peut être mise au service de la Nation sous la condition évidemment d'une juste rémunération.

Ceci veux dire que l'économie est au service du peuple et soumise aux lois du peuple.

La république laisse ainsi se développer la lutte des classes et le débats social dans l'intérêt publique sans que l'une des parties ne puisse l'emporter sur l'autre. En république le contrat social est perpétuellement en débat, des compromis perpétuels scellent un contrat social toujours en évolution selon la volonté du peuple, l'histoire est perpétuellement en marche.

Tout concept de « fin de l'histoire » qui voudrait signifier la fin du débat social ou de la lutte des classes est anti républicain.


La république est multiculturelle par définition.


La république étant neutre de toutes idéologies, par conséquent de toutes cultures, peut accueillir en son sein tous peuples qui le désirent se rappelant ainsi les conditions initiales de la fédérations de peuples divers se constituant en nation en 1789. La république ne peut donc être affectée par l'immigration dans la mesure ou les immigrés acceptent les lois de la république et s'y soumettent selon notamment l'article 10 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen

«Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.»

 

 

La république française, terreur des puissants du monde est en danger permanent.

 

La république française a toujours été la terreur des puissants et l'espoir des faibles, maint révolutions dans le monde ont éclaté au son de la Marseillaise traduite dans toutes les langues.

En conséquence la république et ses valeurs décrites ci-dessus sont perpétuellement attaquées soit frontalement soit subrepticement édulcorées.

 

Sans que le peuple n'y prenne garde car soumis à une constante propagande, la république se vide peu à peu de ses principes, sans que le peuple n'y prenne garde l'étatisation gagne et la souveraineté de la nation se dilue et s'évanouit.

 

1 ère attaque, L'état gagne sur la république.


En république il y a séparation entre l'organisation de l'exécutif et l'organisation du législatif, selon les principes édictés par Montesquieu. Seule l'organisation législative qui est l'assemblée nationale à pouvoir de discuter et de voter les lois.

Malheureusement ce n'est plus le cas, toutes les lois sont établis par l'exécutif et le plus souvent par le président de la république lui-même s'intitulant de nouveau «chef de l'état» comme l'était Pétain.

L'assemblée nationale est vidée de son rôle et ne devient plus qu'une chambre d'enregistrement par l'effet des «majorités» présidentielles. Les députés ne sont plus les représentants de leur circonscription mais les représentants professionnels et disciplinés de leur parti politique.

Les partis politiques volent ainsi la souveraineté à la nation.

La Vème république en permettant l'élection du président au suffrage universel a accéléré le processus de «royalisation» de la fonction présidentielle la caricature en est Nicolas Sarkosy voulant édicter lui-même toutes les lois et faire taire le débat national.


 

180px-Logo_de_la_R-publique_fran-aise.svg.pngLa République Française est la seule personne morale représentant la nation française.

L'état français n'existait que sous Pétain

 


 

2ème attaque. La dilution de la république dans les pouvoirs supra nationaux.

 

En transmettant nombre de pouvoirs à l'Union Européenne par les traités illégaux de Maastricht et de Lisbonne, la république déroge gravement à l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

«Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.»

La république se dilue et perd tout son sens, sans pouvoir de la nation elle ne peut plus être un exemple pour le monde.


Sans souveraineté de la nation point de république toutes tyrannies devient possible comme nous le voyons aujourd'hui.



3ème attaque. Promouvoir une fausse identité nationale.


Le pouvoir Sarkosien dont le rôle édicté par l'étranger est d'enterrer la «Gueuse», (nom donné à la république par les royalistes au 19ème siècle) a trouvé un moyen de détourner l'identité française de ses valeurs réelles en cherchant à replacer le concept de nation selon la signification anglo-saxonne de communauté d'histoire et de culture. Si cette signification était adoptée la France n'aurait plus qu'a éclater dans une multitude de régionalisme.

Il s'agit la du principal complot anglo-saxon sur l'Europe et le monde, faire de notre république nation et de toutes nations légales ce qui a été fait en Yougoslavie, la balkanisation.

Il s'agit la de diviser les français et d'y porter les germes de la guerre civile, comme ils cherchent à entretenir une guerre de civilisation avec le monde musulman sur toute la planète.

Nous avons vu que la nation française est née en 1789 par le décret du 23 juillet fédérant les peuples soumis à la tyrannie par l'ancien régime, nous avons vu que par la vertu de l'article premier de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, nulle autre identité que celle conférée par la loi ne peut exister.

«Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.»

Les citoyens sont égaux en droit quelque soient leur religion, origine ou culture. Le terme « français de souche » ne présente aucune signification légale et est une insulte aux principes républicains.


La seule identité nationale valide pour chaque citoyen français est l'identité révolutionnaire et républicaine de lutte contre la tyrannie, la république une et indivisible.

 

 

 

 

Citoyen notre république nation est en grave danger, il est nécessaire aujourd'hui de refonder une république véritable et nouvelle.

Partager cet article
Repost0
8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 17:20

 

 

Chacun peut bien donner la définition qu'il veut du capitalisme, selon son opinion politique, il y en a de forts nombreuses, une description basique et qui conviendrait à tout le monde serait:

 

l'action d'accumuler ou de vouloir accumuler du capital par tous moyens, qu'ils soient industriels, commerciaux, ou purement financiers.

 

Certains veulent confondre à dessein politique capitalisme et libéralisme, rien n'est plus faux, le libéralisme est une idéologie qui prône le maximum de liberté pour le maximum de gens. Cela n'a rien à voir avec la volonté d'accumuler du capital.

Si la liberté d'entreprendre et la libre concurrence font bien parties des libertés fondamentales, chères au libéralisme, la volonté particulière de vouloir accumuler du capital tend à s'opposer à ces deux libertés là. En effet, toute entreprise cherchant à gagner de l'argent ne peut que haïr la concurrence, chercher à l'éliminer et s'établir en monopole.

De la même manière le capitalisme ne peut tendre que vers l'étatisme, les plus puissants des capitalistes cherchent naturellement à s'associer la puissance étatique afin de pouvoir conserver des positions de monopole, être le seul sur le marché et en plus s'accaparer celui de l'état voilà le rêve de tout capitaliste.

Un capitalisme, monopoliste d'état tend à se renforcer, notamment dans les domaines nécessitant de gros moyens, comme l'énergie, les transports, l'armement, les banques, ou les états s'associent volontiers aux entrepreneurs privés.

 

Vouloir restreindre les libertés publiques et individuelles est également une tendance naturelle du capitalisme.

 

Quel chef d'entreprise n'a pas été fâché de voir se former dans son établissement un syndicat venant réclamer des hausses de salaires, quel chef d'entreprise n'a pas rêvé de voir limiter les libertés syndicales, voir d'interdire tous syndicats. Quel capitaliste ne se trouve pas consterné de voir des partis politiques contester ou limiter son action d'accumuler du capital sans contrainte et n'a pas rêvé d'éliminer ces partis comme on élimine un concurrent.

Éliminer concurrents, contraintes et s'accaparer les faveurs de l'état est bien l'action naturelle de tout bon gestionnaire d'une entreprise cherchant à accumuler du capital.

Une seule entreprise, plus de concurrence, tout le monde salarié, plus de syndicats ni de partis politiques, voilà la rêve final du capitalisme, cela a été fait... en URSS.

 

Le capitalisme possède donc une tendance forte qui tend à sa négation comme l'avait observé Karl Marx et le prédisait pour une période qui lui semblait proche.

 

Pourtant le système capitaliste a perduré jusque nos jour, il a même permis un formidable essor de l'humanité, surtout dans les pays occidentaux ou ce système est né.

 

Pourquoi.

 

Si l'activité capitaliste tend à la restriction naturelle, par élimination de concurrence, du nombre de ses opérateurs elle tend en corolaire à l'augmentation du nombre de ses victimes. Afin qu'un juste équilibre s'établisse, il est nécessaire que des lois en viennent à limiter les tendances néfastes.

 

Cependant, établir des lois n'est possible qu'en ayant le pouvoir de les faire appliquer, ceci nécessite un espace de légalité appuyé par des forces exécutives fonctionnant dans le même espace. Pouvoir établir des lois allant à l'encontre du pouvoir des plus forts cela s'appelle la démocratie, ou mieux encore la république, et l'espace dans lequel ces lois sont à la fois applicables et leur application contrôlée cela s'appelle la nation.

 

Au cours du 19ème siècle et de la première moitié du 20ème siècle, le capitalisme par sa violence naturelle à engendré des forces de contestation, forces de contestation souvent victorieuses s'accaparant par moment le pouvoir de l'état.

Les capitalisme a du s'adapter aux lois sociales, aux sections syndicales, aux grèves et à la démocratie, ses tendances néfastes ont été édulcorées, la divine surprise a été de constater que cette limitation par la démocratie et la loi l'on finalement favorisé, dopé et permis de perdurer, comment?

 

 

Un cercle vertueux ou plutôt une spirale vertueuse s'est établi dans les pays occidentaux, assurant croissance économique et progrès social. L'un assurant l'autre.

 

Cercle-vertueux-copie-1.png

 

 

 

Commentaires

 

L'industrie

 

Le capitalisme, en occident s'est assis sur l'industrie principalement. Il est vrai que certains pays plus que d'autres ont développés des activités financières et spéculatives s'exerçant surtout dans le commerce des matières premières facilitées par la colonisation. Ce fut le cas en premier lieu de la Grande Bretagne des Pays Bas et de la France à la traine de la Grande Bretagne, ce ne fut pas le cas de l'Allemagne par exemple dont le capital est resté essentiellement industriel.

L'activité industrielle est affectée par la baisse tendancielle de la valeur des marchandises produites (par jeux de concurrence) et par l'augmentation de la valeur des moyens de production à mettre en œuvre, donc une baisse tendancielle du taux de profit. La baisse de la valeur des marchandises profite au consommateur qui peut acquérir automobile, électroménager etc.. mais elle affecte les bénéfices. Il faut produire toujours plus de marchandises de moindre valeur pour avoir les mêmes profits.

 

> Technologies nouvelles à valeur élevée

 

Pour l'industriel la solution a résidé dans l'innovation, être le premier à mettre sur le marché un nouveau produit, c'est rester un moment sans concurrence et augmenter momentanément ses bénéfices.

La recherche et développement, les nouvelles technologies ont permis l'ascension du capitalisme et l'utilisation par les consommateurs de technologies courantes de plus en plus sophistiquées et moins chères

 

> Emplois qualifiés et savoirs-faire.

 

Les producteurs se sont aguerris à la complexification de l'industrie et à des moyens de production de haute technologie, tout ceci favorisé par l'éducation, l'allongement de la scolarisation et de multiples spécialités techniques. Le plein emploi a régné en France jusqu'à la fin des années 1970.

Les bassins de producteurs qualifiés ont facilité l'implantation d'industries efficaces, comme l'automobile ou l'aviation. L'un engendrant l'autre, des traditions de bel ouvrage se transmettant de père en fils.

 

> Syndicats et revendications.

 

Les libertés syndicales imposées, le droit de grève, des revendications salariales victorieuses ainsi que des diminutions du temps de travail, ont enrichis les producteurs, les ont rendu plus efficaces et plus aptes à un travail devenant de plus en plus complexe.

 

> Nation république acquis sociaux.

 

Tout ceci n'aurais été possible sans l'établissement de lois imposant des salaires minimum, un temps de travail maximum, des congés payés, des droits syndicaux. Ces lois sociales ne pouvaient s'établir sans souveraineté du peuple les votant et les faisant appliquer. Souveraineté du peuple ne pouvant s'exercer sans un espace de légalité reconnu et protégé: la nation . (Nation selon la définition légale imposée par la l'assemblée constituante sur proposition de l'abbé Sieyes: «personne juridique constituée par l’ensemble des individus composant l'état» par arrêté du 23 juillet 1789.)

 

> Niveau de vie élevé.

 

Le niveau de vie des populations occidentales s'est considérablement accru jusqu'à la fin des années 1970. Ce niveau de vie accru s'est concrétisé par un pouvoir d'achat accru, l'accès à de nouvelles technologies, mais également une qualité de vie accrue due à l'augmentation des temps de loisir pouvant être consacrés à un enrichissement culturel, l'accès aux transports aériens, aux voyages et à la rencontre d'autres peuples. C'est également une augmentation des dépenses de santé et une longévité en croissance continuelle.

Ceci est constitutif du progrès.

 

> Marché.

 

Les populations occidentales ont constitué le premier marché pour l'industrie. L'indice de consommation est devenu un indice majeur pour le monde capitaliste. Que les populations ne puissent plus consommer et tout le système s'enraye.

Le marché des consommateurs est en conséquence l'alimentation de l'industrie.

 

La boucle est bouclée, tout se tient, le capitalisme sans syndicats, sans grèves, sans contestations, sans démocratie, sans opposition, sans nation, sans lois sociales ne pouvait pas continuer et se développer.

 

Tout ceci s'est constitué et renforcé contre la volonté des capitalistes avec chacun sa soif individuelle d'accumulation de capital. Pourtant leurs principaux alliés objectifs furent les syndicats et les partis politiques de gauche.

Il leur fut imposé par la force un intérêt général contre leur intérêt particulier, intérêts particuliers qui assemblés les  conduisaient au désastre.

 

La prospérité des nations occidentales fut une industrie assise sur des nations, des lois et des syndicats.

 

 

Quand les intérêts particuliers des capitalistes prennent le pas sur l'intérêt général, tout s'écroule et le capitalisme avec.

 

 

 

 

Les lois sociales, les règles et les nations qui vont avec ont toujours été insupportables au capitalisme anglo-saxon, lois et nations allant à l'encontre de leur idéologie fondamentale du «free trade» ou libre échange en français.

S'étant accaparés les puissances régaliennes des états britanniques et étasuniens le grand capital anglo-saxon va entreprendre un travail systématique de démolition des nations afin de rendre inutiles les acquis sociaux et caduques les lois de régulation du capitalisme.

A la fin de la seconde guerre mondiale, ils peuvent placer sous leur dépendance la moitié de la planète et la quasi totalité de l'Europe occidentale. Ils mettent en place en Europe à coup de propagande et d'influence un dispositif supranational répondant à leurs principe de libre échange afin de contrer les lois de protection nationales et sociales Cependant leur concurrent Soviétique ne leur permet pas d'aller aussi loin qu'ils ne le souhaitent. Avec la fin de l'URSS plus de gène, le monde leur appartient et la mise en place de la mondialisation s'accélère.

 

La destruction des nations et de leur corpus légal va stopper la spirale vertueuse et la remplacer par une spirale fatale que nous connaissons maintenant.

 

Cercle-fatal.png

 

Industrie en déclin.

 

La baisse de la valeur des marchandises et du taux de profit ne va plus trouver de réponse dans la mise en œuvre de produits nouveaux, mais dans une recherche de moindre coût de production. Cette recherche pourra se réaliser grâce à la dérégulation mondialiste. C'est la ruée vers les coûts de productions dérisoires et les très bas salaires asiatiques. La Chine "communiste" sera couverte de capitaux et d'usines.

Dans le même temps, la rémunération très importante des capitaux spéculatifs, principalement sur les matières premières et le pétrole va détourner les investissements de l'industrie vers le tout financier. L'industrie devient une charge

pouvant être abandonnée aux chinois.

 

> Technologies anciennes à délocaliser.

 

Les immenses capitaux spéculatifs se détournent des technologies. Les technologies courantes deviennent obsolètes et de faibles valeurs, elles peuvent être aisément délocalisées vers une main-d'œuvre peut aguerrie.

 

> Emplois faiblement qualifiés, délocalisation et chômage.

 

Les délocalisations massives associées au non renouvellement des technologies courantes entrainent chômage et baisse de salaires.

 

> Syndicats, acceptation résignation.

 

Comme nous le voyons souvent les producteurs sont soumis au chantage: «vous acceptez des baisses de salaire ou c'est la délocalisation». C'est la résignation, les syndicats ne sont plus écoutés. Peu ou pas de revendications salariales pour espérer conserver l'outil de travail.

 

> Mondialisation dépendance.

 

Comme la nation, la république et la légalité étaient le moteur essentiel du cercle vertueux, la mondialisation et la dépendance deviennent les moteurs du cercle fatal. Les lois nationales deviennent caduques face à une dérégulation libre échangiste. La recherche du moins disant salarial et social n'a plus de frein.

 

> Niveau de vie en baisse paupérisation en hausse.

 

Karl Marx qui avaient un moment tort en prédisant la paupérisation des producteurs, se met à avoir raison. Baisse des salaires, mise en cause des acquis sociaux, chômage, entraînent une baisse générale des niveaux de vie, une extension de la pauvreté et de la misère.

 

> Marché

 

Évidemment les marchés constitués par les populations occidentales s'affaissent, même les chinois ont du mal à exporter.

Les industries déclinent encore, la boucle est bouclée, la décroissance est en marche.

 

 

Décroissance.

 

La décroissance a en fait démarré dès les années 1980, mais elle a été en partie masquée par l'endettement. Les états voulant conserver les niveaux de vie passés s'endettent de plus en plus jusqu'à atteindre des sommes abyssales comme la dette US. Cet endettement ne peut avoir qu'un temps.

 

Dette_publique_france-peuples-netPIB_m.jpg

 

Afin de donner une justification à cette décroissance inexorable, les idéologies malthusiennes sont ressorties des tiroirs et dépoussiérées.

 

 

Comment envisager l'avenir.

 

Évidemment retrouver une spirale vertueuse.

En vrac

 

  • Retrouver l'indépendance des nations et la souveraineté des peuples.

  • Rétablir les corpus légaux de régulation du capitalisme, rétablir l'intérêt général.

  • Combattre l'idéologie mondialiste anglo-saxonne du libre échange.

  • Mettre en œuvre des technologies nouvelles alternatives en dehors du capitalisme institutionnel. Faire comme au 19ème siècle, bricoler dans les garages.

  • Une fois l'indépendance acquise créer des fonds souverains pour investir dans les technologies nouvelles, en finir avec le pétrole.*

  • Utiliser le réseau Internet pour diffuser les nouvelles technologies,

  • Rétablir par le fait une véritable liberté d'entreprendre, le peuple se réappropriant les technologies et l'économie.

 

La nouvelle société fera la jonction entre libéralisme et communisme, moins d'état plus de république, moins de salariat, plus d'entrepreneurs. Moins de capitaux plus d'innovations.

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 12:07

 

 

 

 

Nous pourrions penser que science, technologie et industrie se suivent d'une façon quasiment mécanique, que la science devienne directement une force productive comme le pensaient les communistes des années 60 au moment du boum économique des 30 glorieuses.

S'il est apparu dans l'histoire que des découvertes scientifiques trouvent rapidement des applications technologiques puis industrielles, ce ne fut pas toujours le cas car ces trois activités humaines n'obéissent pas aux mêmes nécessités.

 

Il est même remarquable que dans l'histoire des hommes, les découvertes scientifiques et les nouvelles technologies appliquées usuellement ne soient en rien concomitantes.

Chacun peut constater que de nos jours, il existe un ralentissement important dans l'utilisation commune de nouvelles technologies en regard de ce qu'il apparu entre le dernier quart du 19ème siècle jusqu'aux année 70 du 20ème siècle.

 

Je pense toujours à ma grand-mère née à la fin du 19ème siècle et décédée en 1978, qui aura connu au cours de son existence, l'utilisation commune de l'automobile, du téléphone, du transport aérien, de l'ordinateur et les grandes conquêtes spatiales. Quand elle est née l'automobile balbutiait, l'avion n'existait pas, quand elle est décédée on avait marché sur la lune et l'on pouvait se déplacer en Concorde à Mach 2.



2001-l-odyssee-de-l-espace-196-46-g

 

 

 

 

Concorde_216_-G-BOAF-_last_flight.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai vibré également dans ma jeunesse pour les grandes conquêtes spatiales  Le film de Stanley Kubrick 2001 l'Odyssée de l'Espace sorti en 1968, me semblait à peine une anticipation. Chacun était fondé à l'époque en regard du rythme des développements  technologiques, qu'en 2001 l'homme se serait définitivement installé sur la Lune et aurait lancé un raid sur Mars. Jamais je n'aurais pu imaginer que l'automobile que j'utilise journellement, roulerait encore à l'essence avec un moteur à explosion et utiliserait des roues munies de pneumatiques comme au début du 20ème siècle.

Dans les années 50, mes parents ne possédaient ni automobile, ni réfrigérateur ni téléviseur, ni téléphone, ni machine à laver, mon père se déplaçait à bicyclette, fin des années 60 mes parents disposaient de tous ces avantages technologiques acquis en 10 années. Aujourd'hui je ne dispose de rien de plus hormis d'un ordinateur et d'un téléphone portable.

 

Quel est la raison de cet arrêt brutal dans l'utilisation de nouvelles technologies?

 

Rapport entre science et technologie.

 

La Science.

 

La Science est une méthode générale ayant pour but, qu’une méthode particulière nouvellement expérimentée, puisse être validée socialement.

Telle est la définition un peu technique que j'ai donné à la Science dans cet article.

Le terme méthode doit être pris au sens de connaissance, la connaissance d'un phénomène est bien une méthode. La science est donc la pour consigner des connaissances après que celles-ci soient validées socialement, c'est à dire qu'elles puissent entrer dans le champs d'une crédibilité valable pour chacun.

 

La science n'a nullement pour objet de trouver des applications technologiques, cependant science et technologie sont bien intimement liées par l'instrument utilisé pour les investigations. Aujourd'hui c'est bien la qualité de l'instrument qui marque une limite à l'investigation, le télescope, le microscope, l'accélérateur de particule permettent des découvertes, limitées par l'acuité et la performance de ces instruments.

Toutes découvertes scientifiques sont bien liées à l'utilisation de technologies et d'instruments nouveaux plus efficaces. La technologie usuelle peut aider la science, un peu seulement dans son accomplissement quotidien, par exemple l'explosion des moyens de communications favorise les échanges d'expériences et de résultats.

Tout ralentissement dans la mise en œuvre de technologies nouvelles implique donc directement un ralentissement dans les découvertes scientifiques.

 

La technologie.

 

La technologie est liée à l'utile, elle sert directement, dans la confection d'outils et d'instruments propres à faciliter la vie des hommes. La technologie peut faire appel à la science, mais souvent, les connaissances scientifiques appliquées aux technologies sont anciennes. Si nous prenons l'exemple du téléphone portable, ce n'est qu'un poste radio émetteur récepteur de faible puissance permettant de se connecter à une antenne relais dont la distance ne peut excéder 30 km en rase campagne.

Nous devons cette application récente à Giuliemo Marconi qui, s'appuyant sur les découvertes de Hertz, Popov, Branly et Lodge, réalisa la première liaison radio en 1895. La découverte scientifique des ondes électromagnétiques est due à Heinrich Hertz en 1888.

On voit qu'il s'est écoulé 7 ans entre la découverte scientifique et sa première application en communication et une centaine d'années pour parvenir à nos téléphones portables.

Si aujourd'hui l'usage par chacun de  technologies n'est due qu'à l'industrie et aux marchandises qu'elle propose, avant son avènement cette technologie commune provenait des besoins humains et des petites inventions d'artisans. La technologie usuellement utilisée devait faciliter la vie des gens et avant tout améliorer la production de biens consommables.

 

 

Histoire très condensée des technologies et de l'industrie.

 

Cette histoire ne vaut que pour l'Europe occidentale,  berceau de l'industrie.

L'histoire des technologies n'est pas marquée par un progrès continu mais par de longues périodes d'absence d'innovation voir de reculs puis des progrès soudains, rapides et brefs marquant des ruptures dans le mode de vie des humains. L'avancée des connaissances fondamentales scientifiques ne suit pas forcément celle des d'innovations technologiques introduites dans l'usage courant. Quand les progrès scientifiques, technologiques et industriels sont concomitant alors l'humanité fait un bond en avant.

 

Il est remarquable que dans le monde antique et surtout chez les Grecs de la période classique, des découvertes scientifiques fondamentales apparurent avec quantité de savants comme Thalès, Démocrite, Euclide, Archimède fameux pour leurs théorèmes, cependant le niveau des technologies en usage était très bas dans ce monde antique. Bien que furent inventés le moulins à vent, la vis sans fin, le moulin à eau, leur utilisation ne s'est pas généralisée puisque la force de travail accomplie par des esclaves était gratuite le besoin n'était pas présent.

Thales.jpg

Thalès

 

 

La technologie usuelle des Celtes à la même époque, pourtant qualifiés de barbares par les méditerranéens était bien plus complexe, si l'on en croit Jules César dans son livre «De la Guerre des Gaules». L'organisation sociale des Celtes n'était pas fondée sur la capture d'esclaves comme dans le monde antique méditerranéen, les Celtes avait coutume de tuer leurs ennemis et de leur trancher la tête pour la garder en trophée, en conséquence, le paysan guerrier devait labourer sa terre lui même tout en cherchant à se faciliter la tâche.

On peut citer un certain nombre d'innovations spécifiques aux Celtes: la charrue de labour avec avant train à roue et soc versoir, les chariots avec avant trains mobiles, les tonneaux et autres récipients en lattes de bois, les chaussures à tiges utilisées plus tard par les légionnaires romains ainsi que les vêtements cousus, l'utilisation courante du moulage à la cire perdue en joaillerie, la charcuterie, l'usage de moissonneuses, une bonne connaissance de la métallurgie et un usage intensif du fer.


La technologie celte sera en partie perdue après l'occupation romaine et le génocide qui s'en suivit, il faudra plus de mille ans pour la retrouver au moyen age. Le paysan celte du 1er siècle avait un niveau de vie similaire à celui d'un paysan européen du 19ème siècle et était habillé pratiquement de la même façon.

 

Le moyen age classique ouest européen est également une période pauvre en découvertes scientifiques mais riche en applications de technologies nouvelles, illustrant ainsi une forte dichotomie entre ces deux activités. (Ici la chronologie des inventions médiévales) . Cette période historique ou la main d'œuvre était rare et ou l'initiative ne connaissait pas de contraintes découvre les procédés industriels et la mécanisation par l'utilisation à très grande échelle de l'énergie hydraulique. De nouveaux procédés de transmission de mouvement comme l'arbre à came permettant des mouvements alternatifs sont utilisés dans l'actionnement de marteaux hydrauliques pour le foulage des draps mais aussi et surtout pour le martelage automatique du fer.

C'est l'invention des premières usines par les moines cisterciens utilisant la force hydraulique au 12ème siècle.

 

forge usine cistercienne 001

Roue aube 003

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Abbaye de Fontenay. Usine forge cistercienne 12 ème

 

Marteau pilon

 

 

 

 

 

Moteur hydraulique (reconstitution)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marteau automatique pour le martelage du fer (reconstitution)

 

 

La technologie médiévale va atteindre le complexe au sens moderne du terme avec l'invention de l'architecture dynamique utilisée dans la construction des cathédrales dites gothiques. Ce niveau de complexité s'apparente à celui de la construction de nos satellites artificiels.

 

 

Avant les innovations architecturales gothiques, on se contentait pour les constructions ,de moyens récurrents en utilisant principalement la force verticale statique engendrée par le poids de la pierre. Les romains avaient innovés cependant en inventant l'arc de plein cintre. Toute construction était fondée sur cet arc semi circulaire décliné en voute et en coupole, l'épaisseur des murs avec leur poids servait à contrebuter la pression horizontale des arcs  Ainsi, le rapport entre la surface couverte dégagée et celle occupée par de lourds murs et colonnes était de 20%.

Avec l'arc en tiers point sur plan carré ou barlong appuyé sur colonne de l'architecture gothique on atteint 9%. La poussée horizontale des ogives en tiers point, même considérablement amoindrie en comparaison de celle des arcs de plein cintre, n'est plus contrebutée par l'épaisseur des murs, ils sont inexistants, des verrières les remplacent, mais par des arc-boutants extérieurs permettant de reconduire une poussée horizontale en poussée verticale.

Il fallut les ordinateurs de la fin du 20ème siècle et les calculs en «éléments finis» pour comprendre l'interaction des forces horizontales et verticales de ces constructions.

 

 

Bourges interaction des forcesInteraction complexe des forces dans l'édifice (l'Art des Cathédrales- Jean Cosse -Zodiaque)

 

La mise en œuvre de ce type d'architecture dynamique obligeait à de grandes connaissances en mathématique et géométrie additionnées d'un grand sens de l'organisation de la part des ingénieurs architectes. Il faudra attendre la fin du 19ème siècle et l'utilisation de poutres métalliques pour parvenir à ce ratio de 9% entre l'assise et la surface couverte.

 

Ce savoir faire commença à se perdre dés le 14ème siècle, à la «Renaissance» on en revint au mode architecturale romain et à ses pauvres 20% .

 

Surface considérable des verrières n'est atteinte

ensuite qu'à la fin du 19ème siècle - Amiens

arc boutantverrière Amiens

Arc boutant, dentelles de pierre

Amiens

 

La période 12ème 13ème siècle a connu une avancée très importante dans l'histoire de l'humanité, elle aurait pu continuer et survenir au siècle suivant dans la modernité actuelle, cette avancée fut stoppée par la peste noir au 14ème siècle qui décima les populations.

 

Les 16, 17 et 18ème siècle furent très pauvres en innovations technologiques courantes L'encyclopédie de Diderot et d'Alembert ne décrit que des techniques déjà connues au moyen age, par contre cette période sera riche en découvertes scientifiques et en savants: Kepler, Copernic, Galilée, Newton, Laplace, Lavoisier etc.

Cette période d'établissement de despotismes absolus partout en Europe et d'anéantissement des pouvoirs des bourgeois capitalistes arrachés au moyen age, sera peu propice aux innovations technologiques et industrielles.

 

Au 19ème siècle avec l'accession finale des bourgeoisies industrieuses aux pouvoirs en Europe, de nouvelles innovations technologiques fondamentales s'imposent avec le moteur à vapeur. C'est surtout à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle qu'un très grand nombre de découvertes scientifiques notamment autour des phénomènes électriques et électromagnétiques deviennent rapidement des technologies courantes.

Le courant alternatif, le moteur électrique, le téléphone, les transmissions par onde radio, le moteur à explosion, la turbine à vapeur, la photographie et le cinéma, les pneumatiques en caoutchouc, la radioactivité, les rayons X, les aéroplanes. En une vingtaine d'année, de 1890 à 1910, le monde bascule dans la modernité.

 

Il s'agit du plus grand bond technologique dans l'instant le plus court de l'histoire de l'humanité.

 

Nouvelles technologies et découvertes scientifiques fondamentales vont s'épauler et se répondre.

Parmi un très grand nombre d'ingénieurs et de savants, deux individualités ont particulièrement marqué cette période de basculement dans un autre monde.

 

Un ingénieur, Nikola Tesla souvent considéré comme l’un des plus grands scientifiques dans l’histoire de la technologie, pour avoir déposé plus de 700 brevets (qui sont pour la plupart attribués à Thomas Edison) traite de nouvelles méthodes pour aborder la « conversion de l’énergie ». Tesla est donc reconnu comme l’un des ingénieurs les plus créatifs de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle

Nikola_Tesla.jpg

Ses travaux les plus connus et les plus largement diffusés portent sur l’énergie électrique. Il a mis au point les premiers alternateurs permettant la naissance des réseaux électriques de distribution en courant alternatif, dont il est l’un des pionniers. Tesla s’est beaucoup intéressé au monde moderne et à l’électricité qui était le noyau de ses inventions. Il est connu pour avoir su profiter du caractère ondulatoire de l'électromagnétisme (théorisé par James Clerk Maxwell en 1864), en utilisant les fréquences propres des composants des circuits afin de maximiser leur rendement.


 220px-Albert_Einstein_1947.jpg

Un scientifique, Albert Einstein qui publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905, et une théorie de la gravitation dite relativité générale en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique. Son travail est notamment connu pour l’équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la matière et l’énergie d’un système.


 

Le monde ne sera plus comme avant.

 

Les années suivantes du 20ème siècle ne connaissent pas les très grands bouleversements scientifiques et techniques précédents mais des ajustements, améliorations et des applications passant de plus en plus dans l'utilisation publique, la plus spectaculaire est la télévision suite à l'invention de Marconi.

La guerre de 1939, 1945 introduit de nouvelles technologies courantes provenant d'innovations militaires: l'utilisation guerrière mais également pacifique de l'énergie nucléaire, les fusées à carburant et comburant liquide V2, permettant la conquête spatiale, le moteur turboréacteur pour les avions, la télévisison couleur (Henri Defrance) et surtout l'ordinateur (machine de Turing) inventé pour casser le dispositif de chiffrage allemand Enigma.

Cette dernière invention optimisera des inventions existantes et des applications passeront dans l'usage courant public. Notamment l'association de l'ordinateur et du téléphone va bouleverser les communications.

Durant la dernière moitié du 20ème siècle peu de découvertes scientifiques donnant des innovations technologiques fondamentales verront le jour, seul le LASER est remarquable. La possibilité d'émettre une lumière cohérente avait été décrite par Einstein dés 1907, c'est seulement en 1960, que le physicien américain Théodore Maiman obtient pour la première fois une émission laser au moyen d'un cristal de rubis.

Des applications sont rapidement introduites dans l'usage industriel comme la découpe de tôles et public comme la lecture de codes à barres.


Cette seconde moitié du 20ème siècle connaîtra surtout des progrès spectaculaires dans la connaissance du corps humain, la biologie et la médecine induisant un accroissement spectaculaire de la longévité.


Les technologies courantes seront marquées par l'avènement d'une discipline nouvelle, l'électronique rendue possible par une miniaturisation constante de la taille des composants et une diminution spectaculaire des coûts permettant la mise sur le marché public d'ordinateurs personnels (Personal Computer PC.) de plus en plus performants et devenant à la porté de tous.

Connectés au réseau téléphonique existant ils bouleversent le mode de communication des humains avec le réseau Internet.

Chaque humain peut désormais devenir le nœud d'un immense réseau mondial de communication.

 

L'industrie.

 

Les technologies courantes, qui avant l'ère industriel étaient diffusées ça et la par des artisans inventeurs individuels, seront prises en charge exclusivement par l'industrie. Ces technologies nouvelles  seront inclues dans les marchandises produites.

 

Il y a industrie, quand la production d'une marchandise n'est plus assurée par un seul individu, mais quand le processus de production est parcellisé en taches différentes et distinctes, assurées par plusieurs individus spécialisés. L'industrie requiert également la mise en place de normes de qualité assurant la réalisation de marchandises identiques, ceci étant nécessaire à l'établissement d'un prix de vente incontestable, d'un prix de revient et d'un bénéfice attendu.

La parcellisation des tâches et leurs simplifications permet l'introduction de moyens mécaniques dans le processus de production, ces moyens mécaniques ayant pour but d'abaisser les prix de revient face à la concurrence et d'augmenter les bénéfices.

 

On voit donc que l'efficacité industrielle est intimement liée aux progrès technologiques ceux-ci devant automatiser le plus possible les processus.

 

L'industrie commence avec les 12 et 13ème siècle dans la fabrication de draps en Flandre et à Florence, Les communautés monastiques cisterciennes inventent également les premières usines de forges, usines possédant un plan rationnel partout identique en utilisant toutes un moteur hydraulique.

 

L'industrie se généralise au 19ème siècle avec le moteur à vapeur, la rationalisation de la production sera réellement étudiée avec le taylorisme. Cette méthode apparue en 1880 repose sur une organisation a priori définie par des scientifiques: l'O.S.T (Organisation scientifique du travail) cherchant à définir "The One Best Way" (la meilleure façon de produire), permettant le rendement maximum. Cette méthode revient à réduire les taches en les parcellisant et les simplifiant à l'extrême et à établir une organisation hiérarchique du travail de type pyramidale.

Puis le fordisme apparaît en 1908 qui est le travail en ligne de montage, dit à la chaîne. Le taylorisme et fordisme appliqués à la production d'automobiles aux USA vont réduire considérablement leur valeur et rendre accessible ces produits à une masse de consommateurs.

Ces organisations rationnelles du travail, introduites par chaque industriel pour faire face à la concurrence, accélèrent la baisse du taux de profit, par la baisse continuelle de la valeur des marchandises et l'augmentation du coût des moyens de production.

Il faut de plus en plus de moyens pour produire des marchandises possédant de moins en moins de valeurs.

Cependant, cette loi affectant le capitalisme industriel décrite par Karl Marx entre 1867 et jusqu'à sa mort en 1883, va d'abord jouer en faveur de l'innovation technologique, puis dans le dernier quart du 20ème siècle jouer contre.

 

Afin de palier cette loi inexorable de baisse tendancielle de la valeur des marchandises, il suffit de créer de nouvelles marchandises qui, au moment de leur mise sur le marché ne sont pas encore soumises à la concurrence et donc possèdent encore une valeur élevée déterminée arbitrairement. Cette plus-value supplémentaire existante dans les marchandises nouvelles, est appelée par Karl Marx plus-value extra. Pendant une centaine d'années entre le dernier quart du 19ème siècle et le dernier quart du 20ème siècle, cette recherche continuelle de la cette plus-value extra sera le moteur de l'innovation industrielle introduisant des technologies nouvelles.

Dans le même temps, le développement de luttes sociales victorieuses pour les salaires et les conditions de travail, maintiennent et augmentent les pouvoirs d'achats des producteurs leur donnant accès à ces nouvelles marchandises. Une spirale vertueuse s'établit et engendrera un formidable progrès dans les technologies d'usage courant avec un accroissement considérable des niveaux de vie, faisant ainsi mentir la prévision de Karl Marx sur la paupérisation tendancielle de la classe ouvrière.

 

Ce processus de progrès continuel néanmoins se heurtera à une limite à partir des années 80 du vingtième siècle.

 

Le capitalisme financier remplace aujourd'hui le capitalisme industriel d'antan.

 

Le renchérissement continuel des moyens de production à mettre en œuvre pour réaliser n'importe quelle marchandise et l'importance considérable des capitaux à investir, ne permet plus aux initiateurs, inventeurs, ingénieurs de fonder des industries comme ce fut le cas durant période explosive de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème.

Toute invention, toute initiative industrielle doit obligatoirement faire appel au capital financier pour voir le jour.

Les banques sont devenues les maitresses du jeux industriel et les seules à décider si telle ou telle invention sera promue ou non et ce en fonction de leurs intérêts financiers à court terme.

L'introduction du capital financier dans l'industrie, fortement associé aux banques, a modifié en les aggravant les conditions de la rentabilité.

Les actionnaires anonymes ne sont plus liés à l'entreprise et à son histoire, les patrimoines familiaux ayant disparu il n'y a plus que la rentabilité immédiate qui compte et non plus la pérennité de l'entreprise familiale.

L'introduction en bourse des grandes entreprises aggrave encore la situation car elle exige une rentabilité très immédiate afin de payer des dividendes et de conserver élevés les cours des actions soumises aux marchés électroniques chaque seconde.

Les investissements, la recherche et développement sont vus comme des charges et alourdissent les bilans dans le négatif. Fermer un secteur de recherche et développement équivaut pour le manager à faire immédiatement remonter la situation financière, assurer le payement des dividendes et faire remonter les cours en bourse.

La recherche de la plus-value extra par l'innovation technologique n'est donc plus regardée comme une solution pour améliorer la rentabilité, seule la baisse des coûts de production est envisagée.

Pour faire baisser les coûts de production sans investir outre mesure dans les moyens une seule solution, la délocalisation dans des pays ou la législation du travail est moins contraignante et les salaires courants plus bas.

 

Le capital financier va donc œuvrer à la mondialisation de manière à pouvoir rechercher sans contraintes le moins disant social et salarial et ainsi annihiler les avantages sociaux consentis durant les trois premiers quarts du 20ème siècle.

Parallèlement, la spéculation purement financière et avec, celle sur les matières premières offrent une rentabilité du capital bien supérieur à l'industrie. Le capital se détourne alors de plus en plus de l'investissement industriel pire, cet investissement industriel dans des procédés nouveaux est vu comme une menace par le capital financier.

 

Dés lors, tout procédé qui éloignerai d'une consommation systématique du pétrole est rejeté. En effet le capital financier et bancaire s'enrichit surtout grâce à la spéculation sur les cours du pétrole, un cours bien payé serait de 20 USD le baril comme il était durant des dizaines d'années un cours à 80 USD le baril est d'une rentabilité considérable quand l'extraction ne revient qu'à 2 USD le baril.

Plus de la moitié du volume des transactions bancaires sont des opérations concernant des achats ventes de pétrole, on comprend parfaitement que le capital financier et bancaire est assis sur le cours du pétrole.

 

Un capitalisme monopoliste d'état, à vocation transnational

 

A partir du moment ou les anglo-saxons n'eurent plus de concurrents pour la domination de la planète avec la fin de l'URSS en 1992, un nouveau système économique et politique à tendance totalitaire c'est établi mondialement. Ce système conjugue intérêts financiers des places de Londres et de New York et intérêts impérialistes des états anglo-saxons.

Les puissances étatiques principalement des USA, du Royaume Uni et d'Israël se sont mises au service des puissances financières afin d'imposer un pouvoir mondial unique au seul profit d'une oligarchie financière gavée par des cours du pétrole élevés.

Des organisations discrètes (ne sont plus secrètes) comme le groupe de Bilderberg créé par David Rockefeller ou la Trilatérale sont chargées de coordonner les oligarchies politiciennes s'étant accaparé les puissances étatiques avec les oligarchies financières. Comme nous l'avons vu plus haut, tout investissement industriel rendu impossible sans l'accord des banques, tout investissement dans de nouvelles technologies est devenu en conséquence impossible.

La liberté d'entreprendre a vécu.

Seule la Chine fut couverte de capitaux afin que les industries anciennes et nécessaires aux pays occidentaux puissent s'y établir pour faire chuter les coûts de production et améliorer les taux de profit. Il est risible que ce pays, principale destination des capitaux anglo-saxons, soit  encore prétendument «communiste», ce qui ne peut que jeter le trouble sur une prétendue bataille idéologique durant la guerre froide entre un faux libéralisme et un faux communisme.

Ce système à tendance totalitaire devient impérial et entropique, disposant de moyens militaires énormes et d'un nombre de fonctionnaires pléthorique, il commence de crise en crise et de guerre en guerre à faire sombrer le monde dans l'horreur économique.

 

Conséquences de ce nouvel ordre mondial.

 

Les conséquences pour la vie des humains et principalement des occidentaux sont multiples et très importantes.

 

1- La fin des libertés individuelles.

L'instrumentation du terrorisme donne le prétexte à des restrictions historiques des libertés individuelles. De pléthoriques organisations d'états assurant un contrôle social tatillon traquent toutes les dissidences politiques et économiques.

La liberté d'entreprendre qui permit l'essor économique des 19ème et des trois premiers quarts du 20ème est annihilée par un capitalisme monopoliste financiariste des états anglo-saxons établit sur le cours élevé du pétrole.

 

2- La paupérisation repart.

La paupérisation des producteurs, prévue par Karl Marx, un moment stoppée par des  acquis sociaux repart à la hausse. Les délocalisations massives d'industries vers des pays à main d'œuvre faiblement payée induisent une élévation importante du chômage. Le risque de délocalisation, amène les producteurs encore au travail à accepter eux même des baisses de salaires et d'avantages.

Le niveau de vie baisse dans les pays occidentaux, le principal marché mondial pour les marchandises produites et les prêts bancaires s'écroule l'endettement s'amplifie.

Une spirale déflationniste infernale s'accentue inexorablement de crises en crises.

 

3- Fin des avancées technologiques

Les avancées scientifiques et technologiques considérables surtout des années 1890-1910, puis du 20ème siècle sont stoppées au profit du tout pétrole et du tout financier.

 

4- L'obscurantisme grandit

Les idéologies chargées d'accompagner la décroissance en cours sont promues à grand renfort de dollars (Al Gore). Il s'agit de démontrer que la décroissance est inévitable, par la promotion des théories malthusiennes et que cette décroissance serait dans l'intérêt de l'humanité.

 

5- Un nombre de plus en plus important de technologies nouvelles émergent grâce à l'internet en dehors de toutes institutions.

 

 

 

Des technologies en déshérence.

 

Parmi le nombre important d'ingénieurs, techniciens et chercheurs formés dans les pays occidentaux et au Japon, un certain nombre est frustré de ne pas voir leurs inventions aboutir industriellement. Ces innovations s'accumulent dans les tiroirs et les armoires, des centres recherche et des universités. D'autres bricolées au fond de garages restent des objets de curiosité pour les buz de Dailymotion sur l'Internet.

 

Qu'est ce qu'une technologie en déshérence?

 

C'est d'abord une technologie éprouvée ayant fait l'objet de brevets et d'expérimentation. Puis c'est une technologie abandonnée pour les raisons expliquées plus haut, raisons soit financières soit également militaires.

 

Ces technologies sont ça et là utilisées confidentiellement par quelques bricoleurs qui en font profiter leur entourage immédiat mais sans qu'aucun financement ne vienne les faire émerger pour le grand public.

 

Nous pouvons en faire la liste suivante d'après celle établie par l'ingénieur français Jean Louis Naudin qui a pris pour spécialité d'expérimenter toutes ces technologies en déshérence.

 

Pour plus de détail voir son site :http://jnaudin.free.fr/

 

 

ELECTROGRAVITE
- ELPEX, moteur électrogravitique de Cornille,
- Expérience de Trouton-Noble
- Moteur ZPF
- Expérience de T.T. Brown
- L'appareil électrodynamique ELG02

 

APPLICATIONS DE TECHNOLOGIE ELECTRO-HYDRO DYNAMIQUE (E. H. D.)
- Les disques volants
- Les alimentations
- Le projet ARDA : aile volant d'après le principe de T.T. Brown ,
- Applications de la technologie EHD, Flying Saucers v1.0, v2.0 et v3.0
- UXAV (Véhicule expérimental pour vol inhabité)
- PFT (Poynting Flow Thruster) 2.0 et 3.0 et Moteur PFT mk1 et mk2
- Une nouvelle conception de SEG (Searl)
- Les disques volants de Schauberger : Repulsion type A et B, l'effet Coanda

  QUANTUM ELECTRODYNAMIQUE
- Systèmes de pompe d'énergie magnétique
- Expériences push-pull avec des aimants
- Quelques idées de moteurs et appareils à aimants permanents (Dave Squires)
- Moteur de Reed
- Moteur de Johnson
- Moteur de Adams.
- Appareil électrique à efficacité élevée, le moteur de Douglas Konzen
- Générateur toroïdal selon Dave Squires

 

LE SMOT : DEMONSTRATEUR D'ENERGIE LIBRE
- SMOT 1 à 3
- Idée de SMOT circulaire…

 

EXPLORER TESLA

- Ondes diélectriques Magnéto-Longitudinales et Ondes électromagnétiques transversales

- Emetteur amplificateur de Tesla.

- FEP (Free Electrons Pump) v1.0 et v2.0 

- AFEP (Avramenko's Free Electrons Pump) v1.2

 RECHERCHE EN ENERGIE MAGNETIQUE SCALAIRE
- TEP : le projet de pompe à énergie temporelle (Time Energy Pump).

LA MACHINE A ÉNERGIE DE NEWMAN.

 

GENERATEUR A AQUAFUEL

Gaz HHO issu de l'électrolyse de l'eau.

 
 CONVERSION DIRECTE DE LA TEMPERATURE AMBIANTE EN ELECTRICITE
- Les condensateurs de Zaev dont le COP va jusqu'à 1,35.

  RECHERCHE SUR L'ENERGIE QUANTIQUE
- L'expérience de Hooper-Monstein.

11. ABSORBEUR D'ENERGIE DE PRESSION G.
- Les GSEA (G-Strain Energy Absorber) modèles 1 à 4.

14. CONVERSION D'ENERGIE PARAMETRIQUE
- Amplificateurs paramétriques
- Inducteur variable VARIND V4.0
- Transformateur paramétrique à sur unité
- Circuits paramétriques à grande Bobine
- Projet TEP (ondes scalaires)
 
Parmi ces technologies répertoriées plus haut, j'en retiendrai deux qui me semblent fondamentales.

 

D'autres non évoquées ici resteront définitivement à l'ombre d'un tiroir d'un centre de recherche ou d'un inventeur.

 

 

1- Les moteurs à répulsion magnétique appelés improprement moteur Minato, du nom d'un de ses premiers inventeurs.

http://www.rexresearch.com/minato/minato.htm

 

 

Les moteurs électriques synchrones ou dit « pas à pas » fonctionnent par attraction magnétique, un stator muni d'électroaimants qui commutent alternativement attire vers eux des aimants permanents ou électroaimants d'un rotor. De commutation en commutation, d'attraction en attraction le moteur tourne.

Pour que deux pôles différents d'un aimant permanent s'attirent il faut qu'ils soient à une distance faible, 1, 2, 3 mm suivant leur puissance.

Maintenant si on place l'un en face de l'autre à se toucher quasiment, les pôles identiques de deux aimants permanents, ils se repoussent et si ces aimants sont placés sur une glissière sans frottement, ils se repoussent à une distance bien supérieure à celle nécessaire à l'attraction de deux pôles différents. Par exemple si il faut 3 mm pour que les deux pôles différents entrent en attraction, ils sont repoussés à 10 mm l'un de l'autre si deux pôles identiques sont présentés, chacun peut faire cette simple expérience.

La différence de distance représente le travail supplémentaire pouvant être accompli entre un moteur à attraction magnétique et un moteur à répulsion magnétique, la répulsion magnétique est une énergie libre naturelle et gratuite. La consommations électrique des moteurs à répulsion magnétique est considérablement amoindrie.

 

Certains montrent des expérience ou l'énergie produite par une magnéto emmenée par ce type de moteur est supérieur à l'énergie dépensée. Cette différence est la récupération en terme d'énergie électrique de la force magnétique des aimants permanents.

 

pour en savoir plus.

http://quanthommesuite.pagesperso-orange.fr/nouv041005motmagn.htm

http://tigre450.chez.com/magnet.htm

http://patrice.l1.free.fr/moteur/reed_troy.htm

 

2- Improprement appelé moteur à eau, le moteur à gaz HHO.

 

Si on place deux électrodes dans de l'eau, (non pure), et que l'on fasse passer un courant continu entre elles, à l'électrode + dite anode se dégagera de l'oxygène O2 et à l'électrode – dite cathode se dégagera de l'hydrogène H2. L'eau H2O possède 2 atomes d'hydrogène H pour un atome d'oxygène O.

Si on place les deux électrodes très proches l'une de l'autre afin d'éviter la résistance de l'eau et améliorer le rendement, il ne sera plus possible de séparer les deux gaz, hydrogène oxygène, il seront recueillis mélangés. Deux volumes d'hydrogène pour un volume d'oxygène on appel ce gaz HHO.

Ce gaz est hautement explosif, à la moindre étincelle ou compression, il retourne en eau, H2O en dégagent beaucoup de chaleur. 2H+O > H2O+ chaleur cette réaction est la plus exothermique de la nature, elle est utilisée pour faire fonctionner des fusées spatiales.

 

Cependant ce gaz HHO peut rester stable un moment. Si à un mélange gazeux air essence,on additionne ce mélange HHO, l'explosion obtenue sera d'un meilleur rendement énergétique, que sans le HHO, toute l'essence étant transformée en CO2 sans déchet. Additionné aux gaz d'admission d'un moteur à explosion l'économie de carburant atteint environ 30%

http://www.generateurhho.com/

des kits permettant d'équiper tout véhicule sont vendu dans le commerce

http://www.hhoplusgas.com/?gclid=CIqHv4PXjqMCFQGZ2Aod1V4TXQ

 

Le gaz HHO bien évidemment peut faire tourner un moteur à explosion sans apport de carburant pétrolier, il y a seulement un problème de rendement à résoudre. L'énergie électrique d'une automobile, nécessaire à l'électrolyse, provient de la batterie, elle même chargée par l'alternateur emmené par le moteur à explosion.

Aujourd'hui le rendement en gaz des générateurs HHO du commerce, n'est pas suffisant pour faire tourner le moteur seul, il faut encore l'adjonction de carburant fossile.

 

Un ingénieur étasunien, Stanley Meyer à breveté un générateur HHO possédant un rendement suffisant pour faire diverger l'ensemble, moteur à explosion, alternateur, batterie et générateur HHO.

La batterie chargée à l'aide de la rotation du moteur, fournit suffisamment de courant pour générer le gaz nécessaire au fonctionnement du moteur.


 

 

 

 

Le rendement des générateurs à électrolyse est limité par la résistance électrique de l'eau ,par effet Joule le courant se transforme en chaleur. Vaincre l'effet Joule est déterminant dans l'utilisation de l'énergie électrique sans gaspillage d'énergie. Déjà, Nikola Tesla avait inventé le courant alternatif afin de transporter des courants à forte intensité sur de longues distances sans qu'il ne se perde dans les conducteurs. Cependant en électrolyse comme en électronique il est nécessaire d'utiliser du courant continue. Un courant commuté à haute fréquence permet de vaincre en grande partie l'effet Joule en plus, si le temps de commutation est calculé de manière à intervenir au moment ou la résistance du conducteur survient, l'effet Joule peut être en grande partie annihilé.

 

Il est donc théoriquement possible d'améliorer le rendement des générateurs HHO afin de ne pouvoir utiliser que ce gaz pour faire fonctionner un moteur. Le fameux moteur à eau, de l'eau brûlée en quelque sorte.

 

Stanley Meyer a expérimenté un tel dispositif mais malheureusement il est mort empoisonné avant de voir son invention appliquée

http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/qui-a-empoisonne-stanley-meyer-27550

 


Alim HHO

Dispositif de Stanley Meyer

 

Toutes ces technologies utilisant ce que l'on appel aujourd'hui de l'énergie libre (taper « énergie libre » sur Google) sont ignorées ou dénigrées par l'industrie automobile qui n'a évidemment aucun intérêt que ces technologies émergent.

 

 

Un mouvement libertaire et de masse

 

Passant outre les dénigrements officiels, aux USA, au Japon et en Inde se dessine un grand mouvement populaire dans l'utilisation des énergies libres. Des inventeurs ayants commencé au fond d'un garage communiquent entre eux sur des forums internet, ils ont put créer de petites entreprises et peuvent aujourd'hui fournir des kits pour équiper des automobiles, aux USA de très nombreux véhicules surtout des camions fonctionnent au HHO.

http://www.hhoplusgas.com/?gclid=CIqHv4PXjqMCFQGZ2Aod1V4TXQ

 

Contourner les blocages technologiques imposés par ce nouvel ordre mondial est une œuvre militante cette opération de contournement commence à porter ses fruits dans d'autres pays, Japon, USA , Inde. pourquoi pas la France.

 

 


 

Le monde est à l'orée d'un grand bond en avant technologique, ce bond relèguera la combustion de produits carbonés et hydrocarbonés au rang de la préhistoire des technologies, au même titre que la «guerre du feu».

Les propriétés de l'énergie électrique et magnétique n'en sont qu'a leur balbutiement, les travaux de Nikola Tesla captés par le FBI juste avant sa mort finiront par reprendre.

L'homme se déplacera ayant maitrisé la pesanteur et utilisera une énergie gratuite et permanente.

 

En conséquence de quoi les règles du jeu social ne pourront plus être les mêmes qu'avant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0